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Les icônes vénérées du salafisme

Les références historiques mobilisées par les adeptes salafis tiennent en quelques noms : Ibn Hanbal, Ibn Taymiyya, Ibn Abd al-Wahhâb et al-Albânî. Or, cette mise en icône s’opère par une ignorance volontaire de centaine d’autres noms que la tradition historiographique musulmane a pourtant consignés avec détails (tradition des tarâjim et des wafayât/obituaires). Aussi, l’énorme distance entre la vérité historique et celle revendiquée dans ces milieux nous obligerait à alourdir notre propos de corrections permanentes et lourdes. C’est pourquoi, nous nous proposons ci-après de visiter les arcanes de ce discours tel qu’il se donne à entendre.

Le rôle des « Grands Savants » dans le discours salafi

Tenu de se référer aux « grands savants » pour réguler les moindres aspects de leur vie si insignifiants soient-ils, l’adepte salafi a besoin de se constituer une tablature d’injonctions souvent articulées d’une manière manichéenne, de type « faire vs. ne pas faire ». Il est alors conduit à se référer à tout propos à son maître pour la conduite de ses affaires religieuses, politiques, sociale et même privées. Il tient pour règle irréfragable l’obéissance absolue à leurs injonctions.

Le désir de s’inscrire dans leur sillage correspond autant à la recherche d’une authenticité née de la combinaison d’une relation maître-disciple et d’une relecture anhistorique et décontextualisée de la tradition érudite musulmane. La proximité physique ou virtuelle avec le « savant » (‘alim) tient alors lieu de référence unique et suffisante à une époque mythifiée où les musulmans avaient encore une pratique fidèle et « pure » de leur culte, d’où le leitmotiv galvaudé du terme « salaf », signifiant « les premières générations ; ceux d’avant » que l’on oppose avec une méfiance symétrique aux dernières générations (« khalaf »).

Sur une base coranique, il est même possible de franchir un troisième degrés au sémantisme de ce terme en changeant sa vocalisation : le terme de « khalf » désignant les héritiers indignes et corrupteurs du legs de leurs aînés[1]. En terme rituel, à chaque fois que l’adepte salafi entre en contact avec un « savant », il a le sentiment, par un bond dans le temps et l’espace de recueillir les paroles de sapiences venues de ces générations du VIIème siècle.

Ahmed ibn Hanbal : symbole de l’attachement scrupuleux à la Sunna

Le portique d’entrée en la matière est ici le personnage d’Ahmed Ibn Hanbal[2], « imam de Bagdad », célèbre théologien, juriste et traditionaliste (m. 855), qui – selon les adeptes de cette mouvance – aurait été l’une des personnalités les plus rigoristes de l’islam. Il faut néanmoins rappeler qu’au départ l’Imam Ahmed Ibn Hanbal fut moins le fondateur d’une école[3] de fiqh qu’un grand traditionniste (muhaddith), fondant ses choix juridiques sur le hadith ainsi que ses positions théologiques, en réaction au Kalâm[4] naissant de quelque tendance qu’il soit et non seulement mu‘tazilite.

Le hanbalisme « salafisé » et la négation du soufisme

Ibn Hanbal représente donc un attachement très scrupuleux à la Sunna prise dans son sens le plus large : « que croire, que faire, comment se comporter vis-à-vis de Dieu et des créatures ? ». C’est pourquoi Ibn Hanbal fut très proche des soufis de son temps, même s’il fut en conflit avec d’autres comme al-Muhâsibî[5] (m. 858), non en tant que soufi mais à cause de certains de ses écrits théologiques. Al-Hallâj[6] (m. 922) fut très proches des Hanbalites de Baghdad et fut protégé tant que le grand vizir était hanbalite. L’école hanbalite compta toujours de grands soufis, tels ‘Abdallah al-Ansârî (m. 1089) ou ‘Abd al-Qâdir al-Jîlânî (m. 1166). Son disciple Ibn al-Jawzî lui-même fut très influencé par le soufisme tout en le considérant de manière très ambigüe, tantôt le critiquant  tantôt le faisant sien.

Le  problème chez des personnages comme Ibn al-Jawzî (m. 1201) et Ibn Taymiyya (m. 1328) est qu’ils sont d’un côté très ouverts et sensibles à la spiritualité et de l’autre hostiles à toute forme d’expression ésotérique ou métaphysique de la doctrine du tawhîd, parce que formellement cela leur semble non conforme à la tradition des Salaf (au sens propre du terme) et dangereux car pouvant conduire à une confusion entre Dieu et la création, ce qui est évidemment faux mais significatifs des limites de leur compréhension. Ibn Qayyim al-Jawziyya est beaucoup plus encore que son maître Ibn Taymiyya ouvert à la spiritualité du soufisme et ce rapport étroit entre l’école hanbalite et le soufisme s’est maintenu jusqu’à nos jours.

Avec la montée en puissance et la stabilisation de l’appareil judiciaire de l’Etat abbasside, le statut du juge (qadi) et du juriste (faqih) évolua dans un sens beaucoup plus favorable – et sans doute envié – à la pensée hanafie plutôt qu’à celle des autres écoles. C’est ainsi par exemple, que le personnage d’Abû Yûsuf fut l’un des maîtres d’Ibn Hanbal élu au rang de Qadi personnel du Calife Harun al-Rachid[7]. Ce genre de marqueur historique parmi bien d’autres constitue la profondeur contextuelle hantée d’antagonismes et de rivalités dans laquelle vivait Ibn Hanbal dans l’Iraq du IXème siècle.

L’ignorance salafie : productrice d’ennemis

Il n’est donc pas scientifiquement aisé de dresser la liste de ses adversaires et contempteurs possibles tant que la question ne sera pas plus finement posée. Le discours salafi, par ignorance feinte ou avérée, n’est pas en quête de précisions sur ce registre, bien au contraire. En désignant un ennemi de l’islam occupé à en saper les bases, plus son identité sera vague, plus son hostilité pourra être stigmatisée et honnie aux oreilles des masses. Or, ce que retiennent les salafis c’est l’image sévère et nécessairement réductrice que représente à leurs yeux la personne d’Ibn Hanbal (m. 855), à une période où l’Empire musulman souffrait des divisions politico-religieuses (fitna) en même temps qu’il faisait face à un ennemi extérieur.

Si Ibn Hanbal est une référence dans les milieux salafis, il n’est que très peu mis en avant. Les raisons de cet ombrage et de cette mise en arrière-plan est qu’Ibn Hanbal fait partie d’une génération ancienne et d’une époque peu cloisonnée.  Une autre raison, liée elle au contexte du XXe s, en terme communicationnel, est qu’Ibn Hanbal est associé à un école juridico-légale (madhab) donc plus consensuel auprès des musulmans. Enfin, l’épreuve (mihna) d’Ibn Hanbal se pose sur des termes raffinés et élitistes hors de portée des acteurs salafis.

Ibn Taymiyya : icône de la résistance

Dans les rangs de l’école juridique issue de ses positons (le hanbalisme), un second personnage emblématique se fait jour au XIIIe au moment des invasions mongols ilkhanides. Il s’agit d’Ibn Taymiyya (m.1328), érudit damascène que l’on présente par raccourci comme l’ancêtre lointain du wahhabisme, et qui aurait donc par voie indirecte inspiré dans une certaine mesure le mouvement de réforme conservatrice du salafisme[8].

