La F1 à la rescousse du ballon rond a fait sortir de sa retraite l’ancien pilote Jean Alesi, lequel, sans tour de chauffe préliminaire, est parti sur les chapeaux de roue pour soutenir Laurent Blanc dans la tourmente, prenant même la pôle position du dérapage verbal…
Jean Alesi, le vainqueur d’un seul grand prix, ne s’était pourtant jusqu’ici jamais illustré par ses prises de position publiques, mais il faut croire que la notion de « quotas » a résonné en lui, au point de se faire le chantre de la plus détestable des rhétoriques.
Mercredi sur RTL, le pilote, sur le retour, s’est offert un come back fracassant en innovant dans la métaphore nauséeuse : lors du Mondial, “On a vécu avec une équipe de talibans qui se sont comportés envers le drapeau français et les fans français comme des voyous“, a-t-il lancé, ajoutant, “Donc moi je comprends Laurent Blanc quand, aujourd’hui, il met les mains un peu en avant en disant, attention, moi je veux une vraie équipe de France“.
Après la « racaille, les caïds, les barbares » et toute la déclinaison sémantique aux multiples influences, et martelée à de nombreuses tribunes, il ne manquait plus que l’évocation du conflit afghan pour compléter ce glossaire linguistique infâme.
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