Il a définitivement raccroché les gants et quitté l’octogone où, pendant 8 ans, de 2012 à 2020, il terrassa tous ses adversaires, sans jamais mettre un genou à terre, Khabib Nurmagomedov, le champion musulman des Arts Martiaux Mixtes (MMA), n’a rien d’une brute épaisse.
Il est bien plus que l’ancienne terreur des rings, même si son exceptionnelle invincibilité aura marqué de son empreinte l’histoire de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la ligue la plus prestigieuse du MMA.
Sous la cuirasse de l’imbattable gladiateur, aussi puissant qu’agile, né il y a 34 ans de cela sur une terre d’islam, à Makhatchkala, la capitale de la République russe du Daghestan, a toujours battu le coeur d’un homme très pieux.
Hors des arènes bruyantes, où il remportait ses titres de gloire devant un public enfiévré, s’enflammant à chacune de ses victoires par KO, et à l’ombre des projecteurs aveuglants, la ferveur de sa dévotion envers Allah fut à l’aune de ses combats : d’une grande et inaltérable intensité.
« Il n’y a rien d’autre de plus important pour moi que d’être clair avec Allah. Et être clair avec Allah, c’est la première chose la plus difficile dans la vie », confiait au zénith de sa carrière celui que l’on surnomma « The Eagle », tout en craignant le jugement « d’Allah, le Tout-Puissant, sur la violence qui règne dans l’octogone », son terrain de jeu de prédilection.
Si vous cherchez actuellement l’Aigle du Daghestan, l’un des athlètes musulmans les plus populaires au monde, c’est en Terre sainte que vous le trouverez, là où, chaque année, il vient se ressourcer et raffermir sa foi, en accomplissant la Omra.
Un petit pèlerinage, revivifiant spirituellement, qui lui a inspiré cette belle métaphore : « Pour moi, La Mecque est comme une rivière, où l’on peut prendre un bain et se purifier. Après tout, tous les serviteurs du Tout-Puissant ont besoin de purification d’âme plus que toute autre chose. Qu’Allah nous pardonne et nous guide sur le droit chemin ».
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