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Gaza : Israël fait pleuvoir ses fléchettes de la mort

Préférant faire parler les armes que parlementer autour de tables rondes, Israël, fidèle à sa ligne directrice, met Gaza à feu et à sang en continuant de violer allègrement le droit international, sur terre et dans les airs, tout en se réfugiant, comme à l’accoutumée, dans le déni de ses atrocités illégales face à ceux qui appuient là où le bât blesse.

Derrière de minuscules fléchettes en acier se cachent des obus aux effets dévastateurs, qui en plus de semer la mort dans l’enclave palestinienne, réduisent en miettes les résolutions de l’Onu, à l’effarement général, et plus particulièrement du centre palestinien des droits de l’Homme, mais aussi de B'Tselem, le centre d'information israélien sur les droits de l'homme dans les territoires occupés.

L’association B'Tselem, qui regroupe des avocats, des chercheurs, des journalistes et des élus, l’affirme haut et fort : l'usage de cette arme à Gaza est "une entorse flagrante au principe fondamental du droit de la guerre qui oblige à distinguer, dans un conflit, ceux qui sont partie prenante des combats et ceux qui ne le sont pas. L'usage d'une arme imprécise qui conduit probablement à blesser des civils est prohibé."

L’armée israélienne d’occupation n’est pas à son coup d’essai en la matière, et pire encore, est même rompue à déployer une artillerie lourde et des armes anti-personnel qui, à chacune de ses incursions meurtrières dans Gaza, font un carton sur les droits de l’Homme.

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Ainsi, en 2001, et comme l’avaient rapporté les membres de B’Tselem en 2011, de tels obus avaient déjà été tirés depuis des chars israéliens, tuant plus de dix civils palestiniens. Dernièrement, le 17 juillet, et ainsi que le prouve, photos à l’appui, le Centre palestinien des droits de l’Homme, une pluie de fléchettes mortifères est tombée sur un village à proximité de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Son douloureux souvenir est gravé dans les mémoires, à l’exception de la communauté internationale qui est prise d’amnésie quand on tente de la lui rafraîchir, l’effroyable opération « Plomb durci » qui, fin 2008-début 2009, a assassiné 1400 Palestiniens, avait eu recours à des obus au phosphore blanc, une arme interdite par l’Onu depuis 1983, pour faire disparaître de la surface de la terre un nombre record de Gazaouis. Et là encore, derrière l’épais écran de fumée israélien, hormis la complicité indéfectible de ses alliés, la vérité n’a jamais transpercé…  

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