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Indépendance an 56: Plaidoyer pour la deuxième république

«We choose to go to the moon in this decade and do the other things, not because they are easy, but because they are hard, because that goal will serve to organize and measure the best of our energies and skills, because that challenge is one that we are willing to accept, one we are unwilling to postpone, and one which we intend to win, and the others, too.»
«Nous choisissons d’aller sur la Lune. Nous choisissons d’aller sur la Lune dans cette décennie et faire d’autres choses encore, non parce que c’est facile, mais bien parce que c’est difficile, parce que ce but servira à organiser et mesurer le meilleur de nos énergies et de nos connaissances, parce que c’est un défi que nous sommes prêts à relever, que nous ne voulons pas remettre à plus tard, et que nous avons l’intention de gagner, et les autres aussi.» John F Kennedy, Rice Stadium Speech
Le 3 juillet 1962, la France reconnaît officiellement l’indépendance de l’Algérie! L’Algérie indépendante ferme dans la joie la douloureuse parenthèse de la colonisation. 56 ans après, si la démographie est exubérante, si le bavardage et le gaspillage sont devenus des sports nationaux, nous n’avons rien fait de quoi nous enorgueillir. Notre système éducatif continue à se massifier et à enterrer la rationalité, nous n’avons pas de cap et, par-dessus tout, l’alternance est devenue une vue de l’esprit. Il faut bien en convenir que la gestion du pays est en bout de course. Certes, des actions importantes ont été réalisées depuis l’indépendance; certes, le peuple et son armée ont vaincu l’extrémisme étranger, le terrorisme résiduel.
Mais cela ne suffit pas, car comment expliquer cette panne dans l’action, se laisser vivre alors que le monde bouge ? Alors que partout la participation des citoyens est plus que jamais nécessaire, même dans les pays où la démocratie et l’alternance ne sont pas un vain mot, le moment est venu de passer à une deuxième république qui grave dans le marbre la démocratie, l’Etat de droit, la nécessité de rendre compte, quelle que soit la fonction que l’ on occupe, et surtout qu’il y ait une justice indépendante impartiale gardienne du fonctionnement des institutions.
Pour justement propulser l’Algérie dans le giron des nations et prendre sa part, je plaide pour une révision de la Constitution qui consacre ces vues généreuses, nous avons besoin d’hommes politiques capables de se battre, capables d’aller discuter, de décider, de prendre des risques, bref d’occuper la place qui revient au pays dans le concert des nations. Je veux dans cette contribution montrer que les défis qui attendent le pays, en termes de vision du futur (système éducatif performant, inclusion à marche forcée dans l’économie de la connaissance, création de richesses, rationalisation et stratégie énergétique vers le Développement durable), sont autant de chantiers qui ne doivent pas souffrir d’attente.
L’usure du pouvoir et de la nécessité de l’encadrer
A bien des égards, les Constitutions des pays occidentaux – qui ne sont pas révisables selon l’humeur des gouvernants – font qu’elles se distinguent par l’existence de quelques fondamentaux qui font qu’il y a un équilibre des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Nous allons donner la parole à Alexis de Tocqueville qui a voyagé aux Etats-Unis et en est revenu avec quelques idées sur le capitalisme au XIXe siècle, la démocratie et l’alternance, qu’il a publiées dans son ouvrage: «De la démocratie en Amérique»
«Ce qu’on reproche non sans raison au système électif, appliqué au chef de l’État. C’est d’offrir un appât si grand aux ambitions particulières, et de les enflammer si fort à la poursuite du pouvoir, que souvent, les moyens légaux ne leur suffisant plus, elles en appellent à la force quand le droit vient à leur manquer. (…) En Amérique, le Président exerce une assez grande influence sur les affaires de l’État, mais il ne les conduit point; le pouvoir prépondérant réside dans la représentation nationale tout entière. C’est donc la masse du peuple qu’il faut changer, et non pas seulement le Président, pour que les maximes de la politique varient.» (1)
C’était il y a près de deux siècles !!! L’Amérique actuelle a bien changé, mais elle garde quelques reliquats des fondamentaux de liberté individuelle, de démocratie mis en place par les pères fondateurs et qui font que les «amendements» sont à bien des égards des gardes-fous, que les hommes politiques au pouvoir peuvent être tentés de contourner, mais qui à terme se retournent contre eux.
Contrairement à l’immense majorité des autres potentats, notamment arabes où l’alternance se fait très souvent par l’émeute du fait d’un atavisme à garder le pouvoir, voire à le transmettre d’une façon dynastique et ceci pour le plus grand malheur de leur peuple qu’ils sont censés protéger et dont ils sont censés améliorer la condition sociale.
On dit que le pouvoir use, comment l’appât du pouvoir fait que les peuples sont toujours dans l’attente d’une alternance apaisée. Malheur aux pays qui ont besoin de héros, disait Bertolt Brecht. La situation générale des alternances quels que soient les pays est jalonnée de «coups tordus». Dans la course au pouvoir, tous les coups sont permis entre concurrents et plus encore tous les reniements et les fausses promesses démagogiques deviennent monnaie courante, comme c’est le cas actuellement en France. François Fillon s’est acharné à vouloir se maintenir dans la course à l’Elysée, même s’il était mis en examen, lui monsieur propre lui qui n’imaginait pas Charles de Gaulle mis en examen. Il continua à se maintenir, devenant la risée des Français qui en en vue bien d’autres  postures aussi peut ragoutantes.
De ce fait, même dans les pays où la démocratie «et le simulacre de la consultation du peuple» ne sont pas des vains mots, les candidats à la magistrature suprême s’étripent et font preuve d’une résilience malsaine. Le président actuel a passé le premier tour avec 28% des voix, cela veut dire que près de trois français sur 4 ont voté pour ses concurrents.
De même, l’usure du pouvoir nous est donnée par le triste spectacle de Merkel s’accrochant à son 4e mandat, en ajoutant tout de même que l’Allemagne est très bien gouvernée que c’est la quatrième économie mondiale ! On cite aussi Roosevelt qui a fait quatre mandats; il n’a pas terminé son 4e mandat, mais les garde-fous existent (Congrès, Sénat, justice.) et la santé financière des Etats-Unis était la plus florissante du monde. Rien de comparable avec ce qui se passe chez nous où les défis sont très importants. Pour nous donner un aperçu de ce qu’est l’alternance au pouvoir, mais aussi et surtout le mépris du pouvoir pour le pouvoir, du refus de l’accaparement du pouvoir et le garder par la violence, et le cumul de richesses très souvent acquises d’une façon malhonnête, nous allons dans ce qui suit tracer le parcours de quatre  hommes admirables, qui furent des icônes dans leurs pays et forcèrent le respect à l’échelle des Nations.
