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La mère d’Oussama Ben Laden témoigne pour la première fois : “Mon fils a subi un lavage de cerveau”

Sept ans après la sortie de scène ultra-médiatisée de son fils Oussama Ben Laden, tué par un commando américain à Abottabad, au Pakistan, en mai 2011, sa mère, la très discrète Alia Ghanem, sort du silence pour brosser un portrait plus intimiste du défunt leader d’Al-Qaïda, égrenant ses souvenirs dans les colonnes du journal britannique The Guardian.
Ce n’est qu’au terme de plusieurs jours de tractations, ainsi que l’a précisé le journaliste qui a recueilli ses confidences, que la maman du cerveau présumé des attentats du 11 septembre, dont l’exécution fut le point d’orgue du premier mandat d’Obama, a accepté de lever un coin du voile sur la face méconnue de son enfant.
Né en 1957 à Riyad, au sein d’une richissime famille saoudienne originaire du Yémen, proche de la monarchie wahhabite, et devenu orphelin de père à l’âge de 10 ans, celui que les Etats-Unis ont traqué sans relâche pendant dix ans et dont la mort, longtemps entourée de zones d’ombre et de vidéos truquées, a indéniablement favorisé la réélection de Barack Obama, est décrit comme un « bon enfant » qui était « timide et très bon élève » par sa mère.

                      Alia Ghanem

Au décès brutal de son père, le fondateur de l’empire florissant Bin Laden Construction group disparu prématurément dans un accident d’avion, le jeune Oussama poursuivit sa scolarité dans l’une des écoles les plus renommées de Jeddah, avant, quelques années plus tard, de décrocher brillamment son diplôme d’ingénieur à l’université du roi Abdelaziz.
« Au départ, nous étions très fiers de lui. Même le gouvernement saoudien le traitait d’une manière très noble et respectueuse. Et puis est venu Oussama le moudjahid » a souligné Alia Ghanem.
C’est au cours de ses années universitaires, alors qu’il avait déjà noué des liens avec les Frères musulmans, particulièrement actifs dans le royaume saoudien, que sa maman observera les premiers signes du changement qui était en train de s’opérer en lui. « Mon fils est devenu un homme différent à partir de là », a-t-elle confié au Guardian, convaincue que la rencontre qui fit basculer sa vie fut celle avec son mentor en politique et conseiller spirituel, le cheikh palestinien Abdallah Azzam, un membre des Frères musulmans exilé en Arabie saoudite.
En réalité, le grand tournant de son existence se produisit précisément avec l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS, en décembre 1979. Les Etats-Unis incitèrent alors le Pakistan et l’Arabie saoudite à organiser un mouvement de volontaires musulmans pour lutter contre l’« empire du Mal ». Un mouvement que s’empressa de rejoindre le futur chef d’Al Qaïda et où, effectivement, il croisa le chemin de Abdallah Azzam, qui jouera un rôle crucial dans sa formation
« Il a rencontré des gens qui lui ont fait subir un véritable lavage de cerveau au début de la vingtaine. Je ne cessais de lui répéter de rester loin d’eux. Jamais, il ne m’a dit ce qu’il faisait réellement, quelle était sa mission », s’est désolée Alia Ghanem, en assurant n’avoir jamais imaginé qu’il deviendrait un jour « djihadiste ». « Cela ne m’a jamais traversé l’esprit », a-t-elle insisté.
A la question de savoir ce qu’elle, et les nombreux frères et sœurs d’Oussama Ben Laden, ont ressenti en apprenant qu’il avait emprunté les sentiers de la guerre, elle a répondu : « Nous étions extrêmement contrariés. Je ne voulais pas que cela arrive. Pourquoi aurait-il renoncé à tout ce qui faisait sa vie comme ça ? ». « La dernière fois que j’ai vu mon fils, c’était en Afghanistan en 1999 », a-t-elle tenu à ajouter.
Au cours de cet entretien exclusif où elle s’est confiée à cœur ouvert, Alia Ghanem a évoqué les jours heureux de son enfance passée en Syrie, dans la ville côtière de Lattaquié. Elle s’est remémorée avec émotion sa jeunesse, choyée par sa famille alaouite, puis son installation en Arabie saoudite au milieu des années 1950.
Pour les demi-frères d’Oussama Ben Laden que le journaliste du Guardian a souhaité également interroger, c’est le cœur d’une mère qui parle. Une mère qui, selon eux, « aimait tellement son enfant » qu’elle a « toujours refusé de le blâmer », ou de le voir tel qu’il était vraiment. « Au lieu de cela, elle blâme ceux qui l’entourent. Elle ne connaît que le bon côté de son garçon, le côté que nous avons tous vu. Elle n’a jamais connu le côté djihadiste », ont-ils indiqué, en nuançant l’image idéalisée du personnage qu’en donne Alia Ghanem, sa mère inconsolable.
 
