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Un nouveau rassemblement pour appeler à la libération de Salah Hamouri

Y aurait-il un frémissement politique au sujet de l’incarcération illégitime de Salah Hamouri, ce jeune franco-palestinien mis aux fers israéliens depuis six ans ? Assisterait-on à une prise de conscience gouvernementale, à quelques mois de la libération de ce compatriote croupissant à l’ombre, mais aussi dans l’ombre de l’autre prisonnier constamment mis en pleine lumière, le franco-israélien Gilad Shalit ?

La double mobilisation pour sortir la France d’une inertie suspecte et l’exhorter à tout mettre en œuvre pour libérer Salah Hamouri ne faiblit pas. Sous l’impulsion de l’ancien Député, Jean-Claude Lefort, président de l’Association France-Palestine solidarité, un nouveau rassemblement a eu lieu devant l’Hôtel de Ville de Paris, le 22 avril dernier, en présence de la mère du jeune homme.

Dans la dernière ligne droite de son calvaire carcéral, le 28 novembre 2011, un courrier d’Alain Juppé est à marquer d’une pierre blanche (voir ci-dessous), puisque pour la première fois, un ministre, et pas des moindres, reconnaît que Salah Hamouri est détenu « sans élément de preuve ». Pour autant, ainsi que le souligne Jean-Claude Lefort, cette reconnaissance tardive de l’injustice qui a frappé un jeune homme, dont l’origine palestinienne n’a pas plaidé en sa faveur, n’a pas été téméraire au point d’exiger du gouvernement israélien sa relaxe pure et simple.

Dans une lettre adressée à Marie-France Beaufils, sénatrice-maire de Saint-Pierre-des-Corps, en date du 31 mars 2011, Alain Juppé écrit concernant Salah Hamouri :

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« Je déplore que les autorités israéliennes n’aient pas pris de décision de remise de peine, d’autant que les aveux faits à l’audience n’ont été corroborés par aucun élément de preuve. Je mesure la peine de sa famille, alors qu’il est à présent en âge de s’investir dans des études. Je comprends également que l’intéressé a fait le choix de ne pas solliciter de demande de grâce. C’est une attitude respectable. »

Jean-Claude Lefort écrit sur le site de l’AFPS :

« De même, de manière implicite, le ministre admet que le refus de Salah de présenter des excuses est “une attitude respectable”. Cette avancée ne rend que moins compréhensible le fait que le ministre n’évoque pas l’exigence de sa libération, prenant seulement acte du fait que Salah doit sortir de prison “le 28 novembre 2011” et que “sa situation continuera d’être suivie avec attention jusqu’à sa levée d’écrou. »

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