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L’annonce de la Parousie (partie 1/2)

 Le jeudi vingt-sept juin, quelques rares médias, ont rapporté presque sous forme de fait divers anodin, une information qui a tout de même fait des vagues aux Etats-Unis. A examiner de plus près, par le reste du monde, cette information lourde de sens, pourrait conduire à de graves développements dans le contexte international actuel.

De quoi s’agit-il ?

Sur plainte d’un citoyen américain athée-semble-t-il-le juge Goodwin de San-Francisco et deux de ses collègues, ont dans un premier temps, interdit aux écoliers de neuf Etats fédéraux de prononcer le serment d’allégeance au drapeau américain. Les juges ont fondé leur décision sur le fait qu’un passage du serment –ajouté en 1954- et mentionnant que la « Nation américaine se plaçait sous le signe de Dieu »,était inconstitutionnel, parce qu’il ne respectait pas le principe laïque de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Dans un deuxième temps, les trois magistrats ont suspendu leur arrêt, cédant ainsi à toutes sortes de pressions ;les sénateurs, à l’unanimité déclarant soutenir la référence à Dieu dans le texte incriminé ;la chambre des représentants votant par 416 voix contre 3 une résolution, appuyée par des propos véhéments du président de la commission judiciaire, pour demander aux juges californiens de revenir sur leur décision. Ce qu’ils ont fait…

S’il est bien connu qu’une bonne partie du peuple américain est encore assez imprégnée de ses croyances religieuses-en majorité chrétiennes-il reste néanmoins, que l’ordre et l’organisation de la société américaine, au même titre que dans toutes les sociétés occidentales ou occidentalisées, obéissent depuis le dix-huitième siècle aux principes rationalistes de la sécularisation et de « l’autonomisation » de la « cité des hommes ».Ainsi donc, cette affaire du serment d’allégeance, au regard de ces principes, se situe à la limite des normes démocratiques, qui elles mêmes en découlent.

Ces limites sont du reste allègrement franchies par les propos du Président des Etats Unis, commentant cette même affaire.

Après avoir qualifié l’arrêt de la Cour de San-Francisco de ridicule, monsieur Georges.W. Bush,renchérit en déclarant : « nous avons reçu nos droits de Dieu,…le Tout-Puissant représente une part importante de ma vie. »

Dans la bouche du Président de la plus grande puissance du monde qui a manifesté la prétention de vouloir imposer par tous les moyens son nouvel ordre mondial, ces propos sont d’une gravité extrême et ont de quoi inquiéter les quatre autres cinquièmes de la population de la planète pour le moins.

Des croyants monothéistes peuvent à la limite lui prêter l’oreille quant il est question de la place qu’occupe le Tout-Puissant dans sa vie ;mais qu’en sera-t-il de tous les autres qui peuvent s’attendre à se voir dicter l’ordre bushien sacralisé ? les athées, les agnostiques, les animistes, les boudhistes, les hindhouistes, les monothéistes de « seconde zone » et les monothéistes « déicides ».

Qu’en sera-t-il des intérêts de tous les non-américains quand il y aura conflits avec les intérêts des U.S.A ,Nation placée sous le règne de Dieu et donc objet d’une protection divine ?

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Par ailleurs qu’en est-il de ces droits que monsieur Georges W Bush et les siens auraient reçu de Dieu ?

Sont-ce, ces droits que le pouvoir clérical faisait respecter à l’époque de la barbarie moyenâgeuse :

v En appliquant le « jugement de Dieu »à des justiciables qu’ont faisait s’entretuer ,le survivant déclaré non-coupable par volonté divine ?

v En jetant l’anathème sur le savoir scientifique apporté par les musulmans, le qualifiant d’enseignement satanique ?

v En mobilisant des peuplades européennes pour les lancer à l’assaut de la Palestine au prétexte de libérer le Saint-Sépulcre « d’infidèles » qui vénéraient à la lumière de leur Coran, et Jésus et tous les prophètes de la Bible ?

v En instaurant la « Sainte Inquisition » qui a soumis pendant des siècles à la torture et à la mort, des milliers de non-chrétiens, et de chrétiens soupçonnés d’hérésie comme ce fût le cas par exemple des cathares ou des morisques de la désislamisation de l’Espagne ?

v Sont-ce, ces droits qui ont conduit à l’anéantissement des populations autochtones d’Amérique, la spoliation de leurs terres, et au parcage des survivants dans des réserves où elles continuent à dégénérer sous l’effet de l’alcoolisme et des maladies psychosomatiques.

A suivre…

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