 
 

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38 Comments

  1. Sa mère doit être un peu naïve.
    Dans les familles de la Méditerranée, le mères sont fières de leurs fils. Quoi qu’ils fassent.
    Il faut reconnaître que ce pauvre Oussama avait des circonstances atténuantes, et qu’il ne pouvait pas lui-même s’y retrouver.
    Il a fait partie d’une famille d’une cinquantaine d’enfants, ce qui n’arrangeait pas l’équilibre normal d’une personne vivant à notre époque. Hors polygamie évidemment…

  2. Je comprends pas pourquoi le web Master n’exclut pas ce islamophobe de Leroy ,ce pauvre mec frustré Qui n’a rien à faire de c’est journée à par de critiquer avec c’est commentaire raciste ,,, j’imagine pas la tête de ce pauvre , chien de mer…. Toi tu dois être vraiment seul et moche pour Surfer sur des sites musulman ,va jouer avec tes facho et viens pas la ramener ici vieille charrue , grosse mer…. Va jouer au jeux cola maillard au bord d’une falaise du fera plaisir à beaucoup de monde tordu

  3. L’Amérique et la famille Al saoud avait utilisé le jihad contre les soviétiques, tout en sachant que le jihad combat “Might is Right”.
    Le jihad a été bloqué dans le monde non musulman parce que :
    Presque tout le monde judao chrétien, Le temple du feu à Téhéran et même les chinois, chacun attend son sauveur.
    Moralité :
    Celui qui attend un sauveur, sème le désordre pour accélérer la venue de son sauveur.
    Les musulmans n’attendent personne, il appliquent le jihad jusqu’à la fin des temps et cela dérange tout le monde.

  4. Je trouve que l’interview de cette mère, le contenu ressemble trop à la propagande Saoudiste surtout maintenant, avec l’émir fellon Mohammed Ben Salmane, transférer la responsabilité sur de quelconques frères Musulmans, qu’ils vomis par la gouvernance de l’Arabie depuis pas mal de temps. Bon, et admettons que le 11-09 soit vrai, oui mais avant, qui a collaboré avec les Américains pour créer un anti-Vietnam, via l’Afghanistan? Oui, il y eut accroissement de l’activité Américaine en Afghanistan avec collaboration de l’Arabie et pays voisins, avec collaboration du Pakistan, effectivement dans le but d’imposer une situation de guerre à l’Union Soviétique. Si je vois bien où est l’intérêt de l’Amérique là-dedans, je ne vois pas mais pas du tout où est l’intérêt des Musulmans et l’intérêt de la Nation Islamique. Au contraire, la ruine de l’Union Soviétique et la dissolution du pacte de Varsovie, l’avènement du monde unipolaire a commencé par se traduire très vite par la guerre destructrice de l’Irak.
    Et question, Oussama Ben-Laden était-il “jihadiste” pendant les années 80, lorsque la guerre à l’Union Soviétique était légalisée des oulémas du palais des Saouds et sous parapluie Américain, ou n’est-il devenu “jihadiste” qu’après, on met où le curseur?
    Je ne sais pas si le fils de cette femme a eu le cerveau lavé, mais moi, on ne me lavera pas le cerveau, même pas sur oumma.com
    Croissant de lune.

  5. Est-ce que les USA l’ont vraiment traqué “sans relâche” ? Et a-t-il d’ailleurs vraiment été attrapé et tué quand ils l’ont dit puisqu’ils n’ont présenté aucune preuve ? Peut-on croire le pays de Bush, Collin Powell et Obama sur parole ? Quant à l’Afghanistan on sait maintenant grâce à Brzezinski qui l’a reconnu lui-même que c’est la CIA qui est intervenue la première en Afghanistan contre le gouvernement local pour attirer les Soviétiques dans un piège …Dans lequel d’abord les Soviétiques puis ensuite tellement de musulmans sont tombés, croyant que le pays avait été envahi par Moscou alors qu’il l’avait déjà été par Washington.

    • Décidément, avec vous et vos semblables, nous serons toujours ignobles et les gentils musulmans seront toujours de doux moutons ne commettant jamais de crimes… comme chacun peut le constater tous les jours.
      J’espère que vous n’habitez pas chez nous ou alors ayez la décence de déménager et de quitter nos pays de kouffars que vous polluez.