L’imagerie d’Epinal dans son cas se nourrira des violences de son époque troublée, avec en tête l’invasion mongole, la chute de Bagdad et les souffrances infligées par ceux-ci à la population damascène.  Le fait que ce personnage eut à subir des maltraitances de la part du pouvoir mamelouk jusqu’à sa mort emprisonné augmente d’autant sa valeur emblématique.

En outre, Ibn Taymiyya appartient à une époque de crise (Mamelouk, Monghol, etc.). Ensuite, il fit l’unanimité contre lui à propos de l’école soufie d’Ibn Arabi. Ibn Taymiyya avait un discours polémiste, anathémisant et ne comprenait pas le soufisme. Il ouvrit une espèce de front de résistance (dont firent partie Subki et Ibn Zalmakani[9])  devant la bienveillance a priori pour le tasawwuf que l’on tint pour une science de plein droit (ultérieurement, citons la Muqaddima d’Ibn Khaldun dans laquelle celui-ci range le tasawuf parmi les disciplines à connaître). Enfin, il écrivit nombre de risalat et de fatawa enflammées[10].

Muhammad Ibn Abd al-Wahhâb : figure de la réforme vers un islam épuré

Muhammad Ibn Abd al-Wahhab (m. 1792) s’appuya ensuite sur les écrits d’Ibn Hanbal et d’Ibn Taymiyya pour élaborer son manifeste du Tawhid et son projet de retour aux temps des « Pieux Ancêtres » (salaf sâlih). Expliquant le déclin de l’Empire ottoman et l’avancée politique des Européens par la trahison par les musulmans du message coranique originel, un retour aux « Pieux Prédécesseurs » devait être le seul moyen de salut ou du moins d’inversion de la lente agonie de l’Empire ottoman.

Contrairement à Ibn Hanbal et Ibn Taymiyya, Ibn Abd al-Wahhâb est un personnage plus « gênant » pour les adeptes salafis car il écrivit peu et son parcours de vie fut extrêmement entrelacé avec l’histoire politique et sanglante d’al-Sa‘ûd (attaque de l’Iraq, etc.). L’adjectif de wahhabisme a une rémanence très forte depuis l’époque ottomane. Il n’est donc pas dans leur intérêt de le citer si ce n’est par des références indirectes ou anonymes.

En outre, il renvoie implicitement à une normalisation, une allégeance voire une crédibilisation du Royaume politico-religieux saoudien. A ce propos, il est de notoriété que les mouvements armés autonomes de la nébuleuse terroriste djihadiste redessinent la carte géographique du monde arabe selon des découpages faisant fi de la géopolitique actuelle, l’Arabie étant nommée « Ard al-Hijaz », le Sham désignant l’ensemble Syrie-Liban-Jordanie[11].

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Al-Albânî : « théoricien » de la hijra et authentificateur autoproclamé de hadiths

Ce mouvement d’expatriation qu’on appelle improprement hijra tire ses origines d’une idéologie controversée défendue à la fin des années 1980 par le traditionniste autoproclamé[12] syro-albanais Muhammad Nasir al-Din al-Albani (m.1999) qui enjoignit les musulmans de quitter les pays occidentaux jugés incompatibles avec la religion musulmane[13].

Allant au bout de sa logique, al-Albânî « exhorta les Palestiniens à émigrer d’Israël vers les « pays musulmans » de la région, suscitant immédiatement contre lui un tollé de protestation indignée dans les milieux fréristes appelant haro sur un traître dont la perfidie était d’autant plus vénéneuse qu’elle venait d’un personnage se réclamant du rang des érudits musulmans[14].

Outre cette affaire qui lui valut d’être traité d’ « agent du Mossad », il faut savoir qu’al-Albani était un personnage polémique et savant autoproclamé (muta’âlim) car bien qu’il eût vécu longtemps à Damas, il ne reçut d’autorisation (ijâza) d’aucune des autorités traditionnelles et surtout pas dans le champ de la discipline du hadith dont il se prétendait un spécialiste… Ceci en faisant l’économie de ses nombreuses foucades et irrévérences verbales envers les érudits et institutions. Il quitta ainsi ce monde avec autant d’admirateurs que de détracteurs le honnissant[15].

 


[1] (Coran, Les remparts :VII-169)

[2] H. Laoust, Ahmed B. Hanbal, EI2

[3] Madhhab

[4] Réflexion rationicisante sur la religion

[5]  Soufi de l’époque abbasside.

[6] Martyr mystique.

[7]

TILLIER, Mathieu. I – Le grand cadiIn : Les cadis d’Iraq et l’État Abbasside (132/750-334/945). Damas : Presses de l’Ifpo, 2009, p. 426

 

[8] H. Laoust, Ahmed B. Hanbal, EI2

[9] The Mamluks in Egyptian and Syrian Politics and Society par Michael Winter,Amalia Levanoni, 210-211

[10] Thèse d’Eric Geoffroy.

[11] cf. discours des divers groupes terroristes tels que ceux d’al-Qaida et de DAESH.

[12] « Mutamahdith », selon le terme façonné par l’un de ses contempteurs les plus virulents KAMARUDDIN, A. Tabyîn dalalat al-Albani, shaykh al-Wahhdbiyya al-mutamahdith by ‘Abd Allah al-Harari, Beirut: Dar al-mashari’ li’1-tiba’ wa’1-nashr wa’1-tawzi’, 2000 in NASIRUDDIN AL-ALBANI ON MUSLIM’SSAHlH: A CRITICAL STUDY OF HIS METHOD, Bonn University and IAIN Alauddin Makassa

[13] « En ce qui concerne les personnes converties ayant embrassé l’islam dans des territoires d’infidèles tels que l’Allemagne, la Belgique ou la Hollande, il leur est obligatoire de quitter ces contrées afin d’émigrer vers une terre musulmane. […] Selon la loi islamique, lorsqu’un infidèle résidant en terre de mécréance se convertit, il lui est commandé d’émigrer vers un pays d’Islam. Ce commandement s’applique à plus forte raison aux musulmans qui ont quitté leurs nations islamiques pour s’installer dans les territoires du paganisme. Si l’infidèle qui se convertit doit émigrer vers une terre d’Islam, alors comment le musulman qui s’est égaré en pays païen n’émigrerait-il pas lui aussi, en quittant les lieux où règnent l’impiété et la perdition ? ». Romain Caillet, « Trajectoire salafis en Egypte ».

[14] Romain Caillet Ibid.

[15] A. al-Harari, Tabayyun dalâlât al-albânî, shaykh al-wahhâbiyya al-mutahaddith, sharika dâr al-masharî‘, 144p. Beyrouth, 2000, p104 (ligne 10) – 106.

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36 commentaires

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  1. Bonjour ou salam alaikum si vous êtes musulman.
    Juste pour pour dire quand vous parlez de Ibn Taymiyya et Mohamed Ibn Abd al-Wahhâb, vous écrivez toujours Cheikh Al Islam, car ce n’est pas un titre qui est donné comme ça, et ces personnes savant respecté et honorées par tous même leurs ennemies.
    Qui est êtes vous pour venir raconter de n’importe quoi? vraiment du n’importe quoi.

