Ses hurlements de douleur qui ont suivi le bruit de l’explosion de sa voiture ont saisi d’effroi les habitants d’un quartier situé au nord de Philadelphie, les tirant brutalement de leur sommeil vendredi, sur le coup de 5 heures du matin : une figure locale de la communauté musulmane s’est retrouvée piégée par les flammes, victime d’un crime de haine odieux et sans précédent.
Connu et estimé de tous, cet administré musulman encerclé par le feu, après que son assaillant ait jeté une bombe incendiaire à bord du véhicule où il était assis, en s’écriant rageusement et perceptiblement « Tiens voilà, musulman ! », a réchappé de justesse à la mort. Hospitalisé d’urgence, il souffre de graves brûlures sur l’ensemble du corps. Il ne reste rien ou si peu de sa voiture, désagrégée par la bombe.
L’un des témoins du drame est encore hanté par ses cris déchirants « Ma peau est en feu », ignorant, quand ils ont résonné aux premières lueurs de l’aube, l’attaque islamophobe sauvage qui venait de prendre pour cible un visage familier de la vie communale.
Alors que le meurtrier en puissance court dans la nature, sa victime de confession musulmane lutte pour sa vie sur son lit d’hôpital, au sein de l’unité des grands brûlés où elle a été immédiatement transférée.
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