Lucius Quinctius Cincinnatus
L’exemple-type retenu par la doxa universelle, de dirigeant éclairé qui  non seulement ne fair rien pour prendre le pouvoir mais le garde que pour sauver son pays et le quitte une fois que que le pays est sauvé !   « Lucius Quinctius Cincinnatus (c. 519 – c. 430 av. J.-C.1). homme politique romain, consul en 460 av. J.-C. est considéré par les Romains, notamment les patriciens, comme un des héros du premier siècle de la République et comme un modèle de vertu et d’humilité. (…) Rappelé à Rome, le pouvoir étant vacillant, Cincinnatus abandonne sa charrue pour dicter les lois de Rome. En 458 av. J.-C., Rome est toujours agitée par une crise politique interne autour du projet de la lex Terentilia. (..;) En seize jours, il libère le consul assiégé, défait les Èques à la bataille du mont Algidea, célèbre un triomphe, fait condamner Marcus Volscius Fictor et abdique. Sa restitution du pouvoir absolu dès la fin de la crise devient, pour les futurs dictateurs romains, un exemple de bon commandement, de dévouement au bien public, de vertu et de modestie. «Les envoyés du Sénat le trouvèrent nu et labourant au-delà du Tibre. Cincinnatus meurt à près de 90 ans, vraisemblablement vers 430 av. J.-C.». (2)
Mandela la légende
A bien des égards, Mandela aura marqué le vingtième siècle. Dans mille ans on parlera de lui.
Combattant de la première heure contre l’apartheid, ayant essayé toutes les méthodes légales  pour faire entendre raison au pouvoir raciste d’Afrique du Sud, il opta pour la lutte armée Il fut arrêté et passé vingt sept ans de sa vie en prison. Il fut élu triomphalement comme président , réussi à mettre en place, ce qui lui tenait à cœur son projet « Vérité et réconciliation » pour repartir du bon pied dans une Afrique du Sud réconciliée. A ce titre le film « Invictus » de Clint Eastwood  décrit bien assez bien cette réconciliation quand il s’est agir de bâtir une équipe de rugby mixte  pour gagner la coupe du monde. Ce que nous retenons de Mandela c’est sa distanciation de l’appât du pouvoir . Il ne fit qu’un mandat en tant que président  C’est aussi sa dignité et son indifférence envers l’hubris du pouvoir. C’est l’exemple de l’Afrique pour une alternance après seulement un mandat alors qu’il pouvait se présenter plusieurs fois Que peut-on retenir en définitive de la légende Mandela? Ce que nous retenons de Mandela, écrit Aminata Traoré, ancienne ministre de la Culture au Mali «Mandela a fait honneur à l’Afrique et à l’humanité. Il n’existe pas de personnage qui ait marqué son époque au XXe siècle comme le Mahatma Gandhi ou son héritier spirituel, Nelson Mandela Pour elle, «Mandela est un grand homme. Un homme de conviction et de courage qui a su libérer son pays. Nelson Mandela est aussi un grand homme qui a su quitter le pouvoir au moment opportun. Cela est important, parce que les héros des luttes de Libération nationale qui s’accrochent à leur projet finissent comme Mugabe (…)». (3)(4)
Pepe Mujica: le président le plus pauvre du monde
Un autre président qui a marqué son époque avec un sacerdoce qui ne doit rien au bling bling, à l’argent, au pouvoir, à la puissance, ni au montant d’une fortune acquise d’une façon ou d’une autre est Mujica. Ce président iconoclaste se distingue par son mode de vie, très éloigné du faste habituel de la fonction présidentielle ce qui nous donne l’opportunité d’expliquer le sacerdoce de cet homme qui ne se contente pas de donner des ordres, il donne l’exemple de ce qui doit être au service du peuple. «José Mujica Cordano, surnommé Pepe Mujica, est un homme d’État uruguayen. Ex-guérillero des Tupamaros dans les années 1960-1970, (…). Mujica se distingue par son mode de vie, très éloigné du faste habituel. Il conserve l’équivalent du salaire moyen en Uruguay (environ 900 euros par mois) et reverse 87% (9400 euros) de son salaire à des organismes d’aide au logement social. Délaissant le Palais présidentiel, il habite la petite ferme de son épouse, en dehors de Montevideo. Il continue à y cultiver des fleurs avec son épouse, Lucía Topolansky, à des fins commerciales. Le couple présidentiel bénéficie de la protection de deux policiers.» (5)
José Mujica Gordano, n’est pas un personnage comme les autres. Il se singularise par une indépendance vis-à-vis de l’addiction à l’argent, Le réalisateur et écologiste français Yann Arthus-Bertrand a rencontré le président Mujica, il en parle. «J’ai passé, poursuit le président Mujica, plus de 10 ans de solitude dans un cachot, dont 7 ans sans lire un livre. J’ai eu le temps de penser et voilà ce que j’ai découvert: soit tu parviens à être heureux avec peu, sans bagages, parce que ce bonheur est en toi, soit tu n’accompliras rien. Ce n’est pas l’apologie de la pauvreté, mais celle de la sobriété. Mais comme nous avons inventé une société consumériste, l’économie doit croître. Nous avons inventé une montagne de besoins superficiels; nous vivons en achetant et en jetant. Mais ce que l’on dépense vraiment, c’est notre temps de vie. (…) Sont défaits ceux qui arrêtent de lutter, et arrêter de lutter, c’est arrêter de rêver.(…) Il faut être reconnaissant parce que être vivant est un miracle.» (5)
La journaliste Chloé de Geyer d’Orth, nous résume, à son tour. Ce président se déplace toujours dans sa coccinelle Volkswagen achetée en 1987, sauf pour les déplacements officiels au cours desquels il utilise une simple Chevrolet Corsa. Durant l’hiver 2011, cinq Uruguayens sont décédés d’hypothermie. Pour éviter que ce type de situation ne se reproduise, le président de l’Uruguay, Jose Mujica, a décidé que le Palais présidentiel figurerait dorénavant dans la liste des édifices publics servant au logement des personnes sans domicile fixe (6).»
«Dans un discours poétique à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2013 Mujica a livré aux leaders mondiaux réunis à New York une vision obscure des temps à venir: «Nous avons sacrifié, les vieux dieux immatériels et occupons le temple avec le dieu argent». En juin 2012, lors de la conférence sur le développement durable des Nations unies, Rio + 20, il a fait un discours qui a été repris des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux.» «Nous ne pouvons pas, déclare-t-il, continuer, indéfiniment, à être gouverné par les marchés; nous devons gouverner les marchés. (…) Je vous pose la question. Est-ce que c’est cela la vie? Le développement ne doit pas être opposé au bonheur. L’amour de la terre, les relations humaines, prendre soin de ses enfants, de ses amis. Et avoir bien entendu le minimum vital. Précisément parce que le Bonheur est le trésor le plus précieux que nous ayons, et l’un des piliers de notre bien-être.» (5)

