C’est le boys band anglo-irlandais du moment, One Direction fait fureur auprès des jeunes du monde entier, les adolescentes se pâmant devant ces cinq beaux éphèbes talentueux, jusqu’à ce que le coming out de l’un d’entre eux défraie aujourd’hui la chronique Outre-Atlantique, sous la plume incisive d’une blogueuse, ouvertement islamophobe, et très controversée dans la médiasphère américaine.
«Il n'y a de Dieu qu'Allah, et Muhammad est son Prophète», cette attestation de foi est celle de Zayn Malik, le brun au visage d’ange du groupe, qui a choisi, en son âme et conscience, de dévoiler publiquement son islamité sur son compte twitter. Une décision personnelle courageuse dont on connaît les terribles effets pervers en terme d'image, et que le journaliste américano-pakistanias, Ali Wahajat, a jugé pour sa part inconséquente dans un entretien au Sun.
L’aubaine était trop belle pour Debbie Schlusse, qui s’est emparée avec férocité de ce témoignage intime pour jeter de l’huile sur le feu en accusant le jeune homme de prosélytisme auprès de jeunes filles qui n’ont d’yeux que pour lui. «One Direction ne connaît qu’une direction, la Mecque», «Jihad séduisant», allant jusqu’à recommander aux parents «d’éloigner leurs filles» de ces chanteurs, dont l’un est musulman et susceptible de les convertir, la blogueuse, frayant en eaux ultra-conservatrices, n’a pas lésiné sur l’instrumentalisation des peurs pour brouiller l’image lisse du brun adulé du groupe. Un travail de sape qui est du même tonneau que sa récente calomnie de l’élection Miss USA, dont elle martelait à toutes les tribunes que la gagnante était «financée par le terrorisme islamique».
Le tweet n’a pas fait long feu, se consumant dans son aversion primaire de l’islam, et sous le poids de la production du groupe très embarrassée, alors que la tournée de One Direction battait son plein, mais il aura eu le temps d’infecter la Toile de son venin.
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