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Être spirituel ne se limite pas aux apparences

Les fondements du cheminement spirituel 2/3

Les musulmans souffrent aujourd’hui d’une rupture historique d’avec le modèle de cheminement originel, compris globalement et vécu le plus simplement du monde par les contemporains du Prophète paix et bénédiction de Dieu sur lui. Il nous faut comprendre le cheminement historique de notre Oumma à la lumière des deux sources célestes : le Coran et la Sunna. La rupture annoncée par le Prophète voit le jour après la période de la Khilafa A-Rachida, des quatre Califes bien guidés, qui prend fin avec l’assassinat de l’Imam Ali que Dieu l’agrée. Certains de nos prédécesseurs avaient déjà fait le choix de s’exiler afin de ne pas succomber aux effets de la fitna, du désordre et des dissensions.

Rappelons que le Messager de Dieu avait annoncé que les « nœuds » de l’Islam allaient se défaire l’un après l’autre et que le premier qui allait se délier serait celui du pouvoir. Nous n’avons pas ici la prétention d’expliquer dans les détails les causes de l’éclatement de l’héritage prophétique autant sur le plan de la compréhension que sur celui de la pratique. Le soufisme, compris comme une volonté de privilégier la relation à Dieu dans l’intimité de la retraite, est une des conséquences de cette rupture historique ainsi que la primauté conférée chez nombre de musulmans à l’aspect juridique et légal de l’Islam. La volonté de préserver l’essence spirituelle de l’Islam face au joug du pouvoir, à ses dérives, explique l’émergence d’une tendance à vivre sa foi en vase clos.

Cela a certainement contribué à préserver l’essence de la spiritualité musulmane à l’époque où celle-ci devait faire face à l’évolution des sciences religieuses, à leur ramification, et surtout à la volonté du pouvoir d’imposer son joug aux hommes de foi. S’il y a eu des dérives, elles ne sont pas imputables à tous ceux qui ont sincèrement œuvré afin que cet héritage, transmis de cœur à cœur, de génération en génération, survive jusqu’à nos jours.

Dans le hadith rapporté par El Boukhari et Muslim, selon Ibn Amrou, le Messager de Dieu nous informe que : « Dieu ne fera pas disparaître la science en l’ôtant aux hommes qui la possèdent, mais il la retirera en faisan disparaître les hommes de science. Lorsqu’il n’y aura plus un seul savant, les gens prendront pour guide des ignorants qu’ils interrogeront et qui leur donneront des fatwas sans aucune autorité. Ces ignorants sont des égarés propageant l’égarement ».

Le modèle de société et de gouvernance qui permettait de concrétiser l’ordre coranique, qui associe la quête d’excellence, el Ihsane, à l’établissement de la justice sur terre, el Adl, se désagrège progressivement, et même si les deux idéaux seront incarnés ponctuellement à l’époque de Omar Ibn Abdelaziz, considéré comme le premier des Moujadidine (rénovateurs) de l’Islam (cf. infra) et par la suite par d’autres Moujadidoune, la Oumma s’est progressivement éloignée du modèle global éducatif et de présence au monde capable de restaurer dans son ensemble l’idéal de société fraternelle des premiers temps de l’Islam.

Nous sommes aujourd’hui au quinzième siècle de l’hégire et la Oumma recherche toujours la voie qui lui permettra de renouer avec l’âge d’or de la période prophétique et des Califes bien guidés. L’Imam Malik définissait la Science, non pas comme la connaissance de textes mais comme une lumière que Dieu installe dans le cœur. On a demandé à l’Imam Ali que Dieu l’agrée, si la famille du Prophète avait reçu un héritage particulier en dehors du Coran, il jura qu’elle n’avait rien reçu d’autre, mis à part une compréhension puisée dans le Livre Saint. Comment donc se réapproprier la pleine spiritualité qui rayonna au temps du Prophète et de ses Compagnons ?

