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Saint Nicolas et Nicolas S., l’un fait des cadeaux, l’autre pas

Entre son voyage en Algérie du 3 au 5 décembre et sa réception le surlendemain, le 7 décembre, du dirigeant libyen Mouammar Al-Kadhafi, le président français Nicolas Sarkozy marque une pause diplomatique le 6 décembre qui coïncide, pur hasard du calendrier, avec la célébration de son Saint patronymique.

Saint Nicolas, le vrai, est généralement apprécié des bambins d’Europe du Nord et d’Amérique, dans les pays de tradition anglo-saxonne pour la bonne raison que la célébration de sa fête, outre son bonhomie, marque traditionnellement, selon la légende, le début du voyage des traîneaux, chargés des cadeaux de Noël, des immensités neigeuses nordiques à destination des foyers des enfants sages et méritants.

C’est, en somme, le point de départ de trois semaines de festivités culminant avec la célébration de la nativité, le 25 décembre, la naissance du Christ, le sauveur de l’humanité pour le Monde catholique.

Nicolas S., le nôtre, bien que bénéficiant d’un Etat de grâce, n’est pas, lui, un Saint. Loin s’en faut.

Bien qu’il ambitionne de réconcilier les Français avec l’argent, il ne fait pas de cadeaux. Pas plus de richesses spirituelles que matérielles mais une atroce douleur au pouvoir d’achat.

St. Nicolas est un véritable Père Noël. Nicolas S. pas du tout. S’il l’est c’est d’un genre particulier.

A l’image de ses cadeaux : Bouclier fiscal pour les démunis, franchise médicale voire même judiciaire pour les nantis. Pardon pour cette grossière erreur, une inversion-évasion imputable sans doute à un rêve de Noël. L’inverse correspond davantage à la réalité.

 Imposition des stocks options en 2010, date de la reconduction de son mandat et reforme du régime spécial des retraites des députés « a minima ».

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 Traité simplifié pour les Européens et Test génétique pour les Africains, ces spécialistes de la répétition.

Karcher pour les banlieusards et une douche pour tous les Musulmans afin de leur ôter l’envie d’égorger des moutons dans les fastueuses baignoires des somptueuses résidences françaises.

Pour tous, Nicolas S a concocté ce slogan salvateur, rédempteur : Travailler plus pour penser moins. Beaucoup y ont cru et ont mal à leur portefeuille.

Que ceux qui se sont laissés happés par ce mirage saisissent l’occasion de cette fête pour se livrer, comme il est d’usage en pareille circonstance, à de salutaires méditations sur cet exercice de presdigitation.

Gare ! La récidive entraîne le déclenchement d’une peine plancher incompressible : Dix ans ferme de sarkozysme et un cauchemar absolu pour toute une génération.

En France, cela est bien connu, « le Père Noël est une ordure ».

http://renenaba.blog.fr/2007/12/04/p3395957#more3395957

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