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La paix oui, mais à condition qu’«Israël permette la création d’un Etat palestinien indépendant», proclame le chef de la diplomatie jordanienne

Vendredi dernier, à New York, ils ont été nombreux à quitter, outrés, l’enceinte feutrée onusienne lorsque s’est présentée à la tribune de son Assemblée générale, avec une arrogance insupportable, l’incarnation contemporaine du mal absolu : Benyamin Netanyahou, le criminel de guerre en chef de l’Etat génocidaire israélien.

Fort de son impunité proprement révulsante, l’impitoyable boucher de Gaza et du Liban, qui a le sang de milliers d’innocents sur les mains, a poussé l’obscénité jusqu’à jouer les pleureuses au micro, se complaisant dans une posture victimaire qui a soulevé l’indignation des hauts émissaires du monde arabe. 

« Le Premier ministre israélien est venu ici aujourd’hui et il a déclaré qu’Israël était entouré par des pays qui veulent le détruire. C’est faux ! Cinquante-sept pays arabo-musulmans veulent la paix, mais à une condition essentielle : qu’Israël mette fin à l’occupation et permette l’émergence d’un État palestinien indépendant », s’est insurgé Ayman Safadi, le ministre jordanien des Affaires étrangères, laissant éclater sa colère contre l’infâme fossoyeur sioniste de la paix au Proche-Orient, lors d’une conférence de presse au fort retentissement. (voir vidéo ci-dessous)

« Nous tous, dans le monde arabe, voulons une paix qui permettra à Israël de vivre en sécurité, avec des relations normalisées avec tous les pays arabes, dans un contexte où l’occupation ne sera plus qu’un souvenir, où Israël aura quitté les territoires arabes, ouvrant la porte à l’émergence d’un État palestinien indépendant et souverain sur les lignes pré-1967, avec Jérusalem-Est comme capitale », a proclamé avec force le chef de la diplomatie de la Jordanie, avant de protester contre l’impérialisme belliqueux d’Israël, qui n’a eu de cesse de torpiller la solution à deux Etats. 

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Netanyahu « crée ces dangers parce qu’il ne veut tout simplement pas de la solution à deux États. S’il ne veut pas de la solution à deux États, pouvez-vous demander aux responsables israéliens quel est leur objectif final – un objectif qui serait autre que des guerres, des guerres et encore des guerres ? », a-t-il interrogé, scandalisé.

« L’ampleur des dégâts causés par ce gouvernement israélien, trente années d’efforts déployés pour convaincre les gens que la paix est possible, et ce gouvernement israélien a tout anéanti. Il faudra des générations pour surmonter l’ampleur de la déshumanisation, de la haine et de l’amertume », a conclu Ayman Safadi, profondément accablé.

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4 Comments

  1. Les dirigeants arabes sont logiques, parce que ils savent que leur républiques et royaumes disparaîtront , avec l’état d’Israël

    A défaut, la solution à deux états, sauvera les états arabes et l’état sioniste.

    et c’est pour cela que ces états arabes défendent l’état sioniste contre les missiles Iraniens.

    Cette façon de raisonner est logique , pour un musulman sioniste (qui croit à un dieu honorifique sans rendez vous).
    C’est un choix et l’homme a le droit de faire un chois.

    Les dirigeants arabes, bien qu’ils soient sionistes, savent trés bien que Ben Gurion avait tort quand il disait : “les vieux mourront et les plus jeunes oublieront”.

    Je reproche, aux dirigeants arabes, uniquement leur réalité à deux visage :
    – un visage qu’ils montrent au sionisme.
    – un autre visage qu’ils montrent à leur citoyens.

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