Armé de sa foi inébranlable et d’un mental d’acier, le jeune indonésien Mochammad Kahmim Setiawan a su braver les caprices du ciel, dépasser ses douleurs, transcender sa fatigue et franchir tous les obstacles qui ont jalonné la longue route empruntée à pied, un jour ensoleillé de l’été 2016, pour rejoindre sa destination finale : La Mecque.
Ce marcheur devant l’Eternel, parti gaillardement de la régence de Pekalongan, sa ville natale en Indonésie, le 28 août 2016, pour parcourir les 9 000 km qui le séparaient de la Terre sainte dans le cadre d’une traversée nimbée de lumière, s’en est remis confiant au Très-Haut, le plus Savant, pour le guider sur le chemin du Hajj et de la purification de l’âme.
Muni d’un exemplaire du Noble Coran, Mochammad Kahmim Setiawan s’est imposé une discipline de fer tout au long d’une aventure pédestre qui, pour friser l’exploit sportif, n’en était pas moins hautement spirituelle, censée raffermir sa foi en le mettant à l’épreuve
Ce pèlerin qui cheminait vers la Mecque à grands pas, à raison des 50 km parcourus chaque jour, de préférence à la nuit tombée – ses journées étant consacrées au recueillement dans des mosquées ou à un repos bien mérité chez l’habitant – avait à cœur de tisser des liens avec ses semblables, de toutes origines et confessions, rencontrés au cours de son long périple.
« Je crois que le Hajj n’est pas seulement une manifestation de solidarité entre musulmans. Ma façon de démontrer ma piété à Allah, le Tout-Puissant, c’est en apprenant l’Islam de divers savants musulmans et en rencontrant des croyants d’autres obédiences pour en savoir plus sur leur religion et leur culture, afin de promouvoir la tolérance », a expliqué ce fils, pétri des valeurs humanistes de l’islam et animé de fortes convictions, qui fait la fierté de son père, Syaufani Solichin.
Non content d’avoir été à la hauteur du défi qu’il s’était fixé, en puisant dans la parenthèse sacrée du Ramadan, dont il a observé scrupuleusement le jeûne, une force renouvelée, Mochammad Kahmim Setiawan a aussi fait mentir magnifiquement ses propres prévisions, puisqu’il a rallié la Terre sainte quelques jours avant le 30 août, la date d’arrivée qu’il avait inscrite sur son carnet de voyage.
Eloigné des siens pendant toute une année riche en émotions et en découvertes, ce jeune indonésien tentait d’accomplir là son « djihad suprême », comme il l’a confié avec une grande humilité à la SaudiGazette, en insistant sur la « lutte spirituelle livrée contre les péchés » qui, au final, aura abouti à une belle victoire remportée sur lui-même.
Un jeune indonésien a parcouru 9 000 km pour rallier la Mecque… à pied
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3 Comments
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Il est parvenu à faire 9000 km parce qu’il s’est convaincu psychologiquement qu’il allait y arriver,ajouter à sa foi ,cela la doublement renforcer .Bravo à ce jeune indonésien,c’est un exemple pour tout les jeunes fénéants hanouniser
Aussi bien entraîné, il pourra examiner à son arrivée le régime politique saoudien de très près…
Je serai censuré : il ne faut jamais parler de la réalité. C’est déplacé.
Un homme marche par foi pendant un an sur plus de 9000 kilomètres et tout ce que t’as à dire c’est ça?
Quelle médiocrité !
Les pélerins viennent pour faire leur pélerinage pas pour voir la tribu corrompue des saoud.
Tu fais semblant que ce que tu dis est subversif et en plus tu crois que tu tiens un scoop hahaha.
C”est pas pour rien qu’ils sont les alliés des USA et d’Israel. Qui se ressemble s’assemble.