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Le président Tebboune porte la voix engagée et humaniste de l’Algérie à l’ONU

La voix de l’Algérie, aux accents d’un vibrant plaidoyer en faveur d’un nouvel ordre mondial plus égalitaire, sûr et prospère, a retenti hier soir, mardi 19 septembre, à New York, par l’entremise de celui qui la porte haut à l’échelle internationale : le président Abdelmadjid Tebboune.

A la tribune des Nations Unies, lors de la 78e session des travaux de leur Assemblée générale, devant une assistance qui était tout ouïe, le président de la République algérienne a formé un voeu dont il espère vivement qu’il ne sera pas un voeu pieux : voir un monde, non plus en proie à de violents tumultes, mais où « règnent sécurité, prospérité et essor pour les populations du monde sous la bannière de ONU », comme le souligne Algérie Presse Service (APS).

Au cours de son allocution marquante, le président Tebboune, tout en insistant sur la volonté de l’Algérie d’oeuvrer sans relâche pour que « le dialogue et le débat entre nous soient une revendication cruciale pour laquelle nos peuples ont lutté en vue d’un monde marqué par la coexistence, la solidarité, la coopération et l’égalité entre les nations », a clarifié la position de son pays sur plusieurs questions brûlantes de l’actualité internationale. Il a notamment abordé, sans mots couverts, les thèmes extrêmement sensibles du Sahara occidental, de la crise au Niger, de la situation au Mali et en Libye, de la question palestinienne et du conflit Russie-Ukraine.

Rangée inconditionnellement du côté des grandes causes justes, nobles et d’une urgence impérieuse, et de tous les peuples opprimés qui luttent vaillamment pour leur souveraineté, au premier rang desquels figurent les Palestiniens et les Sahraouis, l’Algérie sous l’ère Tebboune aspire également à en finir avec « l’injustice historique qui a touché le continent africain », en mettant à disposition « sa riche expérience en matière de médiation et de promotion du règlement pacifique des conflits ».

En marge de la  78e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le président Tebboune s’est entretenu avec son homologue Turc, Recep Tayyip Erdogan

Alors que l’Algérie s’apprête à occuper son siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, le président Tebboune a assuré qu’elle est « pleinement consciente de la responsabilité dont elle est investie », soulignant qu’elle rejoindra le Conseil de sécurité, porteuse des espoirs nourris par les peuples africains et arabes.

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Il a appelé, à cette occasion, à la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l’AG de l’ONU, invitant la Cour internationale de Justice à donner suite à la demande de l’AG de l’ONU pour émettre son avis consultatif sur les pratiques attentatoires aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Al-Qods.

Dans cette droite ligne, le président algérien a exhorté le Conseil de sécurité à promulguer une résolution, en vertu de laquelle il parrainera la solution à deux Etats.

Sur le plan intérieur, le Président Tebboune a mis en avant les avancées notables de son pays en matière de développement durable (ODD), notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du bâtiment, l’électricité et l’eau, ainsi que de la promotion et du renforcement des droits de l’homme.

L’Algérie « est profondément convaincue que le respect et la promotion des droits de l’homme sont la pierre angulaire de tout système politique crédible, et œuvre à les renforcer par tous les moyens possibles », a proclamé celui qui a fait entendre la voix solennelle, engagée et humaniste de son pays dans l’enceinte onusienne.

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