  2. A lire ces commentaires, on s’aperçoit qu’on est loin de la réalité telle qu’elle est. Le salafisme autant que le sionisme sont des idéologies, l’une pour dénigrer l’Islam via ses extrémistes, l’autre pour s’approprier la Palestine après avoir approprié le judaïsme.
    Cheikh Otheimine, répondant à une question sur l’appellation de “salafiste”, a répondu que si ce mot désigne un groupe spécifié, c’est une innovation(bid’aa) dont tout musulman devrait s’éloigner, et si ce mot voulait dire ” suivre la voie des pieux prédécesseurs “(sala çalih), il n’y aucun mal à cela.

  3. Une vision binaire “fanatique religieux vs laïque libertaire” est une vision tronquée @Patrice mais pas fausse quand on la plonge dans les méandres de la complexité. Je vous découvre néanmoins manichéen!
    Aucune démocratie n’est née d’un régime libertaire mais toutes d’un régime autoritaire qui est une étape importante pour le développement d’un pays. La démocratie est le fruit de nombreux sacrifices. Napoléon a accouché de la république pour enfanter De Gaule qui a donné Macron. En bref, la démocratie libertaire c’est quand “tout va bien” pas quand “tout va mal”. Et combien même, la notion de pouvoir profond prêt à surgir de manière autoritaire ne disparaît jamais vraiment.
    Ne pas comprendre cette pirouette vous fait actuellement détruire la majeure partie des gouvernements car autoritaires et donc forcément méchants. On ressent d’ailleurs l’obligation de les détruire comme un bien démocratique et pour le monde. On confond simplement autoritaire avec totalitaire et ceci bien trop souvent pour le bien de l’empire car en réalité on ne fait que ralentir voire anihiler le développement du “méchant pays autoritaire”.

    En politique, il n’y a d’union que d’intérêts soutenus par des idéologies. Et dans un empire, le système mis en place est le reflet de celui-ci.
    Les athégristes extrêmistes (fanatiques de la religion qui ne dit pas son nom ou la religion athée-néenne), les wahabites, les sionistes messianistes (talmudistes ou évangélistes) se retrouvent tous sur un même système fondateur : c’est moi qui ai raison, c’est moi le plus divin et ceci chacun à sa manière. Ces gens sont tous des suprémacistes dans leur environnement culturel. Ils représentent tous un château de carte qui s’auto-détruit laissant place au futur. Ils sont à l’image de leur maître impérial, ils forment une junte militaire suprémaciste et détruisent tout autour d’eux pour raquetter et payer leur aumône aux néo-cons.
    Quel sera le futur ? Seul Dieu le sait et tout semble se dessiner. Vite dit : les sionistes sont bons dans l’ombre et la manipulation mais dès qu’ils jouent à découvert c’est le début de leur perte, idem pour les hypocrites wahabites et athégristes qui se retrouvent à découvert et sont sionisés tout en ne rêvant que de fric. Je trouve d’ailleurs que le fait que nous n’ayons déjà plongé relève du miracle.

    Bref, pour terminer, rien de nouveau sous le soleil : nous avons un big empire très mal au point avec des vassaux qui menacent la terre genre gangsters et mafiosi. Sa déliquescence laisse de la place et le monde se réorganise en fonction. Tout le reste n’est que les conséquences de la chute impériale longue mais progressive. Si on déshumanise et on attaque autant l’Islam actuellement c’est simplement que celui-ci est le principal frein à Sion sinon pas plus de problèmes qu’ailleurs.
    Un système impérial s’écroule qui va petit à petit mettre tout le monde devant le fait accompli : les dès vont devoir être relancés. Et ceux à qui profitaient le système actuel vont devoir se remettre en question (et être mis en question) de plus en plus sérieusement.

    • @Malik

      Difficile de vous répondre: Vous déconnez complètement… Car vos arguments sont passablement sensés.
      – Vous dites que les pays démocratiques sont tous issus de dictatures, et vous n’avez pas tort.
      – Vous dites aussi que ces pays démocratiques imposent une forme de dictature à leurs “vassaux”, et c’est également pertinent.
      – Enfin, il est vrai que le capitalisme mondialiste est oppresseur par vocation, même quand les pays riches ménagent leurs populations aisées.

      Reste à savoir si la religion a vocation à libérer les peuples. Vous dénoncez d’ailleurs “l’athégrisme” des pays riches, sans bien intégrer le fait que, si une telle option a pu exister dans les passé, elle fut plutôt le fait des pays communistes, lesquels avaient élévé le marxisme au statut de religion profane. Car, dans une république laïque, on ne décèle pas vraiment l’équivalent d’une sorte de foi. Je me méfie d’ailleurs récurremment des mots inventés et vides de sens comme athégriste ou laïciste, surtout quand on constate que les personnes visées défendent juste la liberté religieuse, incluse celle de ne pas croire.
      Dans le même temps, le rôle objectif des religions n’a jamais été la libération des peuples, ou le soutien aux principes des droits de l’homme. En règle générale, les religieux votent à droite, et soutiennent le capitalisme sauvage sans états d’âme.
      A note au passage le fait que ce fut en nous débarrassant des religieux que nos révolutionnaires de 89 ont amorcé la naissance d’un système basé sur les droits de l’homme (vs lest droits de dieu, autrement dit, ceux des nantis).
      Vous m’opposerez sans doute le fait que cette transition a été quelque peu poussive, surtout si on en juge par la période qui a suivi: La terreur, puis les guerres napoléoniennes. … Puis, la Restauration, suivie d’une dictature républicaine inhumaine qui envoyait les enfants bosser à la mine. Notez quand même le fait que les curés avaient repris la main.
      Mais je vous le concède: Le régime politique idéal n’existe pas. On ne peut donc que mesurer, pays par pays, une sorte de “taux de respect des droits de l’homme”, sans jamais accorder de bonnes notes. D’autant que les pays qui respectent à peu près la DUDH chez eux ne la mettent pas en pratique à l’extérieur de leurs frontières.
      Bref, je ne peux vous reprocher vos objections, qui sont fondées.

