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Honteux : à Cannes, une jeune mère de famille mise à l’amende pour le port d’un simple voile !

Liberticide et discriminatoire, l’arrêté anti-burkini pris par le maire LR de Cannes, David Lisnard, aura été l’étincelle qui a embrasé l’été en France, ravivant le brasier incandescent de l’islamophobie jusqu’à ce fameux 16 août, où un nouveau palier, incendiaire car entaché d’illégalité, a été franchi allègrement et en toute impunité : une jeune femme a été verbalisée à hauteur de 11 euros pour le simple fait de porter un voile. Proprement scandaleux !

Ne comptez pas sur l’édile cannois, qui n’a de républicain que l’appellation pompeuse de son parti (ex-Ump dont l’ex-oligarque Sarkozy s’est accaparé tous les pouvoirs), pour s’indigner de cette grave dérive droitière et anti-musulmans commise sur ses terres ! Que nenni !!

Une dérive doublement honteuse qui a non seulement piétiné les valeurs républicaines, mais a également bafoué la liberté et les droits fondamentaux d’une mère de famille de 34 ans, prénommée Siam.

Rapportée par le Nouvel Obs, l’affaire de cette humiliation infligée par trois agents municipaux à une jeune femme voilée qui n’était pas dissimulée sous un voile intégral et ne portait pas non plus la combinaison aquatique frappée d’interdiction, mais était revêtue d’un legging et d’une tunique Kiabi, révèle un règne de l’arbitraire des plus alarmants.

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Sommée de retirer son hijab sous peine d’être refoulée de la plage, la malheureuse Siam, mortifiée, a refusé de se plier à une injonction qu’elle savait inique et illicite. La scène n’a pas manqué de provoquer un attroupement, les esprits s’enflammant inévitablement et se scindant en deux camps antagonistes, les pro et anti-Siam… Beau résultat !

«  La parole raciste s’est totalement libérée. J’étais abasourdie. J’ai entendu des choses que l’on ne m’avait jamais dites en face, comme ‘rentrez chez vous !’ ‘Madame, la loi c’est la loi, on en a marre de ces histoires’, ‘Ici, on est catholiques !’», a relaté la victime fortement ébranlée, ses dires étant corroborés par le témoignage d'une journaliste française qui s'est dit consternée par la tournure violente des événements.

Alors que le pyromane de la cohésion sociale qui est aux commandes de la ville de Cannes fait bloc derrière ses policiers municipaux, se félicitant qu’ils aient appliqué le règlement qui ne « désigne pas une tenue en particulier mais toutes celles qui sont ostentatoires », comment ne pas être outré par cette répression anti-musulmans qui se pare des atours de la légalité et de la lutte contre le terrorisme pour se durcir et se banaliser ?

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