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Ces adolescents palestiniens qu’Israël assassine, froidement et lâchement

Ils sont tout juste sortis de l’enfance et ne connaissent que la souffrance et la mort, les vies des adolescents palestiniens sont brisées, embastillées, fauchées par l’occupation israélienne qui, bien que frappée d’opprobre depuis le meurtre ignoble et hautement condamnable de la journaliste Shireen Abu Akleh, culmine actuellement dans une violence inouïe, totale et totalitaire.

Déshumanisés par l’implacable Etat d’apartheid qui, lui, s’enfonce toujours un peu plus dans les ténèbres de la barbarie, ces jeunes palestiniens, admirables de courage et de maturité, parce qu’ils portent précisément en eux les germes de l’espoir, sont devenus des cibles à abattre.

Ainsi, au cours de la sanglante semaine écoulée en Cisjordanie occupée, Zayd Ghounim, 15 ans, et Ghaith Rafeeq Yamin (photo ci-dessus), 16 ans, ont été lâchement et froidement assassinés par des snipers israéliens, le premier à Bethléem, de trois balles dans le dos, et le deuxième à Naplouse, d’une balle dans la tête.

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Zayd Ghounim

En hommage à ces jeunes martyrs de la Palestine outragée et suppliciée, arrachés si cruellement à leurs familles et à leurs proches en pleurs, nous diffusons leurs photos, ainsi que les images des funérailles déchirantes de Ghaith Rafeeq Yamin. Le jeune garçon, sans doute plus conscient que d’autres de l’extrême fragilité de son existence et des risques encourus quotidiennement, avait écrit ses dernières volontés dans un testament bouleversant. (voir ci-dessous)

Le testament bouleversant de Ghaith Rafeeq Yamin (traduction ci-dessous)

  1. Ne placez pas mon corps dans le réfrigérateur. Je n’aime pas le froid.
  2. Quand vous m’enterrerez, choisissez un endroit où se trouvent des enfants, afin que je ne sois pas seul.
  3. Laissez mes pages de réseaux sociaux actives pour que les gens ne m’oublient pas.
  4. Mon bracelet favori se trouve sous mon oreiller. Ne le perdez pas !
  5. Pourriez-vous offrir aux gens des exemplaires du Coran avec mon nom inscrit sur la première page en ma mémoire.
  6. Venez sur ma tombe tous les jours et parlez-moi, je vous entendrai.
  7. Ne pleurez pas quand je serai mort. Je n’aime pas faire souffrir les gens ou qu’ils pleurent à cause de moi.
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