      • Effectivement @Patrice, je suis d’accord sur ce que vous dîtes.
        On déconne tellement vous et moi que le bon sens l’emporte!
        A noter le fait que la Chine a repris le flambeau de l’athégrisme avec un régime orwellien.
        La DUDH a été établie par les franc-maçons de la confrérie libertaire et égalitaire au bénéfice du grand architecte (que personne ne semble avoir rencontré, le Dieu des nantis l’avez-vous appelé).
        Laïc est un terme religieux pour désigner les non-religieux (ce qui est différent des non-croyants) : elle oppose le clerc et le laïc.
        On pourrait dire qu’il s’agit d’une séparation spirituelle avant tout : le côté romain de la chrétienté est mis au second plan au profit de sa partie grecque. Ils ont ainsi pu neutraliser le pouvoir exhorbitant de l’Eglise catholique.
        Beaucoup d’athées sont attachés à la chrétienté et pas seulement culturellement mais également cultuellement. Beaucoup ne sont en réalité jamais vraiment sortis du christianisme.
        La laïcité ne peut pas être vue comme uniquement la liberté de culte, elle concerne bien sûr et surtout la séparation de l’Eglise et de l’Etat ou plutôt la main mise de l’Eglise catholique sur toutes les sphères de pouvoir. En ce sens, elle entend d’abord lutter contre le clergé pour le limiter ou le ranger à une place réservée. Cette laïcité là est très spécifique à l’histoire du catholicisme. On ne va pas refaire l’histoire car la liberté de culte en France est née grâce à un mouvement anti-religieux ou plus exactement anti-clérical.
        Les musulmans peuvent comprendre cette évolution car dans le Noble Coran, Allah swt vous recommande (les chrétiens) de ne pas prendre pour seigneurs des hommes en dehors de Lui. Il faut croire que cette évolution qui n’est rien d’autre qu’une sortie de l’associationisme (associé le pouvoir de Dieu à quelque chose d’autre que Lui) a été récompensée et a démontré ses bienfaits. Nous pouvons donc soutenir ce mouvement même spirituellement parlant. En tant que musulman, je suis content que vous ayez enfin compris l’arnaque pyramidale de l’Eglise romaine continuité de l’empire romain et ses dérives dogmatiques contraignantes.
        Pour terminer, si un religieux doit être pour la laïcité, dire de lui qu’il est laïc est un non sens. Taper sur les musulmans au nom de la laïcité est également un non sens car il n’y a pas de clergé en islam. Cela donne l’impression que le niveau de la lutte est contre leur religion et sa pratique, ceci apparaît comme une dérive laïciste qui laïcise pour rendre laïc et donc non-pratiquant. C’est ce qu’on pourrait appeller le prosélytisme laïc. Notez que je ne lui donne aucune connotation péjorative. Un prosélytisme laïc n’est-il pas nécessaire face à un prosélytisme catholique ? OUI! Est-il nécessaire contre l’islam ? NON! Il suffit de rappeler qu’il n’y a pas de prosélytisme en islam.
        Expliquer aux femmes qui portent la burka et compagnie que ce n’est pas une pratique mais une tradition relève de l’éducation (même législative pour appuyer les éducateurs) mais les utiliser comme épouvantail anti-islam ou repoussoir anti-pratique c’est borderline. Un musulman ne s’y trompe simplement pas. Et pour qu’on soit bien d’accord, critiquer avec des arguments fondés, constructifs et réels est nécessaire. D’ailleurs, cet article de oumma est une des critiques les plus virulentes. Le discours religieux en islam naît de l’université. Les premières universités ont été des mosquées où on y faisait de la recherche et développement dans toutes les sciences. D’ailleurs, le wahabisme est naît d’un faux savant auto-proclamé soutenu de l’extérieur. Le débat en islam est universitaire et absolument pas clérical sauf à confondre des docteurs ès sciences qui débattent collégialement à un clergé horizontal.
        Détruire tous les régimes et pensées arabo-musulmans socialisants pour ne laisser que ces beaux et charmants pourvoirs wahabites en place car pro-empire est pour le moins charmant autant qu’expliquer le retard technologique par le simple fait islamique alors que ce retard concerne toutes les autres parties du monde. C’est l’Occident qui a doublé et dominé les autres, ce ne sont pas les autres qui ont ralenti.

        Mes amitiés

        PS: la religion a déjà libéré des peuples au cours de l’histoire autant qu’elle en a enfermé d’autres. L’orthodoxie chrétienne a su intégré 20 millions de musulmans en Russie où leurs nationalistes n’oublient jamais que le dernier général à soutenir le Tsar fut musulman. La suite, tout le monde la connaît : le bolchévisme athée oppresseur avec aux commandes des sionistes bien portant qui se retrouvent désormais tous en Israel ou aux USA. Un discours de Poutine l’avait rappelé devant les juifs orthodoxes de Moscou (qui avaient été opprimés avec les chrétiens et les musulmans de l’Ex-URSS).

        • Cher ami,

          Merci pour cette longue réponse parfaitement argumentée. Je ne suis bien sûr pas d’accord sur tout.
          – Vous établissez un lien entre pouvoir temporel d’une religion et existence d’un clergé structuré. C’est bien sûr défendable, mais c’est aussi contestable. Je suis d’ailleurs d’avis que les dogmes s’élaborent de manière totalement spontanée. C’est la société entière qui élabore la croyance avec un but inconscient: Préserver un monde inique de pire encore, à savoir la guerre civile.
          – Ceci étant posé, il est exact que l’existence d’un clergé renforce le pouvoir des religieux, et favorise l’emprise du pouvoir civil sur le religieux, et vice versa.
          – S’agissant de la définition de la laïcité, je propose qu’on opte pour celle de la DUDH, à savoir la règle qui permet à toutes les religions de s’exprimer, et à toutes les croyances d’exister, ou de ne pas exister.
          – La séparation de l’Eglise et de l’état est un concept subtilement différent, au motif qu’il existe des états tolérant toutes les religions, mais attachés à l’une d’elles. A noter le fait qu’un tel régime est néanmoins laïc.
          – S’agissant du communisme, on est à peu près d’accord. Il s’agit d’ailleurs d’une sorte de religion profane, qui reprend les rituels, les costumes, les dogmes, et les livres saints des religieux, généralement, au profit d’un seul homme. Kim Jong Un, Xie Jinping, par exemple, ou jadis Lénine, Staline, Mao, Castro, etc, transformés un temps en dieux vivants. Il existe même un mausolée de Lénine sur lequel les fidèles se recueillent face au corps momifié du créateur des Camps.
          – Enfin, le stalinisme fut marqué par un antisémitisme qui n’avait rien à envier à celui d”Adolf. On dit même que, peu avant sa mort, le petit père fouettard des peuples préparait sa solution finale, avec 1.5 millions de victimes dans le collimateur. Le mot “pogrom” nous vient d’ailleurs de l’Est. Il existe d’ailleurs pire: La très catholique Pologne, dont les juifs ont tous fui.
          – Enfin, pour revenir au fond du problème, je ne perçois pas d’objection au fait qu’un religieux puisse être laïc, sous la réserve expresse de nous confiner à la définition moderne de ce mot. Un religieux, (croyant attaché à un dogme précis), peut bel et bien prôner le droit des autres religieux de croire ce qu’ils veulent, ou celui de ne pas croire. Au titre de la comparaison, je suis plutôt de gauche, mais je ne demande pas l’interdiction du FN. Etre laïc n’implique pas qu’on adhère aux opinions d’autrui. La laïcité a été mise en place pour mettre fin aux guerres de religions. Et la séparation entre Eglise et état, en France, où existe un clergé, a été instituée dans un but d’égalité et de neutralité du gouvernement. L’idée est bien sûr que celui ci représente l’ensemble des citoyens, enfin, en théorie. Dans la pratique, il représenterait plutôt les nantis.

          Amitiés.

    • Salam akhi Malik, “quand bien même” et non pas combien même, notre sœur Zahra-Mee Sarriette vous a corrigé, mauvais élève qui récidive. “Quand bien même”, copiez-moi ça cent fois pour que ça rentre.

      Bon développement, mais quand vous vous adressez à Patrice, vous vous adressez à peu près au néan, le type a dit qu’il s’en fout si la fin du monde arrive bientôt, son idéologie c’est l’absence d’idéologie ou de doctrine organisatrice et porteuse de sens, la pensée Charliesque, c’est l’indifférence, le m’enfouttisme. Il lui importe en fait peu que vous ayez raison et lui tort, son dilettantisme lui tient lieu d’identité, d’ailleurs, un athéico-laïciste peut-il se transformer en croyant? Il y a quelques cas de gens dits athés qui ont pris conscience du rôle des religions et doctrines, comme Emmanuel Todd, mais ils restent semble-t-il irrémédiablement athés, sauve la volonté d’Allah.

