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Hommage aux “Indigènes de la République” en ce jour de commémoration du Débarquement

C’est le Day-D sur les plages de Normandie. A l’occasion du 70ème anniversaire du Débarquement, les grands de ce monde ont débarqué en force sur les lieux historiques de la Bataille de Normandie, avec en vedettes Obama, Poutine et Elisabeth II, escortés du maître de cérémonie d’un jour, François Hollande, qui rêverait certainement d’en faire le Jour J de sa remontée dans les sondages et dans l’estime des Français…

A l’heure de rendre un hommage solennel aux survivants, ainsi qu'aux 20 000 victimes civiles d'une région qui fut durement éprouvée, et à tous les soldats des forces alliées et françaises qui ont péri pour mener à bien la plus grande opération logistique jamais entreprise dans l’histoire de la guerre moderne, il serait bon de profiter de cette commémoration pour célébrer les grands oubliés de l’autre débarquement occulté à la fois par la France et Hollywood : le million de combattants dits « Indigènes », ces chairs à canon enrôlées en Afrique et au Maghreb, dont un sur dix est tombé pour la France, lors du débarquement en Provence le 15 août 1944 qui avait pour but de libérer ToulonMarseille, puis de remonter le Rhône jusqu'à effectuer la jonction avec les forces de l'opération Overlord débarquées en Normandie.

Il serait opportun, si ce n’est urgent, de rafraîchir la mémoire collective sur ce pan de la Grande Histoire relégué dans les oubliettes d’un passé européen mortifère, quand l’époque actuelle est en proie à une amnésie partielle et partiale, source d’analogies d’autant plus pernicieuses qu’au regard de l'histoire elles sont un non sens total : la comparaison nauséeuse entre islam et nazisme alimentée par une démagogie politicienne de caniveau, qui nie dangereusement la réalité des soldats musulmans, notamment les tirailleurs maghrébins et sénégalais, qui ont combattu, au péril de leur vie, dans l’armée française libre du Général de Gaulle, et dont la présence a suscité l’indignation des Officiers allemands, révulsés de devoir livrer bataille contre eux, et notamment contre les Noirs, sur le sol européen.

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A la mémoire de tous ces musulmans défunts ou toujours en vie, soldats admirables et anciens combattants très dignes, qui participèrent à l’invasion de l’Italie et à la libération du Sud de la France, dont l’un des survivants sénégalais se plaît à dire : « Lorsque la balle arrive, elle ne fait pas de distinction entre les Noirs et les Blancs », nous diffusons les reportages édifiants ci-dessous. Le premier cherche à les faire sortir de l’oubli, tandis que l’autre intitulé "La retraite des Indigènes de la République", met en lumière cet autre combat pour bénéficier d’une équité de traitement que la France, guère reconnaissante, leur refusait depuis 1959.

"De juin 1940 à mai 1945, 55 000 Algériens, Marocains, Tunisiens et combattants d'Afrique noire furent tués. Près de 25 000 d'entre eux servaient dans l'Armée d'Afrique, qui comptait 400 000 hommes, dont 173 000 Africains."

Par la rédaction d'Oumma.com


 

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