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Etats-Unis : des leaders musulmans exhortent à « Abandon Biden » pour son soutien inconditionnel à Israël

Au coeur de la métropole de Chicago devenue, le temps d’un week-end, la capitale en pleine effervescence de l’Amérique musulmane, les appels vibrants à rejeter Joe Biden, à se désolidariser à jamais de ce vieux président démocrate qui a renié ses promesses et trahi ses électeurs de confession musulmane de la pire manière qui soit, ont retenti avec force. 

Sonnant comme de puissants mots d’ordre lors de la Convention annuelle de la Muslim American Society (MAS) et du Cercle islamique d’Amérique du Nord (ICNA), ils ont trouvé un large écho auprès d’une audience qui y était particulièrement réceptive, tant le désenchantement est grand : les 30 000 Américains musulmans qui y participaient.

Tous étant profondément choqués, voire révulsés, par le soutien inconditionnel impensable, ad nauseam, des Etats-Unis à Israël, même au paroxysme de l’horreur à Gaza.

Décrié, vilipendé, déchu de son piédestal pour son refus coupable d’exiger un cessez-le feu immédiat dans une Bande de Gaza totalement anéantie et cruellement endeuillée, pour son inertie insupportable qui l’éclabousse du sang des plus de 21 000 victimes palestiniennes d’un massacre génocidaire, Joe Biden, l’octogénaire de la Maison Blanche, ne pourra guère plaider la sénilité pour se faire pardonner l’impardonnable… 

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« Notre campagne active contre Biden pour avoir violé une promesse essentielle du Parti démocrate rencontre un vif succès. Biden a trahi ses engagements, a trahi les Américains musulmans qui ont voté pour lui en 2020, en ayant la naïveté de croire qu’il considérerait que toutes les vies comptent, y compris celles des Palestiniens », a déclaré Jaylani Hussein, le responsable de l’influent Conseil des relations américano-islamiques dans le Minnesota et fer de lance de la campagne #AbandonBiden. 

« Nous ne nous attendions pas à ce que le président soit aussi paralysé face à une question aussi cruciale », a-t-il grandement déploré, avant d’en faire solennellement le serment : « Nous avons contribué à son élection, et nous avons été trahis d’une manière si odieuse, si grave, que nous nous engageons à agir pour qu’il dégage, qu’il ne soit plus jamais réélu ».

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