      Croissant de lune.

      • Salam
        Ah elle est belle celle là! Je la range dans mon tiroir de l’humilité. C’est à cela que ça sert les erreurs aussi.
        Bon aprè jécri avec mon pied donc jémeré bcp raccourcir les mots et ne pas me relyre car je messaiye à dire des adsurdythés.
        Je feré un éfort la prochène foi! Peutètre…

        “le type a dit qu’il s’en fout si la fin du monde arrive bientôt” Ah pas bien, cela devrait être pris en considération pourtant. Surtout quand c’est la première puissance au monde qui véhicule un message messianique mais je crois qu’il est le premier à dénoncer cela.

        D’ailleurs j’adore la comparaison!
        Les juifs disent qu’ils vont régner sur le monde mille ans (sur les non-juifs), les chrétiens disent qu’ils vont vivre mille ans de paradis terrestre dans un monde entièrement christianisé et tout ceci va arriver avec de jolis étincelles. Les musulmans se différencient d’eux, s’ils reconnaissent un big fight, ce dernier est néanmoins moins catastrophique et ils disent que les troubles dans le monde disparaîtront et que la paix reviendra.
        Cette dynamique est vraiment d’actualité! Les juifs souhaitent un gouvernement mondial à Jérusalem. Les chrétiens veulent voir le monde comme eux. Les musulmans luttent contre l’oppression.

        Après j’ai cru comprendre qu’il y a une différence entre fin des temps et fin du monde. A la fin du monde, il n’y aura plus de musulmans donc cela m’étonnerait qu’un croissant de lune puisse éclairé quelqu’un à son approche. Ensuite, j’ai également cru comprendre qu’il y a eu une sorte de confusion entre les eschatologies. Les juifs et les chrétiens ont par exemple récupéré beaucoup de choses de l’islam prophétisé par Muhammed sws. Il en est naît une différence entre ce que dit l’islam et ce qui est communément su. D’ailleurs, ils n’avaient aucune information sur l’au-delà car ils avaient tout oublié. On voit bien l’équilibre que permet de donner la bonne religion. Deux ne rêvent que de paradis terrestre avec une terre à eux seuls, après ils ne savent pas. Alors que l’autre est dans une vision d’équilibre et souhaite autant sinon plus l’au-delà que la vie d’ici bas d’où un respect de la création et du monde qui ne peut appartenir qu’à Dieu n’en déplaise à Trump ou Nétanyahou.

        “Il y a quelques cas de gens dits athés qui ont pris conscience du rôle des religions et doctrines, comme Emmanuel Todd, mais ils restent semble-t-il irrémédiablement athés”
        Le plus important est qu’ils en prennent conscience! Ils sont entourés de fausses religions et de fausses doctrines. L’islam apparaît à leurs yeux comme tel. C’est très spécifique à l’occident car leur clergé a voulu contrôler les âmes et est allé jusqu’à remplacer Dieu pour le pardon. Cela n’a existé que dans la chrétienté où le système est pyramidal et très opaque. C’est comme après un viol, tu ne peux plus coucher pendant un certain temps voire plus du tout sauf si avec ton amour tu arrives à dépasser cela.

        “un athéico-laïciste peut-il se transformer en croyant? ” Il est croyant en quelque sorte : il est capable de croire au voyage vitesse de la lumière, à des extra-terrestres, à un super-ordinateur style matrix et au clonage mais en aucun cas aux anges, à la résurection et à Dieu.

        Salam

        • @Malik
          Personne n’est totalement absent d’une part de croyance, et vous avez raison de souligner le fait que ça peut inclure des opinions scientifiques. Par exemple, j’adhère instinctivement à la Théorie Mond, depuis sa formulation, et à ce jour, la science me donne plutôt raison.
          Pour ce qui est des extra terrestres, c’est plus compliqué, car la question est: “existe-t-il une civilisation avancée dans notre galaxie aujourd’hui? “. Pas: Il y a 100 000 ans, ou dans 100 000 ans, et encore, je tape petit bras.
          S’agissant du voyage à une vitesse proche de celle de la lumière, ça parait impossible, à l’aune de la consommation d’énergie, des accélérations subies, de la nécessité de ralentir avant de se poser sur Bétaphore V, ou Kwicka.
          S’agissant des supers ordinateurs, dotés d’une intelligence artificielle supérieure à la nôtre, on y est déja. Et ça n’est pas une bonne nouvelle. Alertez les bébés, comme disait Higelin.
          Pour ce qui est du clonage humain, c’est fait.
          A part ça, je ne connais pas d’ange, mais ça pourrait correspondre aux êtres de lumière décrits par les victimes, ou bénéficiaires de NDE. Je vous accorde donc le bénéfice du doute, puisqu’il y a des témoignages.
          Enfin, si vous évoquez la résurrection de Jésus, difficile d’envisager une entité éternelle mourant sur la croix. Et dire qu’on s’est battu pour le tombeau d’un mec qui n’est même pas mort. Les héros, par contre, si. Pour rien. Il n’y a que Nietzsche pour croire que Dieu est mort.
          A ce propos, je crois qu’il n’avait pas bien compris le rôle des religions. Il les trouvait trop compatissantes, alors qu’elles ne le furent jamais. Et c’est bien dommage. Je n’ai jamais compris la fascination d’Onfray pour cet homme, mais, comme je pense qu’Onfray n’a rien pigé au phénomène religieux, c’est au final cohérent.
          Sinon, je pense que c’est une qualité que d’avoir de l’imagination, mais pas de croire. Croire signifie: Adhérer à une théorie non prouvée. Or, il existe tant de théories prouvées qu’on devrait s’en contenter, si l’on n’est pas spécialiste. Par exemple, le néophyte est-il sensé en s’intéressant à la parapsychologie, alors qu’il pourrait se documenter sur la Relativité? Je ne dis pas que cette théorie représente une sorte de Vérité indépassable, mais il se trouve qu’elle est accessible et bien vulgarisée. Donc, allons au plus court, en direction de buts atteignables.
          Enfin, histoire de piner les drosophiles: Avant de parler de résurrection, il faudrait d’abord définir la mort. Formellement, un rescapé de NDE a été mort. Ou pas tout à fait.
          Bref
          Amitiés.

          • Toujours un plaisir de vous lire @Patrice.
            En fait, et le plus rationnellement possible (ça veut dire que je délire raisonnablement), un scientifique ne peut pas réfuter ni Dieu ni les anges. En étant intègre (je n’ai pas dit intégriste) c’est une théorie équivalente à toutes les autres théories (hors créationnisme, quoique, ils ont peut être raison les cons vu que le monde est dominé par des fous).
            En fait, tout est empirique en science et les théories ne font qu’essayer d’expliquer les phénomènes ou mécanismes de l’expérience. On expérimente ou cherche ou observe beaucoup pour avoir un maximum de données et ensuite modéliser. On tatonne jusqu’à ce que la théorie tienne la route. Mais personne ne peut vraiment la comprendre s’il n’a pas fait l’expérience. On peut avoir le savoir sans la connaissance. Toutes les autres théories sont science fiction et probabilité mathématicienne ou pire délire collectif et collégial scientifique.

