in

Pour Julien Dray, “Pascal Boniface est en train de créer les conditions de l’antisémitisme”

Dans une République polluée par le mensonge et les analogies putrides, où prospèrent ceux qui assènent des contre-vérités sur le conflit israélo-palestinien et caricaturent l’islam à l’excès, démystifier l'imposture intellectuelle est un valeureux combat jalonné d’obstacles qui peut très vite tourner au lynchage médiatique, l’arme de destruction massive des puissants incommodés par la manifestation de la vérité…

Pascal Boniface, ce chercheur éminent de renommée internationale que l’on ne présente plus, est de cette trempe d’intellectuels humanistes, en voie de disparition, qui part à l’assaut de l’hypocrisie et de la perfidie ambiantes avec panache, débusquant les « Intellectuels Faussaires » dans un ouvrage corrosif qui a fait tomber bien des masques, au risque de s’attirer les foudres de la légion d’ambassadeurs-bis d’Israël que compte l’Hexagone. Son dernier livre "La France malade du conflit israélo-palestinien" semble avoir fait sortir du bois tous les laudateurs et propagandistes de la « seule démocratie du Proche-Orient », à l’affût de la moindre critique qui égratigne le vernis d'une démocratie idéalisée et immaculée, cela va sans dire.

Expert des rapports de force sur un échiquier mondial en ébullition permanente, Pascal Boniface est actuellement aux prises avec une véritable cabale qui ne recule devant aucune énormité et calomnie pour le discréditer, faisant resurgir l’amalgame ravageur, qui en a réduit beaucoup au silence, entre antisémitisme et antisionisme. Comble de l’impensable ou de l’ubuesque, alors que la saine condamnation de la politique d’apartheid menée par Israël est étouffée en France, des voix israéliennes s’élèvent sur la « terre promise » pour protester contre l’ultra-sionisme au pouvoir…

Après le très partisan journaliste Frédéric Haziza qui a lâché le premier les chiens sur l’intégrité et la probité d’un homme qui, lui, est véritablement au-dessus de tout soupçon, l’accusant des pires maux, à savoir de nier l’antisémitisme et d’appartenir à ces "militants obnubilés par le combat antisioniste qui les fait flirter avec un antisémitisme pernicieux", voici que Julien Dray, simple conseiller régional d’Ile-de-France, a rejoint la meute pour jeter l’opprobre sur Pascal Boniface, lançant dimanche sur Forum Radio J : "Pascal Boniface est en train de créer les conditions de l'antisémitisme et apporte sa petite pierre à la montée de l'antisémitisme".

Voir passage à partir de 5'40 où Naulleau évoque les méthodes de Haziza

Publicité
Publicité
Publicité

Julien Dray s’érigeant en directeur de conscience, lui qui serait mieux avisé de faire son examen de conscience, voilà une anomalie qui prêterait à sourire, si elle n’était aussi révélatrice de la sinistre Tartufferie qui se joue une fois encore sous nos yeux, et dont on connaît tous les ressorts tragi-comiques.

Julien Dray, l'ex-député socialiste de l’Essonne, ancien leader et co-fondateur de SOS racisme, cette vaste supercherie de plus, dont on se souvient de la passion inassouvie pour les montres qui lui a coûté très cher en 1997, financièrement mais aussi en terme d’image. En effet, sa petite folie en platine de 250 000 francs qu’il s’était alors offert avait déclenché une enquête de la brigade financière de Paris, intriguée par la provenance des 100 000 francs versés en espèces.

Julien Dray toujours, proche parmi les proches d’Anne Sinclair et de DSK, dont l’anniversaire en avril 2012, à quelques jours de l’élection présidentielle, avait donné lieu à une scène vaudevillesque dans un bar parisien, la présence du directeur déchu du FMI et ex-champion du PS ayant fait détaler comme des lapins les Ségolène Royal, Manuel Valls, Pierre Moscovici et consorts, tous redoutant la photo volée aux côtés du prédateur sexuel le plus célèbre du monde. Il faut dire que s'afficher à l'époque à côté du Docteur Jekyll et Mister Hyde de la gauche caviar l'aurait affiché mal…


 

A l’heure où certains, à l’image du franco-israélien Habib Meyer, vice-président du CRIF, galvanisent les foules, en plein coeur de Paris, place du Trocadéro, en exhortant à interdire la critique d’Israël, Pascal Boniface, le directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), est la cible d’attaques indignes qui interrogent sur le pays des Lumières et sur le flambeau qui l’éclaire…

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Arabie saoudite : la liberté de conscience et d’expression accusées de “terrorisme”

Arabie saoudite, « Les basses œuvres »