« Savez-vous ce qu’est un pénis ? Savez-vous ce que possède un homme ? Dépêchez-vous, comment ça s’appelle ? Allez-y, depuis combien de temps vous vivez en Suède ?».
Scène d’une tyrannie affreusement scabreuse et outrancière, qui heurte d’autant plus les esprits qu’elle a le visage haineux d’une enseignante suédoise en tout point indigne de sa mission pédagogique, le cours de langue pour étrangers filmé récemment à Malmö est scandaleux. Il est proprement révulsant.
Diffusée par AJ+, la vidéo montre une professeure d’âge mûr entrée dans une fureur noire contre des jeunes femmes voilées, vociférant, tapant violemment sur la table, les terrorisant avec une question d’une extrême vulgarité, outrageante à dessein.
Une question ahurissante, mais manifestement obsédante pour la furie qui la pose avec une rare véhémence, dont on se demande bien en quoi elle facilitera l’intégration de ces jeunes musulmanes en Suède…
Aux forts relents islamophobes, ce cours d’initiation à la langue suédoise sombrerait presque dans l’ubuesque, s’il n’était pas aussi intolérable et honteux.
Les suédoises en général sont tellement omnibulées par le sexe qu’elles oublient leurs limites !
Ceci est inqualifiable bien sûr, mais ne cherchez-vous pas à être toujours des victimes ?
Comment se comportent les musulmans dans leurs pays vis à vis de leurs minorités, qu’ils cherchent à réduire à des minorités, puis à leur émigration ? Les minorités des pays musulmans partent car elles ont peur.
Mais vous, les musulmans, êtes toujours des victimes, ou du moins vous le désirez. Pensez aussi à ceux que vous opprimez depuis des siècles. Qui habitaient chez eux avant l’invasion des Bédouins d’Arabie, enfin unis par le Prophète. Pour conquérir les voisins (butin et femmes).
ça n’a pas l’air d’un cours de medecine, anatomie du corps humain.
Cette femme devrait demander à une chatte si elle sait ce que possede un chat, parceque chez moi les chats sont des islamistes et adorent les mosquées.
La sexualité est une chose qui se fait, quand on parle sexualité , on la vide de son sens.
Salam water water, effectivement, parler de la sexualité et la montrer, la chosifier, ça fait qu’elle n’est plus là. La sexualité ne se parle pas, elle se fait, mais peut-être qu’on peut la suggérer, de façon allusive, on dirait en effet que ça se suggère, que ça se rêve, et si on ne la rêvait pas, on ne la ferait peut-être pas. Donc il faut pour ça être bon artiste, bon poète pour suggérer sans nommer, si on nomme, c’est fichu.
Et elle ne s’individualise pas vraiment, la sexualité détachée de la sentimentalité, ça existe en théorie mais pas en pratique. Il faut que le mot amour soit environné de mystère, comment saisir l’impalpable amour?
Lorsque le poète Qaïs a publié son amour de Leïla et ses charmes, les deux pères qui étaient en train justement de convenir du mariage, l’entendant chanter ses vers en rentrant au campement cessèrent leur palabre sereine, il a tout fouttu en l’air parce qu’il a parlé ce qui devait rester mystérieux.
Croissant de lune.
Oui c’est grotesque, déplacé, on n’a pas besoin de ces choses quand on commence juste l’aprentissage d’une nouvelle langue.
Maintenant, pour partie le sentiment anti-Musulman vient d’une sorte d’impatience de certains pour qui, la liberté voire l’abondance sexuelle au moins démonstrative est, comme un marqueur culturel d’intégration. Je dis bien la prétendue liberté et abondance, parce qu’il y a tellement de gens seuls que cette liberté et disponibilité conduit paradoxalement à ce qu’un certain journaliste Algérien fustigeait comme “misère sexuelle”. C’est aussi l’impatience envers ce qui est perçu comme fierté, voire orgueil, car enfin, une fois disposés croit-on les moyens de satisfaire tous les désirs dans l’immédiat et au plus tôt, sans trop d’aproches, on voit mal en quoi l’humanité se distinguerait en civilisation de l’animalité ou bestialité. Parce que tous les animaux ne sont même pas aussi libérés et consommateurs qu’il faudrait l’être pour un Occident finalement dépressif. Certains oiseaux, des mâles chantent longtemps, prennent soin de confectionner un nid commode, afin que la femelle vienne visiter pour savoir si ça lui convient, ou elle s’en va vers un autre qui a pour elle un meilleur nid. En Occident, et je crains bien en Suède particulièrement, certaines sociétés Occidentales sont au-dessous de ce niveau de sofistiquation et de poésie de certaines sociétés d’oiseaux. D’où probablement un certain dépit.
L’enseignante est peut-être seule, délaissée et frustrée, ne supportant pas bien la fierté de ces filles.
Croissant de lune.
C’est tout ce que possède un homme pour elle? 🤔
Salam Mouhib, pour ta question, on ne sait pas ce que possède un homme pour cette dame, ça semble restreint sinon, mais notes bien qu’elle ponctue ça d’un, “depuis combien de temps êtes-vous en Suède?” suggérant qu’un marqueur d’intégration est, non pas de connaître quand-même pas, mais de vivre le sexe d’un homme ou de femme autrement, comme chose très ordinaire ne méritant pas de distanciation pudique, c’est-à-dire respectueuse. Elle voudrait que ses élèves en alphabétisation se sexualisent plus, s’hyper-sexualisent soitdisant, peut-être afin qu’elles restent seules et frustrée comme elle, selon mes antennes, elle ne voit pas souvent ce dont elle parle.
Mon frère Mouhib, si tu désires m’écrire en privé, ça me plairait bien mais savoir si tu en as le temps, mon adresse est toute simple, c’est croissant de lune sans même pas l’espace d’une orange, je sais que tu comprends à demi-mot.
Croissant de lune.