            La zététique est un monde merveilleux où les arnaques tombent une par une sauf les vraies arnaques où peut-être la vérité se cache. En fait, la vérité est tellement complexe à saisir que quand on en saisit une infime partie on s’aperçoit de notre faiblesse intellectuelle tellement c’est évident. Du coup on se retrouve à suivre le petit poucet, ce filou une fois que tu l’approches, tu souhaites te reposer et hop c’est reparti il se met à courir.
            La zététique explique bien qu’elle n’est pas contre la spiritualité mais contre les arnaques des gourous genre raël qui a vu les extra-terrestres qui lui ont ensuite refilé le secret du harem. Qu’il apporte donc la preuve qu’on rigole. Pourquoi lui et pas moi, certainement parce que je suis musulman et que même les extra-terrestres discriminent les musulmans vu que c’est une mode universelle ces derniers temps.

            La physique a permis de voir l’infiniment petit. Le microscope électronique c’est super excitant (pas que pour nos scientifiques mais surtout pour les électrons). Les micro pipettes, encore plus, on peut désormais les enfoncer dans des endroits encore insoupçonnés jusqu’à nos jours. Mais c’est là que ça s’arrête malheureursement. Après, on envoit du jus, électrique hein, et on espère que ça prendra in vitro pour donner un bébé crouton euh mouton. Tout ça pour dire que oui, le clonage ça a “marché” mais c’est comme faire un bébé dans une baignoire où le sèche cheveux de madame ou le rasoir électrique de monsieur tombe dans l’eau en espérant que l’électrocution ne les tue pas mais les excite suffisamment pour ne plus former qu’un. Frankeinstein les a avertit, ils vont avoir des complications.
            Ceci dit, moi j’y crois aux extra-terrestres, si si. Il y a d’autres mondes, j’en reste convaincu par Dieu. C’est la fameuse intuition masculine également (il paraît qu’elle s’affine de plus en plus ces derniers temps).
            Le voyage vitesse de la lumière, pourquoi pas, la télétransportation ça existe je crois non. Il faudrait demander à mister spok. Je crois que star strek s’en est inspiré d’ailleurs.
            En plus ces cons de musulmans qui font chier tout le monde parce que majoritairement pauvres et inutiles, on trouve dans leur sunna que tout cela se réalisera sauf pour la télétransportation (en fait c’était dit qu’on voyagera à des vitesses élevées). Des fanatiques je vous dis, et vu qu’ils y croient, raison de plus de ne pas y croire. Ils disent même que les morts pourront être rescucités lors d’une époque qui s’appelle Dajjal et que les chrétiens appelle période de l’antéchrist. Quel délire! La verdure pourra même pousser dans le désert grâce aux technologies du futur (désolé je ne fais que parler de mon moyen-âge vu que je suis encore au 7ème siècle où les non-musulmans me prennent pour un illuminé).
            Cerise sur le gâteau, c’est que tout cela n’est pas contradictoire. Cela confirme que Dieu swt existe, que sa science est sans limite et sa religion est l’islam (la religion des fous qui allient spiritualité et sciences sans état d’âme). Il a fait l’Homme vicaire sur terre avec la capacité de comprendre la création jusqu’à un point qu’on imagine très bien de nos jours mais qui pourrait encore être plus surprenant.

            Enfin, tout ça pour dire qu’il existe une leçon que Salomon (Suleyman) a reçu de Dieu swt. Salomon a vu un homme créé par l’Homme. Il s’est exclamé : quelle abomination! Et a demandé pardon. Qu’a-t-il vu? C’est le seul homme qui reçu tout ce qu’un homme pourrait avoir sur terre.

            L’Homme le plus arrogant sur terre veut se rebeller contre Dieu swt. En cela, Satan qsm est son meilleur ami. Vous savez Satan aussi était au paradis. Il n’est pas méchant, il souhaite juste avoir raison. Lui il est de feu sans fumée et nous on est d’argile. Lui il est plus fort et intelligent, nous on est des faibles et des incapables. Hors, le feu sculpte l’argile, il faut juste ne pas trop faire cuire. Certains ramolissent quand d’autres donnent de très sataniques oeuvres d’une virtuosité halluciante (les drogues y aidant). Ces arriérés de musulmans vont jusqu’à dire que l’Homme lui-même peut se révéler être un diable. Quels barbares!

            Onfray, sympa, je l’aime bien vu que je n’ai pas lu ses livres. Ceci dit, un philosophe je m’en méfie surtout quand ils font de la politique (ou polémique). Normal qu’il traite de .. notre président vu que ce dernier est également un philosophe mais qui est monté en haut de la pyramide. Jalousie oblige, je trouve l’insulte plutôt soft mais beaucoup plus hard que celle de zemmour vs apsatou sy. Les deux ne pouvant se taper leur désiré, ils ont préféré l’insulte à l’impuissance. Du coup, maintenant ils sont ensemble. Synagogue + loge, tout un programme.

            Enfin, vu que je ne risque pas d’être là lors de la résurrection de Jésus as, je m’interresse plus à la mienne. Vais-je donner mes organes, pourquoi pas si ça peut sauver une vie. Vais-je me congeler mon adn et ma cervelle, non, qu’on me laisse tranquille. Je préfère attendre le jugement de Dieu, j’espère ainsi être jugé mieux que je ne me juge moi-même. Je crains le pire mais j’espère beaucoup que la clémence et la miséricorde d’Allah swt me pardonnera. Après tout, je n’ai même pas réussi à sortir l’Afrique de la misère ni même à stopper les guerres. Quel échec !

            Ah j’allais oublier, non, un ordinateur c’est con. Il essaye de copier le cerveau grâce aux sciences cognitives mais n’y arrive que si on le programme. En plus, les tâches qu’il réalise sont connes, entrée/sortie ou input/output, c’est tout. Mais je vous le concède, le big data et les algorithmes d’apprentissage promettent, une fois qu’on aura tout programmé. Cependant, il restera con car ses créateurs sont cons vu que les premières utilisations sont militaires et oppressives. Mais don’t worry, les hackers sont nos amis.

            Donc oui, la confrérie maçonnique a réussi mondialement. Avoir une culture grec et des rites égyptiens est tout simplement pharaonique. Je crains simplement qu’une pluie radioactive vienne stopper l’aventure comme pour le peuple de Loth. Le peuple de Loth n’est pas tout à fait le sodome et gohmorre de la Bible puisqu’on parle d’actions détestées sans préciser. Maintenant que la religion athéé-néenne domine sous couvert de rite satanique pour adorer le grand architecte, imaginez un monde où : nous n’avons ni mère ni père identifiés, où Einstein est cloné mais se retrouve simple électricien, où nous sommes tous pucés et contrôlés par le ministre de l’intérieur et des pucés, où vous choisissez votre propre sexe entre 50 ou 60 configurations sexuelles et où vos pensées sont formatées. Pas sûr que l’Homme apprécie et encore moins Allah swt. Peut-être que d’ici là, le soleil aura craché sur nous ou qu’un extra-terrestre nous aura lapidé avec une météorite. Allez savoir!

