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Dans « L’Islam au quotidien » Shakeel Siddiq revient sur le sens du mot haram (illicite).
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4 Comments
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Bonjour Sahid Abou Tahar al-Tiemceni. J’ai 62 ans. Je suis née dans le Nord de la France, de confession chrétienne (catholique depuis mon baptême à l’âge d’un an à peine comme cela est traditionnel chez les catholiques). J’ai eu la chance de vivre quelque temps au sein d’une famille musulmane en Syrie. A l’époque, l’Islam était pour moi une religion complètement inconnue mais respectée comme toutes les autres religions visant la paix, l’amour, la compassion , la tolérance et le partage équitable. Depuis, je n’ai de cesse de comprendre le pourquoi des guerres “fratricides” étant donné que nous n’avons tous qu’un SEUL Créateur et “Père Spirituel” Miséricordieux. Je crois avoir compris les points essentiels qui différencient les trois grandes religions monothéistes. Je viens de lire vos commentaires concernant le mot “HARAM”, et je vous remercie d’avoir fait de la lumière sur ce mot important. Dans un autre contexte, j’aimerais que vous m’expliquiez la signification de “HARAM” que l’on retrouve dans ABOU HARAM (ABRAHAM dans la Sainte Bible). Par rapport à ce que j’ai lu dans la Bible de Jérusalem, Abraham aurait été le patriarche des Hébreux (plus tard Juifs) qui en détruisant toutes les statuettes de divinités païennes de l’époque, aurait été le fondateur du monothéisme juif, chrétien et islamique. Lui et sa tribu aurait vécu dans la région d’UR en Mésopotamie (l’Irak actuel). Sa femme, Sarah étant stérile et âgée, elle ne pouvait pas lui donner de descendant mâle capable de conduire la tribu après sa mort. Pour cette raison, elle lui aurait suggéré de coucher avec leur servante, AGHAR d’origine égyptienne qui était jeune et très belle. De cet “arrangement” serait né ISMAËL (ISLAM) que son père ABRAHAM (ABOU/ABA HARAM) aimait beaucoup. Cependant, un messager (ange) envoyé par le Créateur aurait annoncé à SARAH qu’elle donnerait naissance à un fils qu’elle aurait miraculeusement eu avec son époux Abraham et qu’ils appelleraient ISAAC. Lorsqu’Ismaël eût atteint l’âge d’env. 10 ans, Sarah jalouse de l’amour qu’Abraham portait à Ismaël, son fils aîné, aurait exigé d’Abraham qu’il répudie Ismaël et sa mère Aghar dans le désert sans eau et sans nourriture. Pour plaire à sa femme, Abraham lui aurait obéi à contre coeur. Aghar aurait tellement pleuré dans le désert en demandant au Créateur d’avoir au moins pitié de son fils, Ismaël (ISLAM) qu’une source aurait jailli à l’endroit où elle implorait le Créateur. Ce lieu est ensuite devenu un Lieu Saint pour tous les musulmans, convaincus que le fils aîné est Ismaël issu d’une mère égyptienne et non Isaac dont la mère était d’origine hébraïque (juive). Selon la Bible c’est cependant Isaac qui aurait dû être sacrifié par son père Abraham et donné en holocauste pour conclure l’Alliance avec le Créateur. On connait la suite…. Ma question est : que signifie le mot “HARAM” par rapport à ABRAHAM (ABOU/ABA HARAM) ? Merci d’avance de votre réponse très importante pour moi. Respectueuses salutations (A’ SALAM ALLA IKOUM), MARIE-HELENE DE BECKER EX-EPOUSE DE RIAD SEIF (alias ABOU JAWAD), DAMAS/SYRIE
Merci cher frère de ces rappels ô combien nécessaires en ces temps d’ignorance croissante sur notre religion bénie.
[haram] est en effet tout se qui corrompt le sacré; il est aussi énoncé explicitement dans le noble Quran ou dans la tradition prophétique des hadiths. Par exemple, dans le Quran [4:19], il est interdit de détourner l’héritage dû aux femmes; elles y ont droit et elles seules décident quoi en faire. Ou dans un hadith du Prophète (saw) rapporté par Abou Thalaba, il est interdit [haram] de consommer de la chair de mamifères carnivores.
[haram] ne change pas avec les temps et/ou les cultures. Par exemple, si l’alcool fut interdit du temps du Prophète (la dernière interdiction révélée!), cela reste [haram] aujourd’hui et demain; il n’y a pas d’arrangement, de compromis, ni d’interprétation relative.
Commettre quelque chose de [haram] est punissable ici bas ou dans l’au-delà; en revanche, se prévenir de quelque chose de [haram] est récompensé ici bas ET dans l’au-delà.
Il faut compter aussi avec le [makruh tahrimi], à savoir ce qui est détesté et vivement déconseillé, mais pas légalement interdit. Et dans les cas de doute, il vaut toujours mieux pencher vers le sens commun et vers ce qui débouchera sur une bonne action. Par exemple, dans un cimetière on ne s’assoie pas, on ne prie pas: on envoie ses salutions au défunt, ou bien l’on implore [duas] Dieu de pardonner le défunt.
“Commettre quelque chose de [haram] est punissable ici bas” : pouvez vous préciser votre allégation ? De quelle punition parlez vous, j’ai peur de votre réponse…
Pas de réponse nécessaire. Si le concept vous échappe et qu’en plus vous nourrissez des a priori.