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“La Source de Lumière”, un opéra grandiose dédié au Prophète à Sharjah

Personnalités, dirigeants et journalistes de médias locaux et internationaux, artistes du monde entier, ils étaient plus de 500 à se presser vers la « Source de Lumière » qui inondait  l’émirat de Sharjah, la semaine dernière, brillant de mille feux sur la scène du nouvel amphithéâtre de style romain, Al Majaz, érigé sur l’île du même nom, au cours d’une soirée de gala qui a levé le rideau sur la première représentation du spectacle dédié au Prophète Muhammad  (saws) et à la naissance de l’islam.

C'est dans un cadre enchanteur, propice au lyrisme en plein air, situé au coeur de la Capitale culturelle islamique 2014, que cet opéra grandiose et inédit, qui a fait appel à des talents créatifs de grand renom, a subjugué un public trié sur le volet, magnifié par le magicien de l’ingénierie culturelle, Piers Shepperd, le directeur technique des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Londres de 2012.

Riche d’un casting de haute volée, cette superproduction théâtrale met en scène 200 artistes, dont certains des chanteurs les plus célèbres du monde arabe, tels que le ténor tunisien Lotfi Bouchnak, le chanteur émirien Hussain Al Jamsi, l’égyptien Ali Al Hajjar, et le jeune gagnant palestinien de « Arab idol », Mohammed Assaf, rythmée par des animations spectaculaires, signées Richard Lindsay, qui pendant plus d’une heure et demie retracent la vie exceptionnelle de la grande figure de l’islam.

Après avoir longtemps réfléchi à la plus belle manière de représenter le Prophète  Muhammad (saws), respectueuse de la règle de la non-incarnation, Richard Lindsay a été traversé par un clair de génie : auréolé de la lumière divine, le Prophète ne pouvait qu’être symbolisé par un faisceau lumineux, dont l’éclat a rejailli sur l’amphithéâtre d’Al Majaz et sur son auditoire, ému et émerveillé.

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Leur savoir faire, artistique et technique, ont fait de cette œuvre une réalisation de grande envergure, au souffle épique, et eux-mêmes en sont ressortis profondément transformés, comme transcendés par la « Source de Lumière » qu’ils ont contribué à faire jaillir sur scène, Piers Shepperd, Richard Lindsay, mais aussi Gavin Robins, le troisième directeur de création, ont tous reconnu que leur propre perception de l’islam n’était plus la même depuis ce spectacle, leurs préjugés ayant été éclipsés par la lumière de la connaissance.

"Lorsque nous avons répété la scène de la mort du prophète, toute l’équipe, artistes et techniciens, pleurait. C'était une incroyable sensation que d’avoir provoqué une telle émotion", a déclaré Gavin Robins, tandis que Piers Shepperd confiait que son point de vue sur le statut des femmes dans l’islam avait considérablement évolué. "Quand la lumière jaillit, tous les clichés sur l’islam disparaissent, et cela a été une expérience créative et humaine géniale que de pouvoir explorer cela", s’est-il exclamé, alors que se prépare en coulisses une tournée internationale, en Malaisie, en Turquie et peut-être même à Paris, la « Source de Lumière » du Prophète, d’une rare incandescence, n’ayant jamais cessé de se propager depuis que ses premiers rayons ont éclairé le monde.

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