            Bref,
            Mes sincères amitiés

            PS: Si vous ne pouvez pas voir Dieu c’est parce qu’il se cache dans votre coeur. Nous n’avons jamais vu une onde ni un atome pourtant ils existent et nous inculque la relativité de notre dimension. Là encore, c’est tout un programme.

  4. Ne vous fiez pas aux apparences Patrice, sont-ce les traits d’un homme et de ceux qui vivent dans le désert, durs certes, mais qui rappelle ceux des paysans dont le temps et le soleil ont creusé la peau et tanné le cuir en créant cette illusion de dureté et de méchanceté. Les arabes en général, ont les traits durs mais ne sont pas forcément méchants, bien loin s’en faut, à l’instar du visage lisse et gentillet qui peut cacher parfois le plus redoutable des pervers, comme on l’a vu avec l’affaire Maelys par exemple.

    Rangeons nous l’adage populaire svp: l’habit ne fais pas le moine et pour autant, vous ne lui auriez pas donner le Bon Dieu sans confession. Bien respectueusement.

    • @Rachid

      Au temps pour moi, vous avez sans doute raison. Mais je soupçonne l’auteur de l’article d’avoir choisi ce cliché délibérément pour illustrer son article. On ne peut bien sûr nous empêcher de songer à Ben Laden, même si je vous concède que ce dernier n’est pour rien dans l’assassinat de la petite Maélys.
      Sinon, il est vrai que les arabes ne sont pas méchants, bien au contraire. Et ils sont plus accueillants que mes compatriotes normands, qui sont en général des têtes de cons. Sauf mes parents, bien sûr.
      Bref.
      Il a quand même l’air un peu fou, le mec. J’avoue que je me dégonflerais de lui offrir à boire, de peur qu’il ne casse tout dans la maison. Je vous parle d’expérience, vu que j’avais un copain qui avait ce regard, jadis. Je ne vous raconte même pas après trois scotchs. (Rappel: Ma religion tolère ce breuvage). (Mais pas la maréchaussée). (Sauf quand c’est elle qui consomme avec mon copain Modération. Joseph Modération, le meilleur client du Terminus).
      Bref.

  5. L’alliance virtuelle qui se dessine entre salafistes, orthodoxes juifs, et protestants évangéliques décrit bien la nature du nouveau combat à mener entre fanatiques religieux et défenseurs des droits de l’homme. Peu importe que ces derniers soient croyants ou athées. Le clivage se dessine entre bon sens et folie.
    J’ai connu une autre époque, où les déments soutenaient Staline et Mao. La tentation totalitaire ne disparaît jamais. Elle mute, change de forme, revêt parfois les oripeaux de la logique, mais elle est toujours violente et liberticide.
    Souvent, les extrémismes se nourrissent de la monstruosité de l’extrémisme opposé. Le fascisme se justifie par l’anticommunisme, et vice versa. Pourtant, il est vital de comprendre que les deux régimes sont identiques, à quelques détails près.
    La véritable frontière sépare la laïcité libertaire du fanatisme religieux, ou la démocratie de la dictature.
    Tout le reste n’est que sophismes.
    Enfin, je note le fait que le portrait qui illustre cet article est celui d’un fou. Je ne sais pas qui c’est, mais je n’aimerais pas le croiser dans la rue, s’il existait encore.

    • Le fanatisme néolibéral néoconservateur comme le fanatisme laïciste valent bien les fanatismes religieux. Tous ces fanatismes et faux clivages ont en commun une chose : exploiter les frustrations de ceux qui sont victimes d’un système socio-économique injuste produit par la libre circulation des capitaux et des marchandises, l’hégémonie du complexe militaro-industriel guerrier, la domination de l’usure et du piège de la dette, toutes choses qui divisent les croyants et les moins croyants. La vraie question est de savoir sur quelle base on lit la Bible, le Coran, Marx ou encore d’autres textes. Les lit-on en fonction des intérêts des privilégiés, des possédants et des puissances à leur service, ou en fonction des intérêts de ceux qui produisent les richesses et créent le progrès ? Le faux clivage identitaire imposé dont nous souffrons en France entre « musulmans » et « laïcs » camoufle en fait le clivage réel entre partisans de la liberté de conscience et de la justice sociale, toutes croyances confondues, opposés dans les faits aux intérêts des seigneurs de la guerre, des banquiers voleurs, des pouvoirs supranationaux, des impérialistes, des sionistes et des pétromonarchistes, toutes croyances apparentes confondues.

      • Oui @Baraa, pour résumer simplement, il y a :
        – les impérialistes (vassaux ou pas) (pro-guerre et oppression) et leur système mondial ;
        – les anti-impérialistes (mouvement de la liberté et du développement) et la libération des peuples ;
        – les indifférents (ou opportunistes ou suiveurs obligés).

      • @Baraa

        Je me réjouis d’obtenir tant de commentaires subtils à mon post peut être un peu trop plan plan, même s’il exprime le fond de ma pensée.
        Ne confondons cependant pas capitalisme et laïcité. Les deux ne sont pas forcément associés. La laïcité vise juste à éradiquer les conflits entre religions. En France, on l’associe à la séparation entre Eglise et Etat, qui fut actée en 89, puis supprimée, puis rétablie, puis définitivement admise en 1905.
        Nombre de pays, y compris démocratiques, n’ont pas encore fait le break. Aux USA, on prête encore serment sur la Bible. L’Hymne britannique commence par “God save our gracious Queen”. etc.
        A part ça, quelle religion combat les inégalités sociales? Dans la vraie vie, l’égalitarisme est défendu par la gauche radicale, laquelle est tout aussi radicalement laïque. Corollairement, Wauquiez cautionne le capitalisme dur, et Sens Commun, une émanation des salafistes chrétiens.
        J’ai l’intuition que la gauche est déconsidérée au Maghreb, à cause des virages dictatoriaux des mouvements de libération nationales, qui étaient initialement socialistes. Du coup, “gauche” est identifié à “régime militaire et corrompu”. Un truc du genre “On a déja donné”. Possible, mais si l’alternative est la théocratie, on a aussi déja donné.
        En résumé. L’intolérance religieuse ne solutionnera aucun problème sociétal. Accessoirement, elle favorisera les unions contre nature, comme celle qui unit l’AS et Israël contre l’Iran. Etonnant, non?
        Je ne critique pas, je commente avec malveillance.

  6. L’intelligence collective des musulmans a produit une civilisation extraordinairement féconde et pluraliste mais de plus en plus enserrée par les mailles des filets des différents sultans et de leur entourage de privilégiés. Les hadiths sont des compilations faites tardivement des dires du prophète à une époque où les souverains voulaient justifier leur pouvoir. Ils représentent donc ce qu’on a plus ou moins bien retenu de la vie du prophète (PBSL) à une époque où la demande des pouvoirs se concentrait sur certaines questions et en négligeaient d’autres. Heureusement que certains se recoupent et qu’on peut essayer de recouper les hadiths transmis par les sunnites et par les chiites. Mais nous n’avons pratiquement pas de textes des hotba du vendredi du prophète pendant 23 ans, alors que nous avons des tonnes de hadiths contradictoires entre eux ou avec l’esprit du Coran, et portant sur des détails sans importance ou sur des questions strictement individuelles alors que les hadiths portant sur les questions d’injustice sociale sont relativement peu nombreux et qu’on sait que c’est l’essentiel du message islamique. On sait par exemple le soucis manifesté par le Coran et le prophète (PBSL) contre l’usure et l’inégalité. Aujourd’hui, les traces que l’on peut rassembler de façon scientifique permettent de reconstruire une partie du message perdu.