C’est l’Amour qui jaillissait de son cœur béni, cette lumière dont ont hérité ses Compagnons et dont hériteront tous ceux qui les suivront, qui a inondé le monde et qui formait le ciment principal unifiant les cœurs et les esprits. Dieu dit : « Si tu était brutal, au cœur dur, ils se seraient tous détachés de toi » (Sourate La Famille d’Imran, verset 159). C’est donc par la Miséricorde qui découle de l’Amour qui, et restera l’essence de la mission prophétique et la source de la Sagesse. Cette dernière émane à la fois de la lumière de la Révélation et d’une lecture du livre du monde, une compréhension de celui-ci, et des diverses sciences qu’il renferme.

Le Prophète définit ce qu’est la « Science utile » : Il y a, dit-il, deux sortes de sciences : « une science qui informe le cœur, c’est la Science utile, et une science du discours, c’est « l’argument de Dieu » contre ses créatures (qui ont trahi leur mission) ». L’apprentissage de cette Science, comme toute autre science, nécessite la compagnie d’une personne dépositaire de celle-ci : « Il est le Miséricordieux. Interroge sur Lui un connaisseur en la matière ! ». (Sourate Le Discernement, verset 59). Selon un hadith rapporté par A-Tirmidhi, l’homme aura le même degré d’intensité de foi que son ami intime. Dans ce même hadith, le Messager de Dieu nous incite à choisir avec précaution notre compagnie.

Le cœur est le réceptacle de la foi, une terre à sans cesse cultiver par les vertus de l’Iman. Dans un hadith rapporté par les deux Cheiks, notre Prophète bien-aimé présente la foi comme un ensemble d’affluents dont le plus élevé est le fait de dire la ilaha illa Allah, il n’y a de dieu que Dieu. Les qualités humaines naturelles, telles que le courage, l’altruisme, la générosité, la bonté, les facultés physique et intellectuelles, sont le terreau sur lequel les vertus supérieures de l’appartenance à Dieu sont prédisposées à prendre pied. Cette alchimie des vertus de la foi qui s’opère dans le cœur, l’esprit et les actes, prend source dans la fréquentation assidue de ceux qui ont fait l’expérience d’une haute spiritualité.

L’affirmation de la souveraineté de Dieu, l’ardent désir de vivre en « communion » avec Lui, de Le rencontrer, constituent la source même de ce qui suscite et alimente les hautes aspirations : se parer des vertus spirituelles du cœur, des vertus morales et d’engagement. L’Islam se manifeste ainsi dans sa dimension supérieure qui allie les vertus d’amour, de fraternité, de don, de courage, de véracité, à celles d’engagement individuel et collectif, de présence au cœur de la société pour amorcer le changement.

Les hautes aspirations s’acquièrent par contagion des cœurs, en compagnie des véridiques : « Ô vous qui avez foi ! Craignez Dieu et joignez-vous à ceux qui sont véridiques » (Sourate Le Repentir, verset 119). Voilà ce qu’était l’imploration du Prophète à son Seigneur : « Dieu gratifie moi du plaisir ultime que représente le fait de contempler Ton noble Visage, ainsi que de l’ardent désir de Te rencontrer ».

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Le Prophète nous enseigne que l’invocation est « l’essence de l’adoration ». Frapper incessamment à la porte de Dieu, être habité par un profond sentiment de contrition, d’insuffisance, d’incapacité, associé à la reconnaissance des bienfaits de Dieu sur soi, A-Choukr, est un pilier du cheminement.

Cette reconnaissance a pour plus haut degré le sentiment, non seulement d’être convaincu de devoir tout à Dieu, mais aussi de se sentir profondément incapable de le remercier pour ses bienfaits innombrables. Ce sentiment doit alimenter notre volonté de déployer toute notre énergie sur Sa voie : « Ceux qui font effort en moi, ceux-là nous les guiderons sur nos chemins » (Sourate La Toile d’Araignée, verset 69). Cette reconnaissance des bienfaits de Dieu est en soi source de gratification : « J’augmenterais ma grâce, si vous êtes reconnaissants ». (Sourate Ibrahim, verset 7). Chaque acte est par essence spirituel s’il est guidé par l’intention de plaire à Dieu. La spiritualité englobe en somme toutes les sphères de la vie : « Dis : ma prière et mes actes de dévotion, ma vie et mon trépas sont entièrement voués à mon Seigneur, le Maître de l’univers ». (Sourate Les Bestiaux, verset 162)

