En affirmant dans « l’Obs » que « le burkini n’a rien à faire dans une piscine », le leader écolo a braqué plusieurs cadres et militants de son parti.
C’est une petite phrase qui passe mal. En assurant dans un long entretien à « l’Obs », en kiosques cette semaine, que « le burkini n’a rien à faire dans une piscine », Yannick Jadot a braqué contre lui plusieurs cadres et militants de son propre parti, Europe Ecologie-les Verts (EELV).Dans nos colonnes, l’homme qui rêve d’être le candidat écolo à la prochaine présidentielle dévoile plusieurs propositions sur les sujets régaliens – sécurité, défense, international –, thèmes d’ordinaire peu mis en avant par les Verts. Il précise également sa vision de la République et son plan pour lutter contre l’islamisme radical. Il appelle d’une part à « combattre tous les racismes qui fracturent la cohésion de notre pays », et de l’autre à ne rien céder aux groupes religieux qui veulent « sortir des lois de la République ».
Puis Yannick Jadot précise sa pensée :
« Nos sociétés sont tellement crispées et déstabilisées que des groupes tentent de remettre en question la sécularisation, de sortir des lois de la République au nom d’une idéologie ou de principes religieux. C’est inacceptable. Le burkini, ça n’a rien à faire dans une piscine ! […] L’enjeu, c’est le vivre-ensemble. En République, le principe n’est pas “qui se ressemble se rassemble”. Il ne peut pas y avoir de “oui mais”, ni sur “Charlie Hebdo” ni quand des femmes sont victimes de codes vestimentaires contraints. »
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