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Algérie : un jeune homme s’est immolé par le feu dans la wilaya de Chlef

Il est un incendie, celui de la désespérance sociale, qu’aucune embellie politique ne vient circonscrire en Algérie, le chômage endémique, l’appauvrissement qui en découle, le dénuement matériel et culturel, et l’horizon inexorablement bouché étant des étincelles qui embrasent la jeunesse algérienne dans des immolations tragiques, auxquelles assiste, impuissante et affligée, la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (Laddh), comme tant d’autres.

Ainsi, dans la wilaya de Chlef, au nord-ouest du pays, à mi-chemin entre Alger et Oran, un homme d’une trentaine d’années n’était plus qu’une torche humaine, jeudi dernier, devant le centre universitaire d’Oulef Farès, rien ni personne n’ayant pu le dissuader de commettre ce terrible geste fatal. Aucune loi anti-immolation répressive, dénuée de la moindre empathie envers les jeunes candidats au suicide, ne l’ayant découragé de brûler à l’âge de tous les possibles, aucune perspective, pas même celle de la future élection présidentielle en avril prochain, n’étant suffisamment prometteuse pour le retenir dans ce bas monde, d’où il a voulu s’extraire définitivement.

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C’est avec consternation que la Ligue algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme a relayé ce nouveau drame humain qui reflète la réalité d’un phénomène devenu très alarmant de l’autre côté de la rive méditerranéenne, où le suicide, quelles que soient ses modalités, s’avère extrêmement meurtrier parmi les 18-35 ans depuis ces cinq dernières années. Avec cette énième immolation, la wilaya de Chlef détient le bien triste record de morts programmées qui choisissent de périr dans des flammes de détresse, toujours aussi incandescentes et jusqu’à quand ?

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