Il nous faut aujourd’hui, non pas disperser nos énergies dans des controverses infertiles, mais s’interroger sur le chemin à emprunter pour se réapproprier un héritage disséminé au fil des siècles, tout en définissant la Méthode à adopter face aux spécificités de notre contexte. La question portant sur le comment de la compréhension et de l’application du Coran et de la Sunna est cruciale : « A chacun de vous nous avons tracé une Voie et établi une Méthode ». (La Table, verset 48).

Ibn Abass que Dieu l’agrée a défini la Charia comme étant le Coran et le Minhaj comme étant la Sunna. Minhaj signifie étymologiquement à la fois « voie » et « méthode » à suivre pour emprunter cette voie. Cette voie et cette méthode sont clairs et ne souffrent pas des effets du temps : « Dis : Voici ma voie ! J’appelle les hommes à Dieu, moi et ceux qui me suivent, en toute clairvoyance » (Sourate Yusuf, verset 108).

Le Prophète nous informe dans un hadith rapporté par d’éminents spécialistes, notamment par El Hakim et Abou Daoud, que Dieu exalté soit-il envoie à cette Oumma, à la tête de chaque siècle, celui (ou ceux) qui ont pour tâche de rénover l’Islam. Le sens de Tajdid est vaste et la langue française ne pourrait restituer en un seul mot les significations multiples qu’il englobe (renouveau, régénération, contextualisation, résurgence, etc.). Il implique, non pas une remise en question des fondements invariables de l’Islam, mais un effort individuel et collectif de retour aux sources afin que le modèle prophétique soit préservé dans son authenticité et que celui-ci puisse être appliqué quelque soit les évolutions et les réalités du contexte.

L’un des enjeux pour les musulmans, est de s’extraire d’une vision et d’une compréhension parcellaire, partielle, du cheminement, héritée et façonnée au fil des siècles. Si ma quête est de rechercher l’amour de Dieu, sa satisfaction, toute science, toute œuvre d’adoration aura pour vocation d’atteindre ce but. Elle ne sera plus conçue comme un acte isolé, mais comme la brique d’un édifice dont la construction ne cesse d’évoluer.

Être spirituel ne se limite pas aux apparences, à une pratique gestuelle dénuée de profondeur et vécue individuellement. Cela signifie être présent sur le terrain, vivre au cœur de la société, en présence de ses semblables, déployer toutes ses forces au service d’un projet constructif, tout en vivant en intimité avec Dieu, en étant présent à Lui à chaque instant. Vivre fraternellement les significations profondes de la foi en Dieu, dans une perspective dynamique de présence responsable dans un monde dominé par la pensée rationaliste, est le ciment capable de contrer et de contrebalancer l’hégémonie du modèle creux de société de consommation.

La philosophie matérialiste qui le fonde puise ses origines dans la lointaine antiquité. La construction d’un modèle alternatif de société fraternelle salvateur ne peut se produire en marge du système en place mais en s’érigeant en force de proposition portée par les volontés de changement pour la justice. Etre présent au monde signifie d’abord se réapproprier l’héritage de la pleine spiritualité synonyme d’effort personnel sur le moi, en compagnie de ceux qui partagent le même dessein existentiel et le même engagement sur le terrain éducatif, social, économique, politique, environnemental, etc.

L’activisme creux, dénué du « contenu » spirituel, qui est présence à Dieu et effort pour aboutir à cette présence de façon ininterrompue, qui est introspection du moi de tous les instants, quête perpétuelle de l’excellence dans l’intention, les dires et les actes, est en proie à toutes sortes de dérives (désir du pouvoir, sentiment d’autosatisfaction, déconsidération de l’autre, volonté de paraître, de domination, etc.).

