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Des centaines d’Américains musulmans ont prié à Washington en signe de protestation contre Trump

Ils furent des centaines à se recueillir vendredi devant la Maison Blanche, lors d’une grande prière collective assombrie par la désastreuse reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, des Américains musulmans, unis par une même communion de pensée, ont voulu marquer symboliquement leur désapprobation à l’égard du pyromane qui joue avec le feu depuis sa tour d’ivoire dorée.

Des écharpes en keffieh traditionnel autour de leur cou, sur lesquelles étaient superposées des écharpes aux couleurs de l’étendard palestinien, ils ont convergé massivement vers le saint des saints du pouvoir à Washington, sous des bannières dénonçant l’occupation israélienne de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie.

Répondant à l’appel vibrant lancé par plusieurs associations musulmanes, ils se sont levés comme un seul homme en ce vendredi 8 décembre glacial, munis de leur tapis de prière, afin d’accomplir leur devoir religieux aux marches du palais, en signe de leur plus vive protestation.

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« Trump ne possède pas un morceau de terre de Jérusalem, ni de la Palestine. Il possède sa Trump tower à New York. Il n’a qu’à la donner aux Israéliens ! », s’est exclamé Nihad Awad, directeur exécutif de l’influent Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR), qui ne décolère pas depuis l’annonce du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, tant il redoute ses effets calamiteux en cascade.

La décision de Trump va contribuer à « renforcer l’extrémisme religieux chrétien aux États-Unis», déplore-t-il grandement, tout en conjurant le président américain, en désespoir de cause, de « mettre les intérêts américains en premier, pas ceux d’une puissance étrangère et de ses lobbies, aux États-Unis ».

Au même moment, un manifestant, Zaid al-Harasheh, s’est insurgé au micro de l’AFP contre une décision gouvernementale catastrophique, semeuse de « chaos et de malheur » sur une terre palestinienne accablée de souffrances, et par un violent ricochet, dans l’ensemble du monde arabo-musulman.

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