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“Shahada”, le film choral à la croisée des chemins

A la croisée des chemins, au confluent de drames humains, le film Shahada du réalisateur allemand d’origine afghane Burhan Qurbani met en scène le destin de trois jeunes berlinois issus de l’immigration, à une période charnière de leur existence, et en quête d’une harmonie personnelle conciliant la pratique de la religion musulmane et le mode de vie occidental.

Sous la caméra du cinéaste trentenaire, lui-même fils d’immigrés afghans ayant fui leur pays en 1979, les protagonistes sont poussés dans leurs retranchements, aux prises avec les vicissitudes d’un quotidien jalonné d’amalgames tenaces et pervers, pour les amener à se révéler et à atteindre leur vérité.

En proie à des interrogations existentielles profondes, Maryam, Sammi et Ismail se débattent au cœur d’une société particulièrement déstabilisante dans laquelle ils tentent de trouver leur voie, et d’être acteurs de leur propre vie.

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Ce parcours éprouvant où les trois jeunes gens sont constamment renvoyés à leurs origines, et poussés à s’interroger sur leur islamité de manière manichéenne « est-on un bon ou un mauvais musulman ? », Burhan Qurbani en connaît tous les méandres pour l’avoir vécu. Se défendant d’avoir fait un film sur la religion, ce dernier préfère mettre en lumière le délicat cheminement de ses héros vers la voie du juste milieu, celle qui leur ressemblera.

« J’espère que ce film va susciter la curiosité, l’envie de s’informer sur la communauté musulmane et d’envisager « l’autre » dans sa diversité » a déclaré le réalisateur déjà couronné de succès, présenté en Sélection Officielle au dernier Festival de Berlin, acclamé au Festival Cinessonne, où il a remporté le Grand Prix, et lauréat du Prix du Meilleur Film au Festival de Saint-Jean-de-Luz.

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