Jamel Debbouze, le bouffon du roi Mohammed VI ne mettra jamais ses "talents" de pitre préféré des bobos parisiens au service d'une critique cinglante de la monarchie marocaine qu'il vénère particulièrement et dont il est un fidèle sujet. Réagissant au concept de «culture propre» développé par certaines ministres issus des islamo-conservateurs du PJD, le pathétique comique a affirmé dans le quotidien marocain Les Echos : « Je ne comprends pas comment peut-on parler de ça ? Un artiste ne doit en aucune façon être ligoté. Il doit plutôt être libre ».
Soucieux de la liberté des artistes (surtout ceux qui comme lui sont soumis aux puissants), le turlupin Debouzze ne s’est guère manifesté quand Walid Bahomane, un jeune dessinateur en herbe de 18 ans avait été condamné le 16 février 2012 à un an de prison ferme et d’une amende de 10.000 dirhams (1.000 euros), au motif « d’atteinte à la sacralité de Mohammed VI ». Tout comme Debouzze ne s'est jamais indigné de la terrible répression de son ami le roi qui s'est abattue sur les militants du mouvement du 20 février, partisan d'une authentique démocratie au Maroc.
Si Debbouze s'oppose à "la culture propre", est-il en revanche favorable à la notion de "gestion propre" qui n'est pas l'apanage de son petit copain le Roi Mohammed VI, un des principaux acteurs de la corruption dans ce pays, qui l'a propulsé dans le top 10 des monarques les plus riches au monde selon un classement du magazine américain Forbes. Alors qu’ une majorité du peuple marocain vit avec dix dirhams par jour !
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