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Cessez-le-feu à Gaza : un espoir fragile après

Après des mois de bombardements incessants et de destructions massives qui ont décimé des familles entières, un accord de cessez-le-feu a enfin été conclu entre Israël et le Hamas. Fruit de longues négociations menées par le Qatar, l’Égypte, les États-Unis et la Turquie, cet accord marque la « première phase » d’un plan visant à mettre fin à l’offensive la plus meurtrière qu’ait connue Gaza depuis des décennies. L’entente prévoit la libération prochaine des otages détenus à Gaza, un retrait partiel des forces israéliennes de certaines zones, ainsi qu’une trêve humanitaire censée permettre l’entrée de l’aide et soulager une population au bord de l’effondrement.

Explosion de joie dans Gaza après l’annonce du cessez-le-feu

Dans les rues de Gaza, la nouvelle du cessez-le-feu a provoqué une explosion de joie. Malgré la faim, la fatigue et la douleur, des milliers de Gazaouis sont sortis célébrer ce répit tant attendu, brandissant des drapeaux palestiniens et s’enlaçant dans les décombres. Pour un peuple meurtri par deux ans de génocide, c’est un souffle de vie, une parenthèse d’espoir au milieu des ruines. À Gaza, la joie ne fait pas oublier la réalité du génocide : des quartiers rasés, des familles entières disparues, des vies à reconstruire. Mais les Gazaouis restent debout. Leur courage, leur dignité et leur solidarité forcent le respect d’un monde trop souvent silencieux. Ils rappellent que la justice et les droits humains ne sont pas des privilèges, mais des exigences universelles. Leur survie, leur résistance et leur humanité sont aujourd’hui un appel à la conscience du monde.

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