Véritable trésor de la nature qui, lorsqu’il jaillit, transforme n’importe quel pays en terre d’abondance, le précieux or noir, objet de toutes les convoitises, coule à flots dans les sous-sols marocains, et même en eaux profondes, au point de dépasser toutes les estimations.
Sondés, forés, ou traqués, jusqu’à faire parler les armes au nom de fallacieuses épopées héroïques, telle la "guerre humanitaire" en Libye, les gisements de pétrole, richesses hautement stratégiques, inondent le royaume de l’Atlas, notamment à Mazagan, au large des côtes ouest, qui regorgerait d’importantes réserves évaluées à 3,2 milliards de barils.
Doté de la denrée rare au cœur de tous les enjeux et de la conflictualité, le Maroc voit son potentiel pétrolier revu à la hausse par la compagnie australienne Pura Vida Energy, celle-là même qui, le mois dernier, affirmait que le Maroc avait la possibilité de devenir "un pays exportateur de gaz de pétrole comme son voisin algérien", ainsi que le relate l’agence Ecofin.
Alors que le Maroc importe la totalité de ses besoins en hydrocarbures, contrairement aux autres pays voisins d’Afrique du Nord, un tel potentiel impliquerait l’élaboration d’une nouvelle politique énergétique et commerciale. L’heure est à la circonspection au sommet de la monarchie, qui tend à relativiser ces estimations très prometteuses, en attendant que de nouvelles études et forages les corroborent.
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