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Des Saoudiennes refoulées à Roissy pour refus de retirer leur voile intégral

On connaît juste leur provenance, le Qatar, et sans se perdre en vaines conjectures, on peut toutefois se hasarder à avancer qu’elles ne sont pas de riches princesses, issues de la fine fleur de l’aristocratie saoudienne, en escale à Paris pour dévaliser les boutiques de luxe, sinon il y a fort à parier que leur interdiction d’entrée sur le sol français n’irait pas sans provoquer une crise diplomatique et mettre les nerfs à vif du Faubourg Saint-Honoré…  

Trois saoudiennes en niqab ont été refoulées, lundi, à leur arrivée à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle,  après avoir refusé de se dévoiler, selon l'AFP. Pas le temps de se frayer un chemin dans la ville Lumière, et d’entendre les « salam aleikoum » sonores et mielleux, dont ne sont pas avares les palaces parisiens et les Dior, Chanel, Gucci, Prada…, dès que des femmes dissimulées sous leur long voile intégral ont la bonne idée de pousser la porte de leur établissement. 

Ces trois voyageuses n’ont pas eu le temps de défaire leurs bagages, elles sont reparties le soir-même pour Doha, en écopant d’une contravention de 2ème classe, en guise de cadeau d'adieu.  

Le nouveau ministre de l'Intérieur Manuel Valls, ardent défenseur de la loi contre le port du voile intégral, qualifiée de "victoire pour la République", précisait le 31 mai que cette loi devait "être appliquée avec intelligence et discernement". 

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L’a-t-elle été dans ce cas précis ? Nul ne le sait, mais une chose est certaine, ces trois mystérieuses saoudiennes n’auront pas pu apprécier à sa juste valeur une spécificité du cru : le cynisme politique face au cynisme des affaires, et leur conception à géométrie très variable de la dignité de la femme et du tout-sécuritaire, dès lors que deux règles d’or prévalent, la diplomatie et le business. 

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