Signe des temps troublés placés sous le signe de l’éviction spectaculaire du président égyptien, Mohamed Morsi, plébiscité par les urnes et renversé par l’armée, le célèbre cheikh saoudien Mohamed al-Arifi a été interdit de quitter le territoire national par les autorités de son pays, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour le Qatar où il devait animer une conférence.
C’est via Twitter que celui-ci a médiatisé son assignation à résidence par la monarchie de son pays, dont l’empressement à congratuler l’armée égyptienne pour son putsch renversant devança tous les autres artisans de ce coup de force…
Les critiques émises par Mohamed al-Arifi contre la destitution de Mohamed Morsi n’ont pas été du goût des hauts dignitaires saoudiens, et son double soutien adressé au président égyptien ainsi qu'au mouvement des Frères Musulmans, en appelant le peuple d’Egypte à faire bloc derrière son chef d’Etat mis sur la touche, a dû sceller son sort.
L’interpellation de Mohamed al-Arifi coïncide avec une série de procédures sanctionnant les pro-Morsi, l’Arabie saoudite n’hésitant pas à révoquer tout imam qui se range publiquement du côté de Mohamed Morsi et des Frères Musulmans.
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