Mutilé puis assassiné par « l’armée la plus morale du monde ». Le Gazaoui Ibrahim Abu Thuraya a subi l’horreur lorsqu’il fut touché par une frappe de l’aviation israélienne qui le priva de ses deux jambes lors de l’agression meurtrière contre Gaza de 2008-2009, puis la mort, visé à la tête par un sniper pour avoir brandi un drapeau palestinien lors d’une protestation contre la décision de Trump, le long de la barrière frontalière, le 15 décembre dernier. Il avait 29 ans. On peut légitimement se demander quelle menace pouvait bien représenter un jeune homme dans un fauteuil roulant qui n’avait à la main qu’un drapeau.
A travers lui, c’est certainement la ténacité des Palestinien-ne-s qui ne désespèrent pas de mener la lutte pour la justice, leur dignité et leurs droits politiques qu’a voulu abattre l’armée israélienne. Car ce n’était pas une balle perdue. Comme l’a rappelé le journaliste israélien Gideon Levy [1], ce tir ne pouvait résulter que de deux options, dont l’on ignore laquelle est la moins sordide : un tir aléatoire sur la foule de manifestant-e-s ou un choix bien conscient de tirer sur le visage d’un jeune homme en fauteuil roulant…
Pourtant, et comme à l’accoutumée, l’armée israélienne nie avoir commis « une erreur morale ». Assassiner un civil dans la bande de Gaza assiégée ne semble même pas relever de la « faute professionnelle » [2], selon ses standards. Depuis l’évacuation de 2005 et le renforcement du blocus qui s’en est suivi, elle se donne le droit de tirer où elle veut et quand elle veut. Tout le monde à Gaza, où qu’il soit, est une cible en puissance.
Pourquoi l’État d’Israël changerait-il ses sinistres habitudes, galvanisé qu’il est par le soutien états-unien de la conquête et de l’occupation de Jérusalem-Est, ainsi que par l’absence de sanction européenne ? L’impunité tue quotidiennement des Palestinien-ne-s, il faut le rappeler sans cesse. L’UJFP souhaite interpeller sur ce meurtre particulièrement ignoble qui en dit long sur la réalité de la colonisation et de l’occupation de la Palestine. Nous sommes tou-te-s Ibrahim Abu Thuraya.
Le Bureau national de l’Union Juive Française Pour la Paix
le 19 décembre 2017.
C’est vrai que l’on ne peut pas juger tout un peuple ou une religion seulement d’après ceux qui veulent semer la haine et le désordre. Il existe fort heureusement des personnes de très bonne volonté dans ce monde qui font du bien sans distinction ou de jugement négatif sur leurs prochains. Qu’Allah accorde la meilleure place au paradis à Ibrahim Abu Thuraya et à tous les martyrs Palestiniens.
Salam,
Que cet homme repose en paix.
J’avais lu, il n’y a pas longtemps, un article sur cette partie du monde et les USA.
La seule chose que j’ai tirée de cette relation est la suivante : Nous avons à faire à une COLONIE AMÉRICAINE.
Nous devons agir par les mots : ce sont les Etats-Unis qui colonisent la Palestine.
Ce nouveau langage doit être, chez nous, la première conséquence de cette reconnaissance états-uniennes de la capitale de leur colonie.
Il ne faut plus utiliser leur langage.
Viva la Palestine libre !!!
voila un homme un martyr de la revolution palestinienne
qu ALLAH l acceuille en son vaste paradis
Toutes mes salutations et mes respects pour le commentaire humanitaire du Bureau National de l’Union Juive Française pour la Paix.
La meilleure solution d’un réel vivre ensemble dans le monde entier et dans ces territoires en particulier est la paix et la tolérance; c’est dommage que beaucoup d’israéliens tombent dans le filet de la haine et de l’horaire planifiés par certains ennemis de la paix.
Que Dieu te recueille en paix et dans Sa grande et Belle Demeure mon frère Ibrahim Abu Thuraya ainsi que tous les autres martyrs.
Que cet homme repose en paix.
Vive le peuple palestinien, un grand peuple qui lutte contre la Terre entière.
Inchallah cet homme est actuellement heureux dans sa tombe car il a vu qu’Allah l’a préservé du feu.