Lula, le Mandela brésilien
Ignacio Lula da Silva est un homme politique brésilien qui comme Mandela et Mujica ont connu les affres de la prison –école de réflexion s’il en est  qui permet de se distancier de l’éphémère pour ne retenir que le fondamental en l’occurrence la pertinence du combat pour l’émancipation et le développement du pays objet premier de leurs combats.
Les pays occidentaux ne tarissent pas d’éloges à son égard, quant au miracle Lula, il devrait nous inciter à un questionnement, sachant que le capitalisme est antinomique du droit des faibles et des sans-grade. Ce satisfecit du grand capital. Retour sur le parcours atypique de Lula, un personnage haut en couleur, qui a eu plusieurs vies. Luiz Inácio Lula da Silva né le 6 octobre 1945 est un homme politique brésilien élu président de la République fédérative du Brésil en 2002 et réélu avec plus de 60% des suffrages en 2006. Élu personnalité de l’année en 2009 par le journal Le Monde, il est classé l’année suivante par le Time comme le dirigeant le plus influent au monde. le 1er janvier 2003, Lula a déclaré dans son discours inaugural: «Le changement, voilà notre mot d’ordre. L’espoir a vaincu la peur, notre société a décidé qu’il était temps d’emprunter une nouvelle voie.» (7)
Sous sa présidence après  deux tentatives, il réussit par sa politique à sortir du sous développement plusieurs millions de brésiliens grâce à sa politique sociale. Il quitte ses fonctions avec une popularité en hausse, – alors qu’il aurait pu rempiler- notamment grâce aux effets de son programme “Faim zéro”. Cette politique a permis de faire passer des millions de familles au-dessus du seuil de pauvreté. L’une des mesures-clé de ce plan est la “Bolsa Familia” (Bourse famille), une allocation de 55 dollars mensuels attribuée aux familles les plus pauvres à la condition que leurs enfants aillent à l’école et soient vaccinés. Une idée reprise ailleurs dans le monde,  
A l’époque, Lula était l’un des porte-voix d’un «autre monde possible». «Je vais dit-il à Davos avec une mission: montrer que si le monde développé avait fait ce qu’il avait à faire, nous aurions évité la crise.» Souvenons-nous de l’utopie des forums sociaux mondiaux, dont le manifeste de Porto Alegre. Ces manifestes prônaient un «imaginaire de la rupture», en se rassemblant autour du slogan «Un autre monde est possible». Malgré les déboires actuels Lula conserve un immense capital de sympathie, inentamé par l’usure du pouvoir, d’ordinaire fatale. Chez Lula, le style fait l’homme. A ce titre il rentrera dans l’histoire comme Mandela, comme un vrai démocrate qui n’est pas rivé au pouvoir qui accepte l’alternance. Il mérite tout notre respect et de notre point de vue c’est un exemple que devraient méditer les potentats arabes qui cumulent près de cinq cents ans de règne. (7)
Conclusion

