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La guerre contre le terrorisme a fait un carnage : 1,3 million de morts en Irak, Afghanistan et Pakistan

De la calamiteuse guerre sans fin contre « l’Axe du mal », orchestrée après les attentats du 11 septembre par l’administration Bushienne va-t-en-guerre, et poursuivie aveuglément par l’administration Obamanienne en faisant voler en éclats l’utopie du renouveau, il ressort aujourd’hui une comptabilité effroyablement édifiante qui met en lumière les trois pays qui ont payé le plus lourd tribut à des invasions guerrières usant et abusant du mensonge d’Etat éhonté (armes de destruction massive) et de bien d’autres stratagèmes inavouables  : l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan.

C’est à l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW, prix Nobel de la paix en 1985), et aux deux organismes Physicians for Social Responsibility et Physicians for Global Survival, trois organisations scientifico-pacifistes, que l’on doit un récent rapport intitulé "Body Count: Casualty Figures after 10 years of the War on Terror", qui dresse, au fil de ses cent pages, le bilan macabre d’une décennie dévastatrice.

Plus de 1,3 million de personnes ont péri dans les trois territoires ci-dessus mentionnés, après avoir été envahis par l’impérialisme belliqueux américain, au nom d’une démocratie qui impose son diktat de manière impitoyable, en s'enlisant de surcroît dans les bourbiers de ses exactions…

Dans cet état des lieux funeste qui se base sur diverses sources, y compris gouvernementales, et ne tient pas compte d’autres théâtres de conflit, tels que le Yémen, la Somalie, la Libye, ou la Syrie, il est à noter que les trois associations qualifient de "crime contre l'humanité proche du génocide" cette guerre prétendument salvatrice ou encore « humanitaire » pour paraphraser notre philosophe tout terrain qui sévit, omniprésent, sur les plus minés d’entre eux : BHL…

Il est des hiérarchisations du malheur dont aucun peuple ne voudrait de la première place, et certainement pas les Irakiens à qui ce triste privilège revient, déplorant près de un million de morts, un chiffrage réduit sans surprise et de manière drastique à 111 000 par les médias américains. Les Afghans, avec leurs 220 000 citoyens fauchés mortellement, arrivent deuxième, suivis des Pakistanais qui ferment cette marche funèbre en totalisant 80 000 victimes, toutes foudroyées par les attaques de drones US, dont de nombreux enfants.

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Rappelons qu’en octobre 2006, la célèbre revue médicale britannique "The Lancet" recensait plus de 600.000 Irakiens morts de façon violente lors de l’offensive américano-britannique – soit 500 morts par jour après le début de l'opération "Iraqi Freedom" – soulignant que ce chiffre équivalait à 2,5% de la population.

 


 

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