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La prière, la panacée universelle contre Alzheimer?

Alzheimer, le nouveau mal du siècle qui ronge le tissu cérébral de manière irréversible de plus de vingt millions de personnes dans le monde, aurait-il trouvé son antidote d’un grand souffle spirituel ?

Alors que la médecine officielle tâtonne encore sur les causes exactes de ce fléau des temps modernes, qui affecte 850 000 personnes en France, une étude vient éclairer la lanterne de la science à la lueur de l’aspiration à Dieu : la prière régulière réduirait de 50 % le risque de souffrir de la maladie, comme le rapporte le site du Figaro Santé.

Si depuis Blaise Pascal, «le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point», les conclusions de l’étude menée conjointement en Israël, qui recense 70 000 cas d’Alzheimer, et aux États-Unis, grâce à un financement de l’Institut national de la santé américain, conduisent la rationalité des chercheurs à s’incliner devant la très salutaire élévation du coeur et de l’âme.

Prescrire la prière plutôt que la prise de médicaments, telle est la thèse défendue par le Pr Rivka Inzelberg, de la faculté de médecine de Tel-Aviv, qui a chapeauté l’enquête lancée en 2003 auprès d’un échantillon de 892 Arabes israéliens, âgés de plus de 65 ans, et présentée récemment lors d’un colloque sur la maladie d’Alzheimer en Israël.

Preuves à l’appui, ce dernier affirme que la prière réduirait de moitié chez les femmes les risques de contracter la maladie, ou d’être victimes de pertes de mémoire et de démence «légères ». “Dans l’échantillon choisi, 60 % des femmes priaient cinq fois par jour, comme le veut la coutume musulmane, tandis que 40 % ne priaient que de façon irrégulière”, a-t-il indiqué au quotidien israélien Haaretz, ajoutant : “Nous avons constaté, dix ans après le début de l’étude, que les femmes pratiquantes du premier groupe (celles qui priaient cinq fois par jour) avaient 50 % de chances de moins de développer des problèmes de mémoire ou la maladie d’Alzheimer que les femmes du deuxième groupe”.

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La prière est une coutume qui nécessite un investissement de la pensée, c’est sans doute l’activité intellectuelle liée à la prière qui pourrait constituer un facteur de protection ralentissant le développement de la maladie d’Alzheimer”, a commenté le Pr Rivka Inzelberg, qui a précisé que les tests n’ont pas été effectués sur les hommes musulmans, en raison du très faible pourcentage de ceux qui ne priaient pas.

Alzheimer, une maladie dégénérative, à ce jour incurable, mais aussi un énorme marché au nombre de patients, jeunes et moins jeunes, voire très âgés, en constante augmentation, qui fait phosphorer la recherche internationale en quête de la panacée universelle.

Si jamais le pouvoir thérapeutique des cinq prières par jour était mondialement reconnu, on n’ose imaginer l’électrochoc que cela produirait dans l’intelligentsia islamophobe et laïcarde de nos contrées. De quoi en perdre son latin et la raison !

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