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Effervescence en Allemagne autour du sort des 17 chinois musulmans Ouïgours

Au mauvais endroit au mauvais moment ! C’est là toute l’histoire d’un itinéraire dramatique qui, au lendemain du 11 Septembre, a plongé 17 jeunes chinois issus de la minorité musulmane et turcophone dans les affres d’un cauchemar appelé Guantanamo.

Comble de l’ironie, eux qui fuyaient l’oppression politique de leur pays pour vivre pleinement le rêve occidental, ils n’en auront connu que le pire et en toute illégalité !

Arrêtés en Afghanistan en 2002, où ils avaient fait escale, et transférés dans un aller simple vers la base américaine de Cuba, ces Ouïgours, qui ont été, comme tant d’autres, lavés de toutes les accusations fallacieuses de terrorisme, continuent de croupir dans les geôles de la honte.

Un homme nourrit aujourd’hui l’espoir de les accueillir dans la capitale européenne de la communauté Ouïgour, Münich, afin de les sauver d’un retour en Chine placé sous le signe de la répression la plus dure.

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Installé en Allemagne depuis 1979, Asgar Can, vice-président du Congrès mondial des Ouïgours, avait toutes les raisons de se montrer confiant puisque se conformant aux nombreux appels de Barack Obama pour que l’Europe soit une terre d’asile pour les détenus blanchis de Guantanamo.

Seule ombre au tableau, mais non des moindres : le ministère de l’intérieur allemand, à qui il incombera d’arbitrer, vient assombrir cette perspective par crainte de l’incident diplomatique avec un partenaire de poids dans l’échiquier économique mondial, la Chine.

Alors que le devenir des prisonniers Ouïgours classés libérables n’est pas sans créer des remous au sein même du gouvernement d’Angela Merkel, ces hommes, dont la vie est toute entière suspendue à des décisions relevant de la plus pure politique politicienne, sont tiraillés par l’incompréhension et la perplexité : « Pourquoi nous détestent-ils tous ? Qu’avons-nous fait ? » a demandé récemment l’un d’entre eux à son avocate…

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