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Eurovision en Israël : le fiasco d’une propagande grossière, le moment d’ouvrir les yeux

Pour la finale de l’Eurovision, ce samedi 18 mai à Tel-Aviv, tous les rouages seront réglés au millimètre, et les téléspectateurs seront baignés dans un monde virtuel où tout sera parfait.
Mais les organisateurs auront du mal à dissimuler, au-delà du bide financier d’un événement qui ne fait pas recette, le fiasco de cette immense opération de propagande.
Le boycott ? Tout le monde en parle, 150.000 personnes ont signé dans le monde des pétitions, notamment celle des organisations palestiniennes, et des centaines d’artistes du monde entier ont appelé au boycott ou au déplacement de cet événement.
La situation des Palestiniens ? Plus personne n’ignore qu’à 50 km de Tel-Aviv, les Palestiniens de Gaza, enfermés et privés de tout avenir, se font tirer dessus par l’armée israélienne. Le blocus, l’occupation, la colonisation et l’apartheid sont de mieux en mieux connus d’un large public, qui reprend l’affirmation : “Non, je n’irai pas chanter, je n’irai pas m’amuser dans le pays de l’apartheid”.
Nous appelons les téléspectateurs à ouvrir les yeux, et à participer aux événements alternatifs organisés sur les réseaux sociaux :

Nous les appelons aussi à prendre le temps de découvrir les magnifiques vidéos du collectif de photographes israéliens et palestiniens ActiveStills, et de regarder et partager les vidéos de l’AFPS.
Nous appelons les candidats, au premier rang desquels le candidat français Bilal Hassani, à sortir du rôle de composition dans lequel ils se laissent enfermer, à aller se rendre compte, à quelques kilomètres de Tel-Aviv, de la situation des Palestiniens sous occupation en Cisjordanie et à Jérusalem, et à exiger de pouvoir se rendre à Gaza rencontrer leurs homologues palestiniens.
Ils y découvriront ce que vivent les Palestiniens sous l’occupation, la colonisation, le blocus, le régime d’apartheid. Rien ne peut mieux l’expliquer qu’une visite sur place. Ils découvriront également le dynamisme des Palestiniens très actifs dans la création musicale, et comprendront que, suivant les mots du poète palestinien Mahmoud Darwich, ils aiment la vie… quand ils en ont les moyens.
La médiocrité d’un rôle de composition au service de l’occupant, ou la vraie vie de la solidarité et de la découverte de personnes qui subissent l’occupation mais sont si près de nous : il est temps, pour Bilal Hassani comme pour les autres candidats, de faire leur choix en reprenant leur liberté de parole et en se rendant en Palestine.
Le Bureau national de l’Association France Palestine Solidarité
 

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