Connue pour la beauté de ses paysages et ses lacs aux reflets scintillants, qu’aucun remous ne vient jamais troubler, l’île de Lidingö, nichée dans le comté de Stockholm, est un véritable petit coin de paradis naturel qui regorge de bienfaits.
Aussi quand cette terre hospitalière et sûre, où les vallées sont riantes et les habitants chaleureux, est le théâtre d’une agression odieuse, cela fait l’effet d’un gros pavé jeté dans sa mare tranquille. Et ce, à la stupeur générale.
Projeté sous les feux de l’actualité brûlante, la quiétude de cet éden verdoyant a été brisée brutalement fin octobre, lorsqu’une Suédoise voilée d’une trentaine d’années a été violemment attaquée en pleine rue, par un individu qui s’est rué vers elle pour lui arracher son hijab.
Vacillant sous une pluie de coups, la malheureuse jeune femme est tombée lourdement, tête nue, son voile n’ayant pas résisté à la fureur de son assaillant. Ce dernier, comme le rapporte le site d’informations suédois svt.se, s’est jeté sur elle en fulminant des menaces, mais aussi en lui hurlant : « On ne porte pas de voile en Suède ». Son haut fait d’armes commis, il a lâchement pris la poudre d’escampette, laissant sa victime gémissante sur le bord du trottoir.
Meurtrie dans sa chair et son âme, cette première victime de l’islamophobie violente à Lidingö se plaignait de vives douleurs à la tête et au cou, quand la police et les secours arrivèrent sur place.
C’est l’air grave que Daniel Wikdahl, le porte-parole des forces de l’ordre, s’est exprimé en conférence de presse, relatant les faits en les qualifiant de « crime de haine caractérisé ». « Nous considérons qu’il s’agit d’un crime de haine car l’agresseur l’a clairement signifié lors de son passage à l’acte », a-t-il déclaré. A l’instar de leur collègue, Tommy Branström, tous les policiers ont fait part de leur consternation, assurant n’avoir « jamais vu de crime de ce genre à Lidingö ».
Ce gros pavé dans la mare a provoqué une forte onde de choc sur l’île très prisée de l’archipel de Stockholm, jusque dans ses eaux les plus paisibles, d’autant plus que le dangereux énergumène qui l’a lancé court toujours dans la nature.
La Suède a maintenant un cinquième de ses habitants nés à l’étranger.
En vingt ans.
Elle connaît depuis comme en France les émeutes, les trafics et la délinquance.
On dirait que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Et que si on laisse entrer trop de gens sans les assimiler, la nation se délite.
Guerre civile devant nous ?
Quand on a peur des hommes, on s’en prend aux femmes, c’est valable pour tout le monde.
J’avais un voisin , qui me detestait, c’est son droit, son problème est qu’il exprimait sa haine en donnant des coups de pied à mon chat.
L’injustice existe dans le coeur humain de tous les hommes, sans exception.
Cette injustice ne fait surface qu’en face d’une faiblesse.