En Algérie, nous fêtons le 56e anniversaire de l’indépendance dans une  indifférence totale. Pourquoi ? Avec 56 ans de pouvoir, selon un ancien logiciel, nous sommes en butée. Le monde a profondément changé pour affronter les nouvelles échéances , il nous faut sortir des temps morts. il faut à l’Algérie des élites politiques capables de mouiller le maillot, mais qui soient aussi compétentes, intègres et fascinées par l’avenir. Les hommes politiques sont élus pour servir, et non pas se servir et encore moins asservir.
Ceci se fera avec un nouveau logiciel qui consacre une deuxième République non pas pour reconduire la démarche actuelle, mais une nouvelle démarche qui fait preuve d’audace, qui démine les vrais problèmes en suspens: la place du récit de la Révolution de Novembre dans le récit national de trois mille ans, la place réelle de la citoyenneté des libertés de parole, de juger, d’inventer, de penser, de croire.
Nos élites devraient méditer cette sentence du Dalaï Lama, notamment ceux grisés  par l’appât du gain et par le pouvoir, au point de vouloir à tout prix le garder au lieu d’aller sereinement  vers la sobriété en toute chose, la sobriété heureuse ( al kanna’a)  dont parle si bien Pierre Rabhi  : « Ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. A force de penser au futur, il ne vit pas au présent et il ne vit dons ni le présent ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir  et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu »
Justement, la responsabilité pour le bien commun, en l’occurrence une Algérie de nos rêves, devrait être pour eux le combat premier de leur vie. Au nom de leur responsabilité devant l’histoire et le peuple, notamment les générations futures, les élites politiques devraient concourir toutes ensemble afin de faire le bon choix le moment venu de l’alternance, sans remettre aux calendes grecques un nécessaire aggiornamento qui s’adresse par-dessus tout à cette jeunesse qui attend un cap qui tarde à venir. Une utopie comme celle des mots de Kennedy aux jeunes a permis à Armstrong d’alunir! Pourquoi pas chez nous ? L’avènement de la deuxième république, qui fera l’inventaire de tout ce que nous avons fait de bien et de moins bien, proposera aux citoyens une nouvelle façon d’appréhender l’avenir avec les outils du  XXIe siècle
Respectueux hommage à toutes celles et ceux qui, par leur sacrifice suprême, ont fait que nous soyons là à profiter de la liberté. Ces mots de Victor Hugo sont tout à fait appropriés :
 « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau ! »
Notes

