Après avoir franchi le seuil de l’abjection en septembre dernier, la journaliste hongroise Petra Laszlo, dont les croche-pieds ignobles commis contre des réfugiés syriens près de la frontière entre la Serbie et son pays ont scandalisé le monde, entraînant sa disgrâce et son licenciement, vient d’atteindre le summun de l’indécence en portant plainte contre sa principale victime : le désormais célèbre Oussama Adbul Mohsen, le père du non moins très populaire petit Ziad, 7 ans, à qui l’Espagne, le Real Madrid et la star Ronaldo ont réservé un accueil très chaleureux et offert des perspectives d’avenir, leur faisant oublier leur lourde chute causée par une femme au cœur sec et reporter indigne.
Indéfendable, Petra Laszlo refait parler d’elle de la pire manière qui soit en tentant de discréditer ce père syrien qu’elle s'est évertuée à faire tomber, avec son fils dans les bras, devant les objectifs des caméras, lui reprochant « d’avoir changé son témoignage ». « Parce qu'au début, il accusait la police. Mon mari veut prouver mon innocence », s’est-elle justifiée sans état d’âme auprès du quotidien russe Izvestia.
Loin de s’arrêter là, elle veut s’attaquer également au mastodonte des réseaux sociaux, Facebook, l'accusant de partialité et d’avoir tardé à censurer l’avalanche de commentaires « haineux et menaçants » que son comportement immonde avait déclenchée sur le Net.
Dans sa quête éperdue pour se disculper de toute pulsion raciste et islamophobe, Petra Laszlo, qui est par ailleurs poursuivie par deux partis de l’opposition hongroise, pour « violence envers un membre de la communauté" (une accusation passible de cinq ans de prison), ne pourra pas lutter contre les preuves en images de ses crocs-en-jambe inqualifiables et impardonnables. Tel est pris qui croyait prendre !
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