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L’aumône

Le troisième pilier de l’Islam est la Zakat (la purification) ou l’aumône légale. Le geste de donner une partie de ses biens aux plus démunis est en effet considéré comme purifiant le fidèle. La Zakat est donc une contribution, en nature ou en espèces, payée par le fidèle qui devait, à l’origine, être partagée entre les nécessiteux, les esclaves qui veulent racheter leur liberté, les voyageurs dans le besoin, les soldats qui s’équipent pour la guerre sainte,…

Aujourd’hui, peu de pays continuent de percevoir la Zakat, certains croyants continuent cependant d’y accorder une grande importance et la pratique alors en privé.

Pour la fête qui marque la fin du ramadan par contre, le fidèle doit donner une autre aumône (la çadaqa) afin d’aider les plus pauvres à fêter eux aussi la rupture du jeûne. Cette pratique est beaucoup plus suivie de nos jours encore.

Notes

Le principe de la Zakat, le partage des richesses, montre que dans l’islam, les riches ne sont pas beaucoup mieux considérés que dans le christianisme.

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« Malheur au calomniateur acerbe
qui amasse des richesses et qui les compte !
Il pense que ses richesses le rendront immortel !
Non !.. Il sera précipité dans la Houmata. »
Sourate 104- versets 1-4.

 

L’aumône versée à la fin du ramadan (çadaqa) peut également profiter à des non-musulmans.

Le Coran interdit le prêt usuraire (riba) sous toutes ses formes. C’est-à-dire que le croyant ne peut pas prêter son argent et en réclamer des intérêts. Le problème c’est que théoriquement, il ne peut pas non plus le déposer à la banque vu que c’est le principe même d’une banque que d’offrir des intérêts. C’est pourquoi il existe dans certains pays musulmans des banques islamiques qui respectent ces interdits.

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