    • Alors, on va faire attention aux mots qu’on emploie hein et à la façon de les utiliser.
      D’apres Brzezinski, “c’est en effet le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l’assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul”
      Ensuite:
      “N. O. — Malgré ce risque, vous étiez partisan de cette “covert action” [opération clandestine]. Mais peut-être même souhaitiez-vous cette entrée en guerre des Soviétiques et cherchiez-vous à la provoquer ?
      Z. Brzezinski. — Ce n’est pas tout à fait cela. Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent”
      Ils ont signé un accord, Washinton n’a rien envahi du tout… Bref c’est les Américains le méchants quoi… n’importe quoi…
      Sources: https://www.algerie-focus.com/2011/05/zbigniew-brzezinski-pourquoi-et-comment-jai-finance-ben-laden-en-afghanistan/

    • Les démons de l’islam sont toujours occidentaux.
      C’est bien commode pour excuser les crimes qu’on commet au nom de l’islam, non ?
      Et il y en a plein comme vous qui nous côtoient tous les jours.
      Pourquoi ne pas émigrer vers des pays non kouffars ?
      On pourrait vous verser les allocations en une fois en échange de votre départ. Ouf !
      Je ne parle pas de mes concitoyens de culture musulmane mais de gens comme vous qui sont irrécupérables et resteront ici toujours aigris par l’échec de leur société et de leur civilisation.
      Car le monde va vite…

  6. Comme ça fait longtemps que les gens savent que le 11/9 fut un attentat israélo américain présenté comme un attentat d’al qaida (qui n’existe pas), ça me fait bien rire cette interview.
    Le soit disant commanditaire des attentats du 11/9 a fait quoi au juste ?
    A t’il préparé les WTC 1, 2 et 7 pour une démolition contrôlée ?
    A t’il lui même tiré les missiles sur le pentagone, les tours WTC 1 et 2 ?
    Etait t’il dans le centre de commandement médiatique qui synchronisait les lives de plusieurs chaines télé ?
    Etait t’il présent lorsqu’une incrustation d’un avion immobile sur le trajet du missile a foiré, et le nez a dépassé de la tour ?
    A t’il participé à l’élaboration de fausses vidéos “amateurs” avec des avions en image de synthèses tous plus mal réalisés les uns que les autres ?
    Non.
    Donc Oussama Bin Laden est innocent de ce dont on l’accuse et il serait temps que Oumma.com se mette à la page.

    • Si vous avez des doutes au sujet des attentats du 11 Septembre, faites comme moi: Consultez les sites conspi, puis les sites de zététique, puis les sites officiels (rapports de la Fema, du Nyst, etc).
      Ca m’avait intrigué, donc j’y ai passé trois mois. Je sais désormais tout du sujet, si bien que je n’ai plus trop envie d’en débattre. J’ai juste une certitude. Ces attentats se sont passés comme l’affirme le gouvernement américain. Et ils ont bien été commis par des saoudiens d’Al Qaida. Pour ce qui est du financement et de la logistique, voir le Pakistan et l’Arabie Saoudite.
      Pour le Pakistan, l’ISI est impliquée. Pour l’Arabie Saoudite, c’est plus compliqué. On a des financements privés, et peut être des financements gouvernementaux. Seuls les sénateurs qui ont eu accès au rapport de la commission d’enquête pourraient nous éclairer. Pas de chance, il est classé.
      A part ça, la responsabilité personnelle d’Oussama Ben Laden n’est pas avérée, même si son groupe est impliqué. Ceci dit, il n’était pas centralisé. Le mollah Omar ne parait pas responsable de grand chose, excepté d’être un con. Et les sponsors de l’opération sont des alliés des EU.
      Absolument rien n’implique Georges Bush ou le Mossad. Mais les israéliens avaient prévenu en apportant pas mal de précisions. Possible que Bush ait laissé faire, mais rien ne le prouve (souvenez-vous: Comme Tarik Ramadan).
      Bref. On a surtout à faire à un énorme fiasco, généré par les difficultés de communication entre les diverses administrations concernées. Je résume.
      Pas facile, d’ailleurs, au terme de trois mois d’enquête, car j’ai enregistré des milliers de données. Je ne vous demande pas de me faire confiance. A votre tour d’explorer ce sujet au demeurant passionnant. Mais, si vous vous cantonnez au seul point de vue conspirationniste, vous périrez idiot.
      Souvenez vous: 3 mois. Cinq heures par jour, et en disposant de bases scientifique solides. Et à la fin on comprend comment le bâtiment 7 a pu s’écrouler sur le modèle d’une destruction contrôlée. Tout cadre à merveille. Mais il faut se coller le rapport du Nyst. C’est pas pour les croyants. C’est vraiment élaboré et incroyablement pertinent.
      Bref.

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