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Marine Le Pen inspirée par le « printemps arabe »…

Marine Le Pen est non seulement une boulimique des assimilations en “isme”, notamment entre islam et islamisme, mais elle consomme aussi sans modération les analogies, anachroniques, indécentes, voire présomptueuses, qui dictent l’agenda présidentiel, donnent le “la” du débat démocratique, ou en l’occurrence se font incantatoires à l’occasion de son premier grand bain de foule du 1er mai.

Forte d’un tel impact, aucun parallèle historique, même le plus audacieux, ne fait reculer la dame de fer du FN, et après sa comparaison hivernale ignominieuse qui a fait planer le spectre du fascisme sur les prières de rue, la belle saison lui inspire une métaphore venue d’ailleurs, qu’elle reprend à son compte sans complexes : celle du “printemps arabe”… Un comble pour celle qui bouterait volontiers, à l’instar de Jeanne d’Arc dont la statue se dressait derrière elle devant des militants suspendus à ses lèvres, l’envahisseur de France : les nouveaux sarrasins !

Dans un an, nous serons à quelques jours du printemps de la France, nous quitterons bientôt les ténèbres” a déclamé avec grandiloquence la nouvelle reine de l’extrême-droite française, adepte du plagiat comme papa, tantôt pompant sur l’extrême-droite Suisse l’affiche à faire froid dans le dos : « Non à l’islamisme ! », tantôt dépouillant les révolutions tunisienne et égyptienne d’une allégorie qui a fait date.

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Aujourd’hui, des millions de Français se tournent vers nous, pour nous dire délivrez-nous de l’asservissement, brisez nos chaînes, libérez-nous” : Marine Le Pen, en sauveuse de la France assiégée ! La mégalomanie n’a pas de limite, et son pouvoir évocateur non plus…

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