  1. https://amerique.wordpress.com/2012/10/28/lelection-du-president-vu-par-tocqueville/
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucius_ Quinctius_Cincinnatus
  3.  https://www.legrandsoir.info/Mandela-la-legende-Du-matricule-46664-au-prix-Nobel.html.
  4. .Aminata Traoré: Et si Mandela.. http://www.alterinter.org/article2324.html 22 juillet 20085.Chems Eddine Chitour
  5. https://www.legrandsoir.info/pepe-mujica-le-president-normal.html
  6. .Chloé de Geyer d’Orth    http://www.lejournalinternational.fr/uruguay%c2%a0-jose-mujica-le-%c2%… 18/07/2013
  7. 7.Chems Eddine Chitour http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/261633-une-vision-sobre-de-la-condition-humaine.html

 
 

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15 commentaires

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  1. Pourquoi devrait on prendre pour exemple les démocraties occidentales qui n’ont plus de démocratiques que le nom, raison pour laquelle les peuples tombent les uns après les autres dans le “populisme” ? Le monde bouge mais pour les masses de déshérités de l’Ouest ou du Sud, il bouge en régressant car les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, et les institutions sont désormais remaniées pour garantir le monopole des accapareurs. Il y a des pays dynamiques avec une démocratie créative en Amérique latine, et là les pouvoirs occidentaux et leurs ONG font tout pour les détruire par la diffamation et le blocus, et il y a les pays d’Asie orientale qui inventent des systèmes économiques et sociaux plus performants pour les masses pauvres. Alors que le quart monde s’installe à l’Ouest, 400 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté en une décennie. C’est donc plutôt dans ces directions qu’il faut chercher des ébauches de solution. Les Algériens à la recherche de solutions devraient plutôt aller faire leurs études à Pékin ou à la Havane plutôt qu’en France, en Angleterre ou aux Etats-Unis.

