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La France renoue avec l’OTAN : une décision très controversée

Restaurant des liens avec une organisation avec laquelle le Général de Gaulle prit ses distances en 1966, en signe de protestation contre la prédominance américaine, Nicolas Sarkozy, fidèle à sa stratégie atlantiste, fait fi de toute la polémique qui est en train d’agiter le sérail politique pour imposer sa décision unilatérale : le retour de la France dans l’OTAN.

Nombreux sont les ténors de tous bords qui redoutent ce changement de cap radical, craignant pour l’indépendance de la France, gage de son prestige et de son crédit à l’échelle internationale. Programmé pour être officialisé lors des cérémonies du 60e anniversaire de l’OTAN les 3 et 4 avril à Strasbourg et Kehl, le grand « come back » de la France dans la structure militaire alliée attise les plus grandes craintes, à gauche comme à droite.

Du parti socialiste qui exhorte le président de la République à reconsidérer sa décision, aux parlementaires de l’UMP, dont certains expriment leurs plus vives réserves « La France va se trouver rétrécie sur le plan diplomatique” déplorait récemment Dominique de Villepin, en passant par le Modem qui, par la voix de François Bayrou, condamne cette capitulation pour la France et l’Europe, jusqu’au parti communiste qui désapprouve avec force un alignement sur « la force et la guerre », cette décision ébranle la classe parlementaire.

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« Droit dans ses bottes », François Fillon est prêt pour sa part à « engager la responsabilité de son gouvernement si le probable débat parlementaire sur le retour de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN était suivi d’un vote ».

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