Au Liban, la crise économique a été l’un des déclencheurs en octobre 2019 d’un soulèvement inédit contre la classe politique, inchangée depuis des décennies et accusée de corruption et d’incompétence. Malgré les restrictions imposées face au nouveau coronavirus, la mobilisation populaire contre le pouvoir a repris ces derniers jours.
Au Liban, reprise de la contestation pour lutter contre la précarité
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La corruption au Liban et l’hypertrophie du secteur bancaire usuraire s’est accumulée pendant des années avec l’appui des Occidentaux et des pétromonarques, mais le blocus international de la Syrie, qui empêche le Liban de commercer non seulement avec son voisin mais d’atteindre les marchés plus éloignés constitue la seconde cause de la crise d’une économie non productive, commerçante, spéculative et devenue quasi-insulaire. Sans parler de la masse des réfugiés palestiniens puis syriens que le pays doit supporter sans aide internationale suffisante et des attaques régulières de l’aviation sioniste.