    • On a pas le même train de vie que les chinois.
      Un chinois travaille, sans arrêt.
      L’éxcé de travail tue le travail.
      Dans l’Islam, on a un temps pour le travail , un autre pour sa famille et un troisième pour l’au dela.
      L’homme n’est pas une machine.

      • A bon. En Chine, il n’y a donc pas de musées, de parcs publics, de jours de vacances, de parcs d’attractions, de téléviseurs, de cinémas, de films, de fêtes, de mariages, de salles de sport, de mosquées, d’églises, de temples bouddhistes, taoïstes, confucianistes, de réunions, etc car on travaille tout le temps ? Faudrait sortir de son trou et allez voir le monde tel qu’il est …

        • Il y a longtemps, en France, un policier m’avait dit, un Maghrébin voleur vaut mieux qu’un chinois travailleur.
          Après vingt ans, quand j’ai vu les chinois arriver en Algérie, j’ai compris ce que ce policier m’avait dit.

      • Non, il faudrait surtout te greffer un cerveau Leroy et si j’ai un conseil à te donner, arrête bfm et fait l’effort de penser par toi-même. Tu verras ton cortex cérébral s’en portera que mieux et tu pourras alors le vider des idées reçues qui s’y sont installées!

    • “Pourquoi devrait on prendre pour exemple les démocraties occidentales qui n’ont plus de démocratiques que le nom?”
      Pour la raison principale que presque tous les régimes arabes sont des dictatures.
      Ici au moins, vous pouvez vous exprimer, d’ailleurs les francophobes qui vivent en France en profitent largement…

      • on peut s’exprimer ici, alors pourquoi le régime a-t-il besoin de faire une loi sur les feques niouzes, et pourquoi absence d’accès aux médias publics et privés des forces alternatives. Par exemple, combien de Macron(s) aux dernières élections et combien d’Asselineau(x) ? Pourquoi d’ailleurs une masse de gens se tournent vers internet, RT ou presstv si toutes les informations, opinions et interprétations sont présentées équitablement sur CNN, Al Jazeera, France 24, BBC, TF1, FR3, Arte, BFM TV et consorts etc ?

    • @ baraa 7 juillet 2018 à 11 h 53 min
      La Chine comme modèle de démocratie, je suis un peu sceptique ….
      À mon avis le problème des démocraties occidentales c’est que leur modèle économique est le libéralisme, ultime raffinement du capitalisme. Comment peut-on en sortir dans une situation de mondialisation de l’économie ? Tout est à ré-inventer.
      Bonne route à la jeune Algérie précocement sénilisée.

      • la Chine n’est certainement pas un modèle mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. La Chine prouve qu’on peut trouver d’autres méthodes pour pouvoir se développer économiquement et scientifiquement, face à des puissances qui, elles, incontestablement, stagnent ou régressent justement parce qu’elles sont libérales. Ensuite, la question du régime politique d’un pays, ce n’est pas notre affaire, c’est uniquement l’affaire intérieure du peuple et du pays concerné …En tout cas, c’est cela que prévoient la Charte des Nations Unies et la charte de Bandung. Quant à savoir ce qu’est la démocratie, ce devrait être le pouvoir du peuple; par le peuple, pour le peuple, à tout instant, et, sur ce plan là, il faut poser la question de savoir s’il existe un seul pays sur terre réalisant ce principe ou, au moins, dans quels pays le peuple a-t-il un minimum d’influence sur les politiques économiques et sociales décidées ? La démocratie c’est toujours une question évolutive de rapports de force entre des masses plus ou moins organisées et conscientes de leur force face à des élites possédantes.

      • Vous confondez le pays avec son président et cela reviendrait à dire que la France est pédophilisée parce que son président a été victime d’une atteinte sexuelle dans son jeune âge et qu’il exerce le pouvoir avec son agresseuse.

  2. arrêter arrêter avec votre patrie d’anciens moujdid ont mis le pays en faillite aider par la france ces criminels doivent beaucoup a l’algérie; les chouhada depuis que l’islam est venu les martyres sont partout depuis toujours pourquoi vous nous faites croire des choses faux, ne craigniez pas dieu de toucher aux autres a leurs droit??

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