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Boris Johnson, le maire de Londres, révèle ses racines musulmanes

Connu pour ses pitreries et sorties fracassantes qui ont l’art d’égayer la grisaille londonienne, Boris Johnson, le flamboyant maire de Londres à la blonde chevelure souvent en pétard, l’est certainement moins pour ses racines musulmanes venues d’Anatolie.

Précédé par une excentricité et des discours exaltés qui ont fait sa légende et grimpé sa côte de popularité, "Boris", comme l’appellent familièrement et même affectueusement ses administrés, a levé un coin du voile sur ses origines, en se vantant d’être le premier maire de Londres « d’origine musulmane », lors de son allocution devant le gotha arabe de la finance venu assister à la neuvième édition du Forum économique islamique mondial, fin octobre.

Tenant son auditoire trié sur le volet en haleine, le premier magistrat de la capitale britannique s’est mué en conteur d’un temps lointain, sur les traces de son arrière-grand-père Ahmed Hamdi, un entrepreneur musulman d’une grande piété qui a su prospérer dans la cire d’abeille, jusqu’à bâtir un petit empire.

"Je suis très fier d'être ici ce matin parce que je suis sûr que je suis le premier maire de Londres d’extraction en partie musulmane, et en fait le descendant d'un entrepreneur musulman du nom de Ahmed Hamdi", a déclaré en préambule Boris Johnson, avant de réserver le meilleur pour la fin : "Le père du père de mon père, un homme pieux de l'Anatolie qui a fait le Haj et qui avait pratiquement le monopole du marché de la cire d'abeille à Istanbul, ce qui était alors très porteur car il fallait des bougies de cire d'abeille pour éclairer les mosquées, a fait fortune dans ce secteur, et puissamment prospéré comme on dit ici en Angleterre", a-t-il relaté, sûr de son effet auprès de l’aréopage de notables en provenance du Golfe, suspendu à ses lèvres.

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Fervent avocat de la politique d'immigration de la Grande-Bretagne, louant l'esprit d'ouverture qui règne dans son fief, à l’image des bars à chicha qui ont fleuri dans le paysage urbain sans encombres, le meilleur VRP de Londres a usé de toute sa force de persuasion, puisant aux sources de son histoire familiale pour convaincre les décideurs du monde arabe d’investir dans sa bonne ville.

"Construisons les échanges, privilégions la coopération et choisissez de placer votre argent à Londres, là où il y a plus de banques américaines qu’à New York même, plus de musées qu’à Paris, moins de précipitations qu’à Rome, et où s’est implanté le plus grand centre de la finance islamique dans le monde", a plaidé Boris Johnson, se faisant le premier ambassadeur de Londres en tant que place forte financière incontestée, et qui entend bien le rester…

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