Pour sa première tournée à l’étranger depuis l’irruption de la pandémie sur les cinq continents, c’est au pays des pharaons que l’héritier du trône britannique, accompagné de son épouse, a fait sa deuxième escale officielle, juste après la Jordanie.
Placée sous le signe de la préservation de l’environnement, la visite de deux jours du Prince Charles de Galles et de la duchesse Camilla de Cornouailles dans la capitale égyptienne, particulièrement au coeur du Caire historique et devant les célèbres pyramides de Gizeh, symboles éternels de la fascinante civilisation de l’Egypte antique, a fait crépiter les flashes et bourdonner les réseaux sociaux…
Point d’orgue de ce séjour très médiatisé, la rencontre du couple princier avec le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed El-Tayeb, en présence d’enseignants émérites et de brillants étudiants, dans l’enceinte de la prestigieuse mosquée du haut lieu de l’islam sunnite, s’est avérée riche d’enseignements pour le Prince Charles.
En effet, le fils aîné de la Reine Elisabeth II, qui n’a jamais fait mystère du vif intérêt qu’il porte à l’islam, au point de s’initier à la langue arabe afin de mieux appréhender le Coran, mais aussi à l’art et la culture islamiques, s’est remémoré publiquement plusieurs versets coraniques, dont il a loué les vertus écologiques.
« Nous devrions tenir compte d’une telle sagesse et redécouvrir un sens du sacré en apprenant à vivre dans les limites de la nature, plutôt que de penser que nous pouvons continuer à l’ignorer », a-t-il déclaré à l’issue de ce qui fut sa deuxième visite à Al-Azhar, dans une Egypte qui accueillera, en 2022, la 27ème Conférence internationale sur le climat (COP27).
Cette photo, n’est pas innocente.
Une seule femme au milieu de toute cette matière masculine condensée.