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Carol Earl, la championne de boxe thaïlandaise, ne combat jamais sans son voile

Il n’est pas né celui qui dévoilera l’australienne Carol Earl, la formidable combattante des rings, redoutée pour ses droites sonnantes et assommantes, en lice pour les championnats du monde de boxe Muay-Thaï (boxe thaïlandaise) qui se tiendront vendredi soir à Sydney !

Rien ni personne ne dissuadera cette mère de famille de 39 ans, née au Liban, fière de son islamité et déterminée à faire gagner l’Australie, de garder son hijab après avoir enfilé ses gants de boxe, balayant toutes les critiques acerbes ou railleries offensantes d’un revers de main, mais avec la force d’un uppercut qui ne souffre aucun débat et met tout le monde d’accord…

Des dirigeants de cette discipline à ses adversaires, tout le monde est en effet d’accord pour qu’elle donne la pleine mesure de son talent sur un ring où elle a toute sa place, ses résultats exceptionnels parlant pour elle, sans parler des KO qu’elle inflige à ses rivales et qui envoient au tapis, par ricochet, ses plus farouches détracteurs.  

"Je crois que dans ma religion, les femmes doivent se couvrir, c'est notre chemin en tant que femmes musulmanes. Je ne retirerai jamais mon voile pour combattre, même si ce serait plus facile pour moi", a déclaré Carol Earl à la veille de la compétition suprême, en précisant qu’elle a décidé de revêtir le voile à l’âge de 26 ans. 

Alors que son fan club ne cesse de s’élargir, la championne australienne, dont le voile conçu sur mesure pour la compétition a été homologué par la fédération de boxe thaïlandaise, est en passe de réussir son plus bel exploit : changer les regards sur l’islam et sur les femmes voilées, notamment de la gent masculine qui est prédominante dans ce sport de combat, tant dans l’encadrement sportif que dans les tribunes. "La plupart des gens qui me suivent sont des hommes, ils disent tous qu'ils ont changé leur point de vue sur ma religion, car ils ont appris à me connaître », explique-t-elle, ajoutant : "Ils me montrent un grand respect, et j’en suis heureuse, cela me conforte dans la volonté d’être une sorte d’ambassadrice de ma religion".

Une ambassadrice qui a du punch et fera mouche, à n'en pas douter…

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