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Ce Ramadan 1441 qui s’en va…

Paix sur vous et Ramadan de piété

Ce mois de Ramadan qui s’en va, comme me le signale cette face de la Lune que je ne peux empêcher de se dérober à ma vue, suscite en moi la crainte d’avoir perdu l’occasion de me faire pardonner par Toi (SWT), et nul autre que Toi, mes péchés nombreux comme des grains de sables et qui se répètent !
Tout comme il me laisse dans l’espoir d’avoir gagné pour avoir essayé de me rapprocher de Toi, en refusant, tant bien que mal, l’emprise carcérale de mes passions.
Par un jeûne loin d’être parfait, je le sais, même si je l’ai voulu de tout mon être, j’ai essayé d’apprendre à me prémunir de tout ce qui peut susciter de ma part Ton courroux, et d’être à la hauteur de la promesse que Tu as bien voulu inscrire dans le jeûne, à savoir : la Taqwa.
J’ai beaucoup parlé du jeûne comme d’autres, alors que ce qui importe, c’est ce qu’il a vocation de faire de moi de par Ta miséricorde et Ta sagesse, toutes de bien pour moi. Est-ce que ce qu’il m’a appris à être, pieux, je le serai ? Est-ce que mon état spirituel va évoluer vers la Taqwa ? Si oui, j’en serai profondément reconnaissant à Toi et Toi seul, si non, plaise à Toi de m’en préserver, ce ne serait que de ma faute et de moi seul, faible, négligeant, oublieux et insouciant que je suis.
Et ces dix dernières nuits, les meilleures de l’année musulmane qui ne reviendront que dans 12 mois lunaires ! Et cette mystérieuse laylatoul qadr, une nuit qui vaut plus que mille mois, et durant laquelle les anges descendent sur terre en vagues à couper le souffle, comme des grains de sable ? N’oublions pas que ce sont des êtres de lumière !
Cette nuit me rappelle l’urgence de me laisser guider par le Coran, tellement je m’en suis laissé et je m’en laisse éloigné par le clinquant du monde et par Satan le trompeur. Pourtant, je sais par la connaissance du cœur que seul Ta parole peut me sortir des ténèbres et me conduire vers le meilleur ici-bas, et la Félicité dans l’au-delà.
J’essaierai de rester fidèle à ce que Tu as voulu m’aider à être, en me prescrivant la pratique du jeûne. Mais, seul, je n’y parviendrai pas. Toi seul peut peut m’y aider et je Te supplie de le faire. Je sais que rien ni personne ne peut s’imposer à Toi, mais que Tu es sensible à l’invocation comme cela sied à Ta grandeur, Toi qui écoutes et réponds favorablement à qui essaye de rester dans le droit chemin, et qui T’invoque.
Tu m’as prescrit le jeûne comme une perche que Tu m’as tendue pour que je me rapproche de Toi. J’ai essayé de la saisir, sans être sûr que je m’y suis bien agrippé de toutes mes frêles forces, pour que Tu veuilles bien me tirer vers Toi.
Le temps que Tu lui as imparti arrive à son terme. Mais moi, je veux rester Ton fidèle serviteur, Toi qui n’a pas de terme, jusqu’au terme que Tu m’as fixé.
C’est Ton aide que j’implore de tout mon être, pour ne jamais oublier de me souvenir de Toi et T’être reconnaissant en tout et pour toujours. Rien ne m’agrée plus que Ton amour et Ton pardon. Même si Tu n’es pas satisfait de moi, vu mes manquements et ces péchés que je commets sans aimer le faire, au regard de révérence et de la gratitude que je Te dois, de Toi je suis satisfait.

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