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La condamnation de l’islamophobe Renaud Camus pour “provocation à la haine” confirmée

Théoricien cynique du grand remplacement, cette farce sinistre des extrémistes de droite auxquels il appartient, et tribun fielleux des « Assises Internationales sur l’islamisation », ce grand rassemblement de l’Europe nationaliste, fascisante et viscéralement islamophobe au cours duquel, le 18 décembre 2010, à Paris, il déversa sa haine de l’islam devant un auditoire électrisé par son délirium aigu, l’écrivain Renaud Camus n’a pas trouvé grâce aux yeux de la Cour d’appel de Paris, qui a confirmé le jugement du 14 avril 2014 le condamnant à 4.000 euros d'amende pour « provocation à la haine ou à la violence ».

Sourde aux dénégations du président du parti de l’In-nocence, qui a clamé son innocence en triste sire qu’il est, la Cour d’appel s’est rangée à l’avis émis par la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris, le reconnaissant coupable d’une « stigmatisation d’une rare outrance » à l’encontre des musulmans, et à verser 500 euros de dommages et intérêts au Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples).

Souffrant opportunément d’amnésie au point de ne plus se souvenir de ses propos orduriers qui l’ont conduit devant la justice de son pays, Renaud Camus recouvrera certainement la mémoire hors du prétoire, quand il grommellera, furibond de ne pas avoir été blanchi, son florilège de phrases ignobles, dont la comparaison entre les musulmans et "des guerriers envahisseurs dont le seul objectif est la destruction et le remplacement du peuple français et de sa civilisation par l'islam" culmina dans l'abjection dantesque, a moins que ce ne soit le dantesque abject.

 

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