    • Je me suis reveillé ce matin avec l’éspoire de passer une bonne journée, malheureusement j’ai été choqué par ce texte et cette photo( simahoum fi oujouhihim). Un choc visuel et intellectuel qui a failli gacher ma journée heureusement il y’a eu l’antidote de ton texte. Merci baraa de ton geste que Allah te récompense..

  7. Rectification :
    1- salef veut dire en arabe, ceux d’avant les anciens. En chacun de nous, il y a l’homme ancien.
    Il y a le salef islamique, comme il y a le salef grecque.

    2- Il y a deux grandes écoles dans l’histoire de l’islam,
    L’école de l’information, Medine (en Arabie) Imam Malek (on lui a arraché les épaules avec deux chevaux)
    L’école de l’avis en Irak .Imam Abou hanifa (en prison, par son refus de prendre la justice en main)

    3- Chafié et ibn Hanbel étaient des élèves de Malek et Abou hanifa.

    4- Ibn Taymiyya (époque de l’invasion des mongoles) , gardait la ligne des anciens et corrigeait les gens de son époque. (trois quart de sa vie en prison).

    Les hommes libres dérangent.

    • Les hommes libres dérangent dites vous?
      En quoi ma liberté de croire ou non, de changer de religion ou non mérite si je le fais la mort alors que Dieu m’a donné cette liberté en tant qu’humain doué d’intelligence de croire en lui ou pas. Qui a donné à tes oulamma le droit de m’oter la vie? Je refuse le dictat de tes maitres.Je refuse de croire à leur interprétation du coran et de leur faux hadiths. Tes grandes écoles tu les gardes pour toi. Ma seule école sont le prophéte et le coran.
      Cordialement.

      • Je n’ai pas de maître, mis à part le prophète,
        On adore Allah selon un seul model , le prophète.

        Ces gens que tu méprise ont assuré le transfert de l’information, la vie du prophète depuis sa naissance jusqu’à sa mort.
        Ils ne sont pas logiques, ils sont la logique personnifiée.

        De nos jours, on manipule l’information, l’homme moderne est arrogant et veut faire de la vie une fin en soi.

        Moralité : Actuellement, la passion est dieu.

  8. Le wahhabisme et le sionisme sont les deux faces d’une même médaille. Ils ont fait du massacre des musulmans une spécialité halal et casher. Tous les deux ont été mises en place par la perfide Albion. Objectif: semer la division et la destruction. Répandre l’ignorance ( le wahhabisme forme à la chaîne des débiles mentaux et le sionisme se chargeant de tuer partout les cerveaux de l’Islam), l’ l’extrémisme et le terrorisme. En somme, le wahhabisme et le sionisme sont à l’humanité ce que le SIDA est au corps humain.

    • “Le wahhabisme et le sionisme sont les deux faces d’une même médaille. Ils ont fait du massacre des musulmans une spécialité halal et casher”

      Décidément, vous croulez sous les adversaires et je vous plains de tout coeur.
      Hélas vous ne pourrez pas vous en sortir en vous plaignant tout le temps, alors qu’il faudrait moderniser votre monde un peu en retard. Et puis, cessez aussi de vous entretuer.
      Il ne manquerait plus qu’Albion pour nous tirer des larmes supplémentaire.

      Vraiment, si vous ne faites rien pour vous en sortir sans gémir, on vous plaint.

    • C’est une obsession…
      Les musulmans qui échouent cherchent toujours une porte de sortie pour ne pas reconnaître la réalité.
      Si le sionisme n’existait pas comme excuse, comment expliqueriez-vous le retard de votre monde ?
      Heureusement, le sionisme est là.
      Malheureusement, vous allez continuer à vous plaindre.

        • @Water

          L’homme a créé dieu pour stabiliser des sociétés iniques. Ceci dit, je préfère parler de dieux, au pluriel. Vu qu’on en a eu des wagons, depuis la sédentarisation.
          Avant, il y en avait déja, mais ils ne servaient pas à calmer les pauvres. Ils étaient juste là pour faire tomber la pluie, ou arrêter les glaciers. Ils n’ont pas tout à fait disparu, d’ailleurs. Voyez les guérisseurs, ou les marabouts, qui s’y réfèrent. Non sans un certain succès, d’ailleurs. Je ne critique pas.
          Ceci dit, c’est bien qu’il y ait des entités pour dire aux prolétaires de tous pays: “Allez bosser”. Vu que, sinon, ils se lancent dans le trafic de drogue.

          • Vous coulez dire les riches s’enrichissent et les pauvres, on leur donne des reçus pour le paradis.

            L’islam est claire :
            On défend sa femme et son argent jusqu’à la mort, touchez pas à mes intérêts.
            Mourir pour sa femme ou son argent, c’est mourir martyr.(parole du prophète)

            Le reste est voir et revoir.

          • @Water

            Je veux juste dire que, quelle que soit la religion (monothéiste ou hindouiste, voire même, au final, bouddhiste), et quels que soient les textes fondateurs, la religion se porte naturellement au secours des nantis et des dirigeants. Même la religion catholique, basée presque exclusivement sur le Nouveau Testament, un texte qui prône un certain égalitarisme, a soutenu objectivement tous les régimes les plus iniques, et ce, dès l’an 310 (la fondation de l’Eglise apostolique et romaine). Le catholicisme a été caution de la monarchie, avant de soutenir le capitalisme sauvage, puis les dictatures fascistes, et même le régime communiste polonais (mais, discrètement).
            Pour ce qui est de l’Islam, je connais moins bien, mais il ne m’a pas paru que cette religion était de gauche. Quand elle a participé à des révolutions populaires, comme en Iran ou en Tunisie, ce fut dans le dessein de saboter le mouvement.
            Mais ces religions ne font que leur travail. C’est justement pour calmer les pauvres qu’elles ont été élaborées. Les textes peuvent affirmer le contraire, mais cela ne change rien. Est-ce que le Pape partage son manteau pour en offrir une moitié à un SDF? Ben non. Ils demande aux pauvres de mettre une pièce dans le tronc pour les pauvres, à savoir la boîte dans laquelle les démunis déposent des sous pour payer les traites de la Mercedes 300 de monseigneur.
            La fameuse “charité chrétienne” des nantis me fait d’ailleurs un peu penser à celle de Jeff Bezos, le patron d’Amazon, dont les employés vivent grâce au Secours Populaire.
            On appelle ça de l’enfumage.
            Ce sont les socialistes, les vrais, qui défendent les exclus, pas les curés, les imams et les rabbins, ni les gourous en robe orange. Par “socialiste”, j’entends, ceux qui font leur boulot de socialiste, pas Hollande ou Vals. Et si quelques religieux veulent les rejoindre, qu’ils n’oublient pas que l’Abbé Pierre n’a jamais été canonisé, contrairement à l’adjoint de Torquemada, ou au fondateur de l’Opus Dei, une filiale de la mafia.
            On ne nous dit pas tout.

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