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L’administration Trump coachée par le chef du Mossad en matière de sécurité

Pour ceux qui croyaient naïvement que le populiste Trump se démarquait de sa rivale, Hillary Clinton, en matière de parti pris pro-israélien, le nouvel homme fort de Washington représente une source cruelle de désenchantement depuis qu’il a les coudées franches pour agir et nommer au poste d’ambassadeur en Israël qui bon lui semble, en l’occurrence le triste sire David Friedman, ce colonialiste dans l’âme.

Il ne se passe pas un jour sans que le nabab de l’immobilier, devenu calife à la place du calife, ne renforce les liens très privilégiés tissés, avant lui, avec le gouvernement ultra-sioniste de Netanyahou, et ne réactive avec une ardeur renouvelée des liaisons dangereuses avec la tyrannie de sa politique d’apartheid.

Rien d’étonnant alors, devant une telle proximité idéologique au beau fixe, à ce que le chef du Mossad débarque sur le sol de son plus proche allié pour faire profiter les membres de l’administration Trump de son expérience sécuritaire, que l’on suppose riche et longue… Cette séance particulière de coaching, organisée en toute discrétion, se serait déroulée sous le regard bienveillant de Ron Dermer, l’ambassadeur israélien en poste à Washington, selon le site Ynet, cité par The Times of Israël.

D’après ce site d’information israélien, c’est en catimini que Yossi Cohen a éclairé de ses lumières les proches lieutenants du nouveau président des Etats-Unis sur le nucléaire iranien, la guerre civile en Syrie, les menaces terroristes et la question palestinienne. Tout un programme !

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La composition de cette délégation israélienne et l’organisation de sa mission a été planifiée par le fossoyeur de la paix et de la Palestine, Benjamin Netanyahou en personne, et surpervisée par le chef du Conseil de la de la Sécurité nationale, Yaakov Nagel.

Passés maîtres dans l’art de faire trembler toutes les tables rondes et de commettre des violations massives et systématiques du droit international, les responsables israéliens n’envisagent la paix qu’en imposant leur diktat, à travers la tenue d’une conférence régionale en Egypte, préparée en étroite concertation avec les Etats-Unis.

Tout est donc bien dans le meilleur des mondes, assis plus que jamais sur un volcan sous l’ère Trump de sinistre augure…

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