Les vertus de véracité, de sincérité, de désintéressement, de sobriété, de résignation, se cultivent à bonne école. Seule l’éducation spirituelle, comprise comme étant le terrain sur lequel se cultivent la patience, la persévérance dans l’effort, le don de soi, le partage, l’écoute, la modestie, l’indulgence, peut être garante d’un cheminement équilibré. L’un des principaux défis est donc de réussir à atteindre un point d’équilibre entre spiritualité, effort intellectuel et effort structuré pour le changement, en s’affranchissant des impératifs et des contraintes du quotidien. Mais pour être efficientes dans la société, les volontés de rupture et de recherche d’une alternative à un système monde aux abois, doivent converger pour pouvoir affronter un modèle de pensée hégémonique, « éclairé », qui relativise les effets d’une modernité dépassée par son propre rythme.

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10 commentaires

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  1. Ce qui suit n’est ni une critique, ni un commentaire. C’est juste un point de vue ! Et le propre du point de vue est d’être relatif et révisable. Relatif car le vrai est un absolu ! Révisable parce que l’absolu possède des niveaux de profondeurs qu’ un point de vue figé dans l’ici et maintenant ne peut appréhender, encore moins saisir. C’est pourquoi il faut désormais rester ouvert aux fulgurances du vrai aux multiples facettes. Qui peut donc les embrasser toutes et en même temps ?

    La religion est une affaire de foi. Celle-ci est plus un paradigme qu’une croyance. Elle devient ainsi une démarche de l’esprit à la rationalité subtile. Sa vocation est la quête du Vrai. Cette quête postule la conversion du moi psychologique en moi spirituel selon des modalités religieuses et éthiques. Il s’agit de se rendre compatible avec les injonctions coraniques ainsi que les enseignements prophétiques loin de tout pharisianisme et autre idéologisme. Car la foi est véracité et suppose de la sorte la rectitude morale. “Dis : ” je crois ” et sois droit” , énonce celui qui ne se prononce jamais sur le mode passionnel (ç).

    Aussi la foi est-elle un effort constant qui rend l’Homme compatible avec “l’invisibilité essentielle”. Il s’agit en effet de créer en soi les conditions d’émergence de cette dernière. Pour ce faire, il faut se forger un coeur. “Il y a en ceci un rappel pour celui qui possède un coeur ou tend l’oreille en témoignant”, énonce le Coran (50/37). On chemine vers Dieu avec son coeur. Encore faut-il que le coeur soit sain. La spiritualité consiste donc dans sa purification dans un cadre éthico-juridique bien précis. Les spiritualités new age n’ont qu’à bien se tenir.

    On n’a point besoin de théoriser la foi. Elle est une affaire personnelle. Elle se vit dans un cadre éthico-légal bien précis, loin de toute surenchère et de tout fanatisme. Le Prophète (ç) l’a définie on ne peut plus clairement. “Qu’est-ce que la foi ? Lui a-t-on demandé. Il répondit : lorsque ta bonne action t’emplit de joie et que ton péché te tourmente alors tu es croyant”. L’on ne peut espérer meilleure définition. Elle est concise. Elle est précise. Elle est aussi sobre parce que sans fioritures. De plus, elle a le mérite de nous mettre face a nos responsabilités en pointant l’essentiel puisque, à l’instar du Coran, elle associe la foi à l’œuvre bonne. Ce qui fait de la religion une pratique que la spiritualité traverse de part en part : l’œuvre bonne impacte positivement et le péché négativement l’homme et la femme de foi. D’où l’exhortation prophétique à redoubler d’oeuvres bonnes qui effacent les mauvaises. Démarche qui préserve l’intégrité spirituel du cœur.

    Le Prophète (ç) ajoute que la foi possède une saveur et une douceur (voir les hadiths). Il qualifie ainsi la foi, réalité métaphysique par excellence, par des qualités physiques que l’on peut analyser en laboratoire. Aussi la foi est-elle opérative. Elle est créatrice d’états et de valeurs. Mais pour goûter à la saveur et à la douceur de la foi, il faut développer “le goût spirituel”. Pour ce faire, il faut s’astreindre à une véritable ascèse qui consiste dans l’éclosion et l’épanouissement du coeur “organe” du goût spirituel.

    Le coeur en contexte islamique est un principe d’entendement, un critère de discernement et un récipiendaire. Un principe d’entendement parce que le Coran révèle : “… Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas…” (7/179) ou encore “Ne méditent-ils pas le Coran, les cœurs seraient-ils verrouillés ?” (47/24). Un critère de discernement parce que le Prophète (ç) énonce : “… consulte ton cœur même si on te propose des avis juridiques…”. Et un récipiendaire parce que le Messager de Dieu (ç) a dit : “Dieu dispose de récipients ici-bas. Et Ses récipients sont les cœurs de Ses serviteurs pieux. Parmi ces cœurs Dieu aime le cœur tendre et doux.” Le cœur occupe ainsi une place importante dans le coran. C’est pourquoi il faut travailler à rendre son cœur compatible avec les injonctions coranique et la sagesse prophétique. “Nul n’est véritablement croyant que s’il rend ses passions compatibles avec les enseignements que j’ai apportés” a dit celui qui ne se prononce pas sur le mode passionnel. La foi devient ainsi le principe de cette conversion qui métamorphose l’ego en cœur ou les passions en science. Ainsi le croyant passe de de “l’état d’insan” au mode ihsan (Bel-agir ou vertu suprême ou excellence ou bienfaisance…). Telle est l’aventure de la foi aux vertus transformantes.

  2. Je connaissais la sourate ankabut (l’araignée) mais pas la sourat la toile d’araignée…

    Sinon il est vrai qu’être religieux sans être spirituel et sans lire sur l’islam autre que le Coran est comme un verre à moitié rempli.

  3. “Lorsqu’il n’y aura plus un seul savant, les gens prendront pour guide des ignorants qu’ils interrogeront et qui leur donneront des fatwas sans aucune autorité. Ces ignorants sont des égarés propageant l’égarement”
    Le monde musulman est à un tournant. Il s’accroît démographiquement mais pas économiquement. Combien de prix Nobel ??
    S’il veut sortir de son déclin déjà multiséculaire, il lui faut réfléchir sur le rôle de la religion.
    Une religion peut être un boulet et on le voit bien. Je suis convaincu que les pays musulmans peuvent trouver une voie qui exclut les rêves d’un passé fantasmé et guerrier. Et qu’il faut regarder vers l’avenir…

  4. Les musulmans , aprés les compagnons du prophète, souffraient d’un seul problème,
    L’argent divise les musulmans, le problème est devenu insoluble quand on a commencé à le résoudre dans le cadre de la pensée humaine, et il restera ainsi, humain trop humain.
    Quand on a rien et d’un seul coup, on a tout, on disjoncte.
    Le khalife Omar a vaincu les romains, les Perses, rentré à Jérusalem, il pensait toujours que l’argent divisera les musulmans.
    L’homme ne peut rien contre le destin, la seule chose qui peut vaincre le destin est d’implorer Allah.

  5. Je suis personnellement convaincu qu’un âge d’or de l’islam 2 est en gestation et qu’il se prépare à bousculer à nouveau les consciences du monde. Les occidentaux, non les faiseurs de guerre mais les penseurs ou encore ces intellectuels et autres croyants qui participent du livre, les juifs notamment le savent et le cachent indûment au risque de bouleverser l’ordre des choses. C’est affaire de fric(géostratégie) certes mais aussi affaire de cycle et celui-ci arrive à son terme. Dans celui qui arrive, l’islam renaît de ses cendres et sort de la torpeur dans laquelle la dernière grande époque musulmane l’a plongé suite à la décadence de ses mœurs quand elle est sorti du chemin droit en trahissant son dessein originel.
    Je pense que nous ne serons plus là pour le voir mais une chose est sûre, les prémisses d’un changement se dessinent peu à peu qui verront la dernière religion briller à nouveau sur l’humanité.

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