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Islamophobie: Véronique Genest ne regrette rien

Si par malheur la palme d’or du populisme, bête et méchant, et même profondément inepte et grande gueule, existait là où tout n’est que strass, paillettes et stars "bankable", il n’y a pas photo, elle couronnerait la descente de Véronique Genest dans les tréfonds de l’islamophobie !

La Julie Lescaut en perte de vitesse, comédienne fonctionnaire du petit écran, qui hurle avec les loups sur la petite lucarne cathodique, quand elle ne tweete pas frénétiquement pour enfiévrer d'autres meutes, est passée du statut gratifiant d’actrice populaire à celui dégradant d’actrice populiste en un rien de temps, ou plutôt le temps qu’il aura fallu au Sarkozysme, dont elle était une fervente sympathisante, pour légitimer et banaliser la stigmatisation de l’islam.

Elle ne regrette rien, non, ni ses tweets venimeux, ni ses prestations télévisuelles désastreuses qui briseraient une carrière pour moins que cela, si elle avait osé éructer sa haine d'une autre religion que l'islam, l’actrice d’un seul rôle, et qui s’y accroche, revendique fièrement ses propos sur la deuxième religion de France.

C’est dans les colonnes du Parisien que celle qui a de nouveau endossé le costume ringard du commissaire de TF1, manifestement faute de mieux, a déclaré : "Dans l’émission de Taddeï, quelqu’un m’a dit que j’étais passée d’actrice populaire à populiste. Maintenant, dès que l’on prononce le moindre mot sur une religion, on est taxé de racisme. Yann Barthès y a contribué dans « le Petit Journal » sur Canal + en me traitant de raciste, à mille lieues de ce que je suis. Moi, je me moque de la confession de chacun. Tant que ça reste dans le domaine privé. Je combats pour la laïcité, l’égalité des hommes et des femmes, et les droits de l’homme, c’est tout."

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Et de poursuivre par ce cri du coeur inévitablement alarmiste : "Je ne regrette rien. Je ne regrette jamais ce que je fais. Je n’anticipais pas ce communautarisme tellement puissant qu’il en arrive à se retourner contre quelqu’un qui ne fait que défendre son opinion. Dans notre pays, je trouve ça extrêmement grave."

Bon sang, mais c’est bien sûr ! Véronique Genest est en réalité une démocrate éclairée, éprise de tolérance et de justice, sans parti pris et d'une rare probité intellectuelle, mais totalement incomprise ! Comment une telle évidence a-t-elle pu nous échapper ? Certainement parce que sa mauvaise foi patente, son farouche militantisme anti-musulmans, et son irruption soudaine mais parfaitement orchestrée sur la grande scène de l’instrumentalisation